Bienvenue dans un monde d'écriture

The Order : 1886

the_order_1886-2584321Éditeur
Sony

Développeur
Ready at Dawn

Genre
Action

Support
PS4

Date de sortie
20 février 2015

PEGI
18+

Synopsis
Londres, 1886. L’Ordre, un groupe de chevaliers émérites au service direct de la Reine, est en lutte face à des hybrides lycans qui terrorisent la population. De plus, un mystérieux assassin surnommé Jack l’Éventreur rôde dans les rues de Whitechapel, un groupe rebelle sème le chaos dans la ville. L’Ordre doit agir face aux ennemis de la Couronne. Mais qui sait quels secrets se cachent dans la noirceur londonienne ?…

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Avis
Ah, je l’ai attendu, ce jeu. Avec Batman Arkham Knight et Uncharted 4, c’était l’une des 3 raisons principales pour lesquelles il me fallait une PS4 (et d’autres sont venues se greffer, comme Final Fantasy Type-0 HD, Final Fantasy XV, Kingdom Hearts III… Bref…). Pensez donc : une Londres uchronique et steampunk, à laquelle on ajoute du fantastique avec des hybrides loups-garous, et des rapports avec la légende arthurienne. Sérieusement, moi, il ne m’en faut pas plus pour que je dise « Give it to me NOW ! ».

Puis la sortie approche, et les polémiques éclatent « C’est court ! Et encore, c’est la moitié de cinématiques ! » ou « Pas de multi ? C’est nul, j’achète pas ! ».
Comme vous le savez si vous me connaissez un minimum, c’est tout à fait le genre de polémique que je trouve stérile. Long ou pas, multi ou pas, ça ne fait pas la qualité du jeu.

The Order : 1886 nous plonge donc donc une Londres uchronique (le plus simple pour le comprendre est de voir que Jack l’Éventeur sévit déjà, alors qu’on n’entend pas parler de lui avant 1888, dans notre réalité. De même, voir l’équipement dont disposent les chevaliers…), fort bien reproduite. On va d’ailleurs rapidement résumer l’aspect technique du jeu : The Order n’est rien de moins que LA vitrine technologique de la PS4, son plus beau jeu actuellement, avec un niveau de photoréalisme jamais atteint jusqu’à maintenant. Sans oublier que cinématiques et phases de jeu s’enchaînent de façon fluide, sans temps de chargement, et sans différence graphique. Les expressions faciales des personnages sont juste hallucinantes, de même que le travail sur l’ambiance générale.
Bref, le jeu fait cracher la PS4 pour offrir sa plus grosse performance technique à ce jour. Maintenant qu’on a vu la forme, si on voyait le fond ?

The Order se présente comme un jeu d’action classique, au gameplay simple, efficace, vu et revu, mais bien ciselé. On avance, on se met à couvert, on tire/frappe, et on continue comme ça. Il y a bien quelques passages plus infiltration, notamment un sur la fin, mais il ne s’agit, le plus souvent, que de ça. La Vue Noire sera également très utile dans les passages difficiles, puisqu’elle vous permettra de vider rapidement un chargeur d’arme de poing sur un ou plusieurs ennemis sans qu’ils aient le temps de réagir.
Pour l’histoire, rien de bien spécial à signaler non plus. Complots, apparences trompeuses, grands secrets… Tous les classiques sont là. Alors, certes, ce n’est pas très original, mais c’est rudement bien mené, d’autant que la durée de vie du jeu, bien qu’assez courte, permet d’en profiter sans temps morts, ni avoir l’impression qu’on a rajouté des éléments juste pour le remplissage. Disons que, à la façon de Spec Ops : The Line, c’est court, mais intense et sans longueurs. Et c’est bien.

Donc, là, vous allez me dire « Mais pourquoi t’as autant aimé le jeu et tu le défends, si c’est du vu et revu ? ».
Parce que Ready at Dawn n’a jamais prétendu révolutionner le jeu d’action et, surtout, parce que ce jeu a une ambiance à toute épreuve. Le mélange d’uchronie, de steampunk, de fantastique, et de références arthuriennes est absolument parfait, on apprend vite à aimer cet univers, qui reste assez crédible, et les personnages qui en font partie. Et en plus, c’est une toute nouvelle licence, un concept original. Ce qui, dans une période où on prend de plein fouet des suites, remakes et reboots en vrac, autant dans le jeu vidéo que le cinéma, fait quand même un bien fou.
Donc, si vous aimez tous ces points, The Order : 1886 devrait vous faire autant plaisir qu’à moi. Si vous cherchez simplement un jeu d’action… Il peut vous plaire, mais aussi bien vous frustrer, à vous de voir.

On regrettera juste sa fin particulièrement abrupte qui laisse pas mal de choses en suspens, et qui sent très fort la suite ou le DLC extension. Cela dit, si l’efficacité est toujours autant de mise, je suis tout à fait prêt à retrouver cet univers, et je suis tout autant prêt à voir comment le reste du monde existe dans cet univers. Et si on pouvait en savoir plus sur l’Ordre entre ses origines et 1886,ça serait assez sympa également.
Bref, Ready at Dawn a créé ici un univers prenant et intéressant, pour livrer un jeu efficace à défaut d’être original. Et si ça n’en fait pas le jeu du siècle, ça en fait tout de même un bon jeu d’action, tout à fait honorable, et qui fait bien ce qu’on attend de lui.

1 mars, 2015 à 18:58 | Commentaires (1) | Permalien


La Tour Sombre, tome 4 : Magie et Cristal

258198-gfAuteur
Stephen King

Genre
Fantastique/Fantasy/Western

Éditeur
J’Ai Lu

Nombre de pages
862

Année de parution
1998

La Tour Sombre, tome 1 : Le Pistolero
La Tour Sombre, tome 2 : Les Trois Cartes
La Tour Sombre, tome 3 : Terres Perdues

Synopsis
Prisonniers de Blaine, le monorail fou lancé à pleine vitesse, Roland et ses amis filent vers leur destin et, espèrent-ils, la Tour Sombre, leur but ultime. Les épreuves ne font pourtant que commencer pour eux, puisqu’ils devront déjouer les pièges du train infernal pour affronter le Mal aux multiples visages – jusque dans leurs souvenirs et leurs rêves, peuplés de signes et de messages qu’ils sont bien en mal de déchiffrer. Ils savent désormais qu’ils doivent protéger la Rose, réceptacle de tout ce que le monde compte encore de magique et de pur, et combattre l’odieux Roi Cramoisi. Les pistoleros ne sont pas au bout de leurs peines…

Avis
Le long voyage vers la Tour Sombre continue pour le ka-tet de Roland de Gilead. Mais, au-delà des dangers qui attendent Roland, Susannah, Eddie, Jake et Ote sur le chemin, il y a une chose qui doit être faite rapidement : Roland doit exorciser son passé.

Si l’on a déjà eu de vagues allusions à un passé dramatique et à Susan, c’est avec ce tome 4 que tout sera expliqué. Le début reprend où le tome 3 s’arrêtait, la fin nous dévoile enfin celui qui tire les ficelles derrière toute l’histoire de Roland, et le reste est l’histoire de ce qui s’est passé à Mejis, quand Roland avait 14 ans, et comment il est devenu le Pistolero désabusé que l’on connaît…
Et je vous préviens tout de suite : si vous trouvez George R.R Martin sadique, King n’est pas mieux dans ce tome 4 de sa saga. Il est peut-être même encore pire !

Un western teinté de fantasy, ça ne se refuse pas. Mais chez King, ça veut dire multiplier les situations désespérées et les descentes aux enfers. Et l’amour de Roland Deschain de Gilead et Susan Delgado sera le signal pour le ka de se déchaîner sur la petite Baronnie de Mejis…
Tous les codes du western seront ici convoqués, des saloons mal famés aux rues poussiéreuses, en passant par les mercenaires hispaniques, les canyons, et les revolvers qui parlent pour leurs propriétaires. Mais on y trouvera aussi la magie et la fantasy, notamment via Rhéa… La sorcière du Cöos. Celle dont l’ombre plane tout le long du tome sur les personnages, et qui a une grande importance dans ce qu’affrontera Roland par la suite dans sa quête…

Car l’histoire que raconte Roland n’a pas juste vocation à nous conter son histoire, à exorciser le passé. Le final nous révèle, en plus du personnage qui semble tirer les ficelles, à quel point tout est lié, à quel point le ka est puissant et balaie les personnages dans son cyclone.
Oh, certes, c’est parfois un peu plus long et lent que les trois précédents tomes, mais cette coupure fait du bien et s’insère finalement parfaitement dans le découpage de la saga, qu’on peut résumer de la façon suivante…

Tome 1 > Roland affronte l’Homme en Noir et obtient des réponses… Et d’autres questions.
Tome 2 > Roland constitue son ka-tet et nous présente son univers.
Tome 3 > Le voyage vers la Tour débute.
Tome 4 > Où il nous est expliqué les origines de Roland et de sa quête…

Ce tome 4 n’en demeure pas moins un très bon passage, d’autant qu’il s’agit, au minimum, d’un excellent western, avec son lot de charges et de revolvers, et son final apocalyptique. Si vous aimez le genre, vous serez assurés de passer un assez bon moment. Dans le cas contraire, vous aurez sans doute en effet un peu plus de mal à rentrer dans les détails de ce chapitre de l’histoire de Roland.

18 novembre, 2014 à 21:31 | Commentaires (1) | Permalien


Jonathan Nolan pour adapter Fondation à la télévision

9782070360536Ceci est sans doute la plus grosse nouvelle du jour. Si l’on sait que Roland Emmerich doit adapter la saga Fondation, de Isaac Asimov, au cinéma, il semblerait qu’un projet parallèle (ou alors, les films ne sont plus d’actu ?) soit en train de voir le jour, et il est nettement plus intéressant : Jonathan Nolan (oui, le frère de Christopher Nolan, qu’on retrouve à la production et au scénario sur plusieurs de ses films) serait sur le point d’adapter la première trilogie de la saga pour le compte de la chaîne HBO !

La série, dont aucune autre info n’est encore disponible, se centrerait donc sur la trilogie constituée par Fondation, Fondation et Empire, et Seconde Fondation. Jonathan Nolan confiait justement récemment son amour de la saga.

« J’adore les Fondations d’Asimov. Elles mériteraient d’être plus connues, mais c’est une oeuvre que je pense tout le monde gagnerait à lire. Son influence est massive. Beaucoup ont tenté de l’imiter, beaucoup en ont été inspirés, mais revenez à l’original et certains de ses concepts vous retournerons.« 

La saga littéraire se situe 22 000 ans dans notre futur, alors que l’Homme a colonisé l’espace. Hari Seldon, mathématicien renommé, prédit, par les mathématiques, la chute de l’Empire, qui serait suivie d’une période d’âge sombre de 30 000 ans. Il met alors en place un grand plan sur un millier d’années, visant à préserver l’espèce et ses connaissances, afin qu’un Second Empire, encore plus grand, soit fondé. Cela passe par la création de deux Fondations, dont l’une ignore tout de ce plan, et est conçue pour croire que tout ira bien, dans le but de la survie…

La saga se déroule donc sur des centaines d’années, en suivant l’histoire de ces Fondations. Ce qui ne fait que rendre le projet encore plus ambitieux et colossal.

11 novembre, 2014 à 17:52 | Commentaires (0) | Permalien


Les Chroniques du Kendwar : le site/blog

Voilà, donc, pour ceux qui ne seraient pas encore au courant, j’ai enfin créé un nouveau site (enfin, un blog, plutôt) entièrement consacré aux Chroniques du Kendwar. Anciennement connues ici et ailleurs sous le nom des Messagers de la Mort. Tout a changé parce que j’ai pensé que ça serait intéressant d’explorer l’ensemble des terres et de leur histoire, plutôt que rester concentré sur la seule saga des Messagers.

Il fallait bien quelque chose pour pouvoir noter les diverses idées, les bases du monde, et j’en passe. Et ça passera donc par Les Chroniques du Kendwar. La majeure partie de ce que j’ai à dire sur le sujet passera donc désormais par ce blog. Il y aura toujours quelques petites choses ici, notamment des extraits, mais c’est là-bas que vous en trouverez le plus: des infos sur les races, le monde, les lieux, les mythes et légendes, des cartes, etc…

Bref, je vous y attends :D

PS : Le lien est aussi dans la colonne de liens, au cas où.

26 octobre, 2014 à 18:39 | Commentaires (0) | Permalien


Shadowland adapté en série ?

shadowlandDavid S.Goyer est décidément un homme très occupé. Après être devenu un expert du scénario d’adaptation DC (la trilogie Batman de Nolan, c’est lui. Man of Steel, c’est lui aussi. Constantine ? Pas mieux), le voilà qui s’attaque à faire de Shadowland, de Peter Straub, un scénario pour une série télé pour NBC, tout comme Constantine.

Le projet n’en est donc qu’à ses débuts, et il s’agit d’une écriture conjointe avec Jack Thorne, scénariste britannique. Qui est lui-même actuellement occupé à faire du Sandman de Neil Gaiman un film pour la Warner.

Le mélange fantasy/horreur fonctionnera-t-il autant àla télé qu’avec les mots ? Il va falloir attendre de voir le résultat. En espérant évidemment que la série se développe au-delà de l’écriture.

Et par ici pour le rapide résumé du roman :
En arrivant à Shadowland, le Royaume des Ombres, pour être initié à la magie, Tom et Del pensaient apprendre quelques tours de cartes ou le numéro du lapin ou de la colombe. 
Mais Collins, le Magicien, a d’autres desseins : Tom est doté de pouvoirs exceptionnels et c’est lui qui sera son successeur, le nouveau Roi des Ombres. Tom se sent soudain envahi d’une terreur irraisonnée lorsque ses visions hideuses de bébés embrochés sur des piques ou de garçons crucifiés se révèlent plus que de simples hallucinations. 
Et si Collins n’était pas le brave homme qu’il prétend ? Si, pour être magicien, il fallait exploiter ses fantasmes les plus profonds, apprendre la haine ?

20 octobre, 2014 à 17:58 | Commentaires (0) | Permalien


La Tour Sombre Tome 3 Terres Perdues

tour_sombre_terres_perdues_1303041607Auteur
Stephen King

Genre
Fantastique/Fantasy/Science-Fiction

Éditeur
J’Ai Lu

Nombre de pages
346

Année de parution
1991

La Tour Sombre, tome 1 : Le Pistolero
La Tour Sombre, tome 2 : Les Trois Cartes

Synopsis
Roland de Gilead et ses compagnons Eddie et Susannah poursuivent leur chemin en direction des Terres Perdues, nouvelle étape vers la Tour Sombre. Or le Pistolero perdra l’esprit s’il ne sauve pas Jake, ce garçon qu’il a déjà trahi mais qu’il n’oublie pas. Comment le ramener vers l’Entre-Deux-Mondes aride et périlleux dans lequel ils cheminent ? II existe peut-être une clé à cette énigme, une clé que seul Eddie peut façonner… II leur faudra dès lors traverser Lud, cité livrée au chaos, et affronter Blaine, le monorail fou, dont ils devront déjouer les pièges, au risque d’y perdre la vie… et d’échouer dans cette quête devenue leur raison d’être.

Avis
Une ambiance western imparable, du gros fantastique, une quête digne des grandes épopées fantasy, et des références multiples à la culture populaire cinéma/musique/littérature. Voilà ce que propose La Tour Sombre. Du moins, en très gros.

Parce que la quête de Roland, c’est bien plus que ça. C’est le sens même de sa vie, sa raison d’exister. Son ka. Et il est prêt à tout pour l’atteindre. Nous retrouvons nos héros là où le tome 2 les avait laissés, prêts à continuer d’avancer. Mais Roland a un problème à régler, un problème qui peut détruire sa vie comme le ka-tet qu’il forme avec Eddie et Susannah. Mais le plus gros défi viendra de Lud, ville fantôme sur laquelle veut régner le terrible Homme Tic-Tac…

Stephen King nous plonge encore plus profondément dans son imagination débordante et un univers plus que prenant. On retrouve son style simple et percutant, son amour des objets maudits/possédés, et sa capacité à imaginer des personnages absolument horribles (physiquement et/ou psychologiquement). Impossible d’abandonner une telle quête, on veut toujours savoir ce que cache la page suivante. Et il y a cet invité spécial à la fin…

Plus la quête avance, plus la Tour semble s’éloigner sous les péripéties qui mènent à elle. Et plus on se demande ce que King peut encore nous réserver comme surprises. Avec l’épilogue de ce tome 3, elles s’annoncent énormes pour le tome 4. La marche du Pistolero est encore loin d’être finie, et c’est un plaisir de le suivre à chaque volume. Attention, chaque petit détail peut être important, désormais… ;)

17 juillet, 2014 à 10:48 | Commentaires (1) | Permalien


Guillermo Del Toro prêt à relancer Les Montagnes Hallucinées ?

moutains9Voilà un projet qui traîne depuis longtemps chez Guillermo Del Toro puisqu’il est la raison pour laquelle il a abandonné Le Hobbit. L’adaptation des Montagnes Hallucinées tient en effet toujours à cœur au réalisateur espagnol. Le projet avait été stoppé par Universal (après être allé expressément chercher Del Toro, déjà engagé sur Le Hobbit…) au motif que Del Toro refusait de faire du film un PG 13. Soit dit en passant, du Lovecraft classé PG 13, ça serait en effet du gros nanar niais en vue, hein.

Bref, le projet avait finalement été repris par Legendary Pictures, mais la question de la classification restait posée. Or, selon Del Toro, il pourrait bien être possible, aujourd’hui, d’en faire un PG 13 sans en faire un film pour enfants ou expurgé de sa violence et son ambiance.

Comme il l’explique au Wall Street Journal : « Les Montagnes Hallucinées, je rêve toujours de le faire un jour. Ça restera un film assez cher à produire, mais… Comme la classification PG 13 est de plus en plus permissive, je pense qu’il pourrait se faire en PG 13 maintenant. Avec Legendary, on va explorer cette possibilité, de faire un film très horrifique, mais sans trop de violence graphique. Il y a une ou deux séquences dans le livre qui sont assez graphiques. L’autopsie humaine par les aliens, par exemple, est un moment choquant. Mais je pense pouvoir trouver un moyen de la faire passer. »

Si je pense que les organismes de classification s’adaptent plus à l’évolution de la société qu’à vraiment être permissifs, l’observation est en tout cas très bonne. Et redonne l’espoir pour ce film. Allez, on y croit ?

6 juillet, 2014 à 17:51 | Commentaires (3) | Permalien


Un nouveau livre dans l’univers de L’Épée de Vérité !

10273544_10152071363466822_3910792630774369830_nRichard n’aura décidément JAMAIS un moment tranquille, il faudra toujours que quelque chose lui tombe sur la gueule ! On part donc dans une nouvelle histoire de L’Épée de Vérité, mettant en scène Richard et Kahlan face à une grande menace, comme le résume le synopsis.

From the far reaches of the D’Haran Empire, Bishop Hannis Arc and the ancient Emperor Sulachan lead a vast horde of Shun-Tuk and other depraved « half-people » into the Empire’s heart, raising an army of the dead in order to threaten the world of the living. Meanwhile, far from home, Richard Rahl and Kahlan Amnell must defend themselves and their followers from a series of terrifying threats, despite a magical sickness that depletes their strength and which, if not cured, will take their lives…sooner rather than later. 

Pour les non anglophones, la traduction maison ^^

Aux lointaines limites de l’Empire de D’Hara, le prêtre Hannis Arc et l’ancien empereur Sulachan mènent une vaste horde de Shun-Tuk et d’autres « demi-hommes » dépravés au cœur de l’Empire, levant une armée de cadavres afin de menacer le monde des vivants. Pendant ce temps, loin de chez eux, Richard Rahl et Kahlan Amnell doivent défendre leurs vies et celles de leurs suivants de plusieurs terrifiantes menaces, malgré une malédiction qui détruit leurs forces et qui, si elle n’est pas soignée, prendra leurs vies… Plus tôt que tard.

Rien que du très original, n’est-ce pas ? ^^
Et le petit extrait qui va bien, présent également sur la quatrième de couverture.

« Richard saw the point of a sword blade sticking out from between the man’s shoulder blades. He spun back toward Richard after throwing the woman out of the opening, ready to attack. It seemed impossible, but the man looked unaffected by the blade that had impaled him through the chest. 
It was then, in the weak light from the fire pit off to the side, that Richard got his first good look at the killer. 
Three knives were buried up to their brass cross-guards in the man’s chest. Only the handles were showing. Richard saw, too, the broken end of a sword blade jutting out from the center of the man’s chest. The point of that same blade stuck out from the man’s back. 
Richard recognized the knife handles. All three were the style carried by the men of the First File. 
He looked from those blades that should have killed the big man, up into his face. That was when he realized the true horror of the situation, and the reason for the unbearable stench of death. »

Et ceci arrive en août en VO. Fans de la saga, vous savez quoi faire :D

12 juin, 2014 à 11:05 | Commentaires (0) | Permalien


Bilbo le Hobbit

bilboAuteur
J.R.R Tolkien

Genre
Fantasy

Éditeur
Le Livre de Poche

Nombre de pages
444

Année de parution
1937

Synopsis
Bilbo, comme tous les hobbits, est un petit être paisible qui n’aime pas être dérangé quand il est à table. Mais un jour, sa tranquillité est troublée par la venue d’un magicien nommé Gandalf, et de treize nains barbus qui n’ont qu’une idée en tête : récupérer le trésor de leurs ancêtres, volé par Smaug le dragon sur la Montagne Solitaire. Suite à un malentendu, Bilbo se retrouve malgré lui entraîné dans cette périlleuse expédition…

Avis
Le premier roman de Tolkien, à l’origine destiné à ses enfants. Et cela se sent bien dans le style. Les descriptions du Seigneur des Anneaux vous rebutent ? Ici, c’est simple, direct, efficace. Et si l’histoire est peut-être moins profonde que celle du Seigneur des Anneaux (une chasse au trésor, un dragon, des péripéties en vrac), elle n’en est pas moins prenante. Tolkien sait doser ses effets et dévoile son univers de façon alors survolée, mais très intéressante, racontant une légende de ci de là, écrivant (souvent) des chansons, et se permettant même de s’adresser directement au lecteur pour éclairer quelques points.

Il faut en effet noter que, si le roman est écrit à la troisième personne, Tolkien n’hésite pas à utiliser le « je » dans certains cas et se placer comme une sorte d’observateur invisible de la compagnie de Thorïn. L’effet est assez spécial, mais il montre bien le fait que c’était d’abord raconté pour ses enfants. Et pour rester sur le style et l’écriture, pas de descriptions longues, donc, ici. Le ton est léger,enfantin, fonctionnant très bien avec l’humour de Bilbo, qui se retrouve tout de même embarqué dans une grande aventure pas mal contre son gré.

Si l’histoire ne réserve guère de surprises (si ce n’est un certain passage avec Smaug…), on est vite pris dans les péripéties de la fine équipe : des Trolls, des Gobelins, des Wargs, et pas mal de problèmes sont au menu, dont l’apparition d’un personnage bien connu du Seigneur des Anneaux, en plus de Smaug. L’action est effrénée, mais parfaitement dosée, et s’arrête quand il le faut, laissant place à des scènes plus calmes remplies de dialogues. Cela dit, il est dommage que la compagnie soit aussi étoffée (treize Nains, Bilbo, et Gandalf pour une partie de l’aventure), ce qui amène bon nombre de Nains à avoir des rôles plus que secondaires, voire aucune ligne de dialogue pour certains…

Malgré tout, Bilbo le Hobbit reste une belle aventure dépaysante, sans prise de tête, et qui fait très plaisir à lire, d’autant que ça va vite. N’hésitez pas à découvrir l’histoire de Bilbo. Ce n’est peut-être pas le meilleur passage de l’univers de Tolkien, premier roman oblige, mais c’est vraiment un très bon moment d’aventures et de fantasy.

4 juin, 2014 à 14:44 | Commentaires (5) | Permalien


Le Masque de la Mort Rouge

poe-le-masque-de-la-mort-rougeAuteur
Edgar Allan Poe

Genre
Fantastique

Éditeur
Aucun dans ce cas précis. Trouvé en PDF sur le Net [Appartient au domaine public : Edgar Allan Poe est mort en 1849]

Nombre de pages
4 [Nouvelle]

Année de parution
1842

Synopsis
L’épidémie de la Mort Rouge frappe partout et décime la population. Le prince Prospero, avec un millier de ses fidèles, s’isole dans une vieille abbaye et organise une grande orgie…

Avis
Pourquoi une chronique pour une nouvelle de quatre petites pages ? Parce que sur ce minuscule format, Poe réussit à en dire plus que beaucoup sur une vingtaine de pages.
Le Masque de la Mort Rouge est non seulement un modèle d’écriture gothique et fantastique (normal, vu l’auteur, me direz-vous), mais aussi une magnifique allégorie.

Nous nous trouvons là devant une quête d’immortalité. Une vaine quête devant l’inéluctabilité de la mort, marquée par le superficiel et l’arrogance, dans un univers étrange, gothique, si spécifique de Poe.

C’est beau, c’est terrible, c’est mélancolique, c’est le poids de l’inéluctable sur l’Humain, et c’est du grand fantastique.

25 mai, 2014 à 13:28 | Commentaires (0) | Permalien


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