Bienvenue dans un monde d'écriture

Rhianna Pratchett prendra la relève de son père

Rhianna Pratchett prendra la relève de son père dans Actu rhianna_pratchettRhianna Pratchett, fille de l’auteur Terry Pratchett (Les Annales du Disque-Monde) et déjà connue pour son écriture à travers le scénario de jeu vidéo (Beyond Divinity, Mirror’s Edge, Heavenly Sword, le reboot de Tomb Raider…), va désormais avoir un gros poids sur ses épaules.

Son père Terry a annoncé au New Statesman qu’elle avait sa bénédiction pour reprendre les aventures du Disque-Monde après son décès ou son éventuelle incapacité à écrire à cause de son Alzheimer (ce qui le mettrait incroyablement en colère, selon ses propres termes), tout comme Brandon Sanderson fut choisi pour terminer le cycle de La Roue du Temps de Robert Jordan.

Du côté de la série The Watch, basée sur les aventures du guet d’Ankh-Morpork, pas vraiment de nouvelles, si ce n’est que Rhianna, justement, sera productrice et scénariste de la série.

Bref, entre le jeu vidéo et maintenant la littérature et la télévision, le nom de Rhianna Pratchett devrait être assez vite connu d’un grand nombre. Et, au vu de ses précédents travaux, la qualité d’écriture devrait être au rendez-vous.

16 novembre, 2012 à 21:37 | Commentaires (1) | Permalien


Medal of Honor : Warfighter

Medal of Honor : Warfighter dans Autres jeux vidéo warfighterÉditeur
Electronic Arts

Développeur
Danger Close

Genre
FPS/Guerre

Supports
PS3/XBox 360/PC

Date de sortie
25 octobre 2012

PEGI
18+

Synopsis
Le groupe terroriste Abu Sayyef, mené par un homme appelé l’Ecclésiastique, est responsable de divers attentats à travers le monde. Aux côté d’une unité d’élite du Tier 1, c’est à vous que revient le devoir de neutraliser l’Ecclésiastique.

Avis
Autant j’ai bien voulu être gentil avec le précédent (reboot, nouveau contexte, développeur qui cherchait évidemment de nouvelles marques, surtout avec un 3e nom, historique des Medal of Honor en faveur du studio, surtout après le très bon et assez original Medal of Honor Airborne, tout ça aidant à être clément), autant là, ça a bien du mal à passer.
Sérieusement, le précédent était critiquable, mais il faisait bien son boulot d’immersion, le scénario se tenait et n’était pas ouvertement pro-US (avec même un début de critique de la place des officiers), et il n’avait pas encore pour vocation d’en mettre ouvertement plein la vue, malgré quelques scènes épiques tout de même.

Ici, on a, heu… En fait, je ne sais pas trop moi-même comment définir ça…
Ah si, ça y est. Un copier/coller de Call of Duty. En plus beau. Voilà, ça résume tout, c’est un Call of Duty avec un moteur graphique au goût du jour. Entre la jaquette qui met l’accent sur le multi et l’absence quasi totale d’efforts sur la campagne solo, difficile de ne pas voir que le jeu est là surtout pour tenter de faire déserter les serveurs des Call of Duty.

Mais comme je me contrefous du multi et qu’il n’est pour moi qu’une valeur ajoutée et pas le cœur du jeu (autant jouer à un MMO, si on veut se centrer là-dessus), restons sur la campagne solo. Je n’ai d’ailleurs pas mis le pied sur les serveurs multi, de toute façon (absence d’envie et absence de Online Pass pour cause d’achat d’occasion).

Alors, qu’avons-nous sur cette campagne solo au-delà d’un moteur graphique bien exploité ?
Hé bah, heu… Pas grand chose, en fait. Commençons par ce qui est bien.

- Des opérations inspirées de faits réels
- Des tentatives de varier le gameplay qui font du bien (mention aux niveaux en voiture, sans doute les plus marquants du jeu)
- Une IA qui reproduit bien les mouvements réels des unités spéciales
- Un assaut final qui tranche avec le reste du jeu et où la violence devient très dérangeante
- Une mission à travers les yeux d’un terroriste…

Et maintenant, le moins bien.

- …qui est hélas la seule, EA n’a pas eu le cran d’aller plus loin, et qui est le didacticiel
- Des efforts de gameplay qui ne cachent pas la pauvreté de l’ensemble
- Un scénario écrit avec les pieds, incompréhensible sur les deux premiers tiers du jeu, et juste prétexte, disons-le, à casser du terroriste (comprenez : de l’Arabe, comme vous l’aurez deviné au synopsis, je pense)
- Des évènements scriptés et des séquences d’explosions apocalyptiques en rafale (dès le prologue, on se retrouve en plein dans une explosion qui rase facilement tout le port où se déroule la mission…) qui tentent tant bien que mal de cacher le vide du scénario
- Un patriotisme US exacerbé, notamment après la fin du jeu, qui n’est pas loin d’être à vomir

Bref, qu’on cherche un FPS ou un bon jeu de guerre, ce MoH Warfighter n’est pas plus recommandable qu’un Call of Duty. Vous en viendrez à bout parce que ça se joue bien et que ça sait être efficace, mais je doute qu’il ressorte après, à moins d’être accro au multi…
Et comme ce n’est pas mon cas…

Heureusement, on a eu Spec Ops : The Line avant, qui a su élever le niveau de la vision de la guerre dans le jeu vidéo.

7 novembre, 2012 à 19:43 | Commentaires (0) | Permalien


Sherlock Holmes contre Jack l’Éventreur

Sherlock Holmes contre Jack l'Éventreur dans Adaptations jeux vidéo sherlockholmesÉditeur
Focus Home Interactive 

Développeur
Frogwares

Genre
Aventure/Point & Click

Supports
PC/XBox 360

D’après le personnage de Sherlock Holmes, créé par Sir Arthur Conan Doyle

Date de sortie
30 avril 2009 [PC]
19 novembre 2009 [XBox 360]

PEGI
16+

Image de prévisualisation YouTube

 

Synopsis
31 août 1888. Le meurtre de Mary Ann « Polly » Nichols, prostituée de Whitechapel, un quartier pauvre de Londres, fait la une des journaux. Un meurtre qui attire rapidement l’attention de Sherlock Holmes et du docteur John Watson, qui n’imaginent pas encore ce qui les attend à travers la traque du meurtrier…

Avis
Ah, Jack l’Éventreur… L’un des plus grands mystères criminels de tous les temps. Cinq meurtres horribles avérés (peut-être plus, qui n’auraient pas été reliés à lui), des victimes de plus en plus mutilées, des suspects par dizaines, mais aucun coupable. Depuis 1888, Jack l’Éventreur gardera sa véritable identité inconnue et laissera son ombre et son esprit planer, peut-être pour l’éternité, sur le quartier de Whitechapel… Une situation peu appréciable pour Scotland Yard et la justice, mais qui aura permis aux scénaristes et romanciers de se déchaîner sur l’histoire.

L’idée de lui opposer le plus grand détective anglais, à savoir Sherlock Holmes, n’est pas neuve. Et pourquoi se priver, les personnages ayant été contemporains ? Sherlock Holmes contre Jack l’Éventreur fut ainsi d’abord un film de James Hill, tourné en 1965. Apparemment, le film s’éloigne particulièrement de l’affaire réelle et aurait pu se passer de toute mention à Jack sans problème.
Ce n’est pas le cas ici, même si les scénaristes de Frogwares ont fait un certain ménage dans la liste des suspects et certains éléments de l’enquête, sans oublier des décisions formelles, pour les besoins de l’histoire, sur des éléments encore très flous aujourd’hui.

Il en résulte un scénario prenant, bien tourné, qui insère parfaitement la figure fictive de Sherlock Holmes dans la réalité des meurtres de Whitechapel, et cela jusqu’à la séquence finale qui nous explique pourquoi, dans ce contexte, Jack n’a jamais été identifié et arrêté.
Un scénario qui fait la part belle aux énigmes, parfois très retorses, et aux analyses de scènes de crime et autres reconstitutions, droit dans l’esprit du personnage.

Alors, oui, c’est parfois un peu lent, mais c’est le propre de plusieurs représentants de ce genre « pointer/cliquer », c’est pas toujours très chouette visuellement, même à l’époque (à la décharge des développeurs, le développement a apparemment débuté en 2007, pour une sortie en 2009, logique que le moteur ait du mal à suivre par rapport à des productions postérieures) , mais ça n’agresse pas les yeux. Le doublage français est très sympathique, et l’ambiance lourde de Whitechapel parfaitement retranscrite.
Bref, si la technique est parfois un peu faiblarde, elle ne gâche en rien l’expérience de jeu.

Donc, si vous aimez mener l’enquête et si vous aimez Sherlock Holmes, n’hésitez pas, c’est là une très bonne adaptation, sur tous les plans, qui remplira parfaitement son office, sans trahir une seule fois Conan Doyle. Il se permet même de rétablir quelques vérités oubliées à cause des visions par les films et séries, comme le port de la deerskeeter (la célèbre casquette), que Holmes n’a jamais portée dans les livres de Doyle…
Un bon investissement, et pour pas cher, le jeu étant déjà de 2009 =)

25 octobre, 2012 à 18:40 | Commentaires (1) | Permalien


One Piece Pirate Warriors

One Piece Pirate Warriors dans Adaptations jeux vidéo One-Piece-Pirate-WarriorsÉditeur
Namco Bandai et Tecmo Koei

Développeur
Omega Force

Genre
Beat them all

Support
PS3

D’après le manga One Piece, de Eiichiro Oda

Date de sortie
21 septembre 2012

PEGI
12+

Image de prévisualisation YouTube

Synopsis
Partez d’aventure en aventure aux côtés de l’équipage de Monkey D.Luffy, alias le Chapeau de Paille. Revivez toute la première partie du manga culte, jusqu’à la bataille épique de Marineford, dans des niveaux remplis d’ennemis, et avancez dans la quête du One Piece, l’héritage de Gol D.Roger qui fera de son découvreur le Seigneur des Pirates.

Avis
Le premier jeu One Piece sur une console HD, qui utilise, comme Fist of the North Star deux ans plus tôt, la formule des Dynasty Warriors. Ainsi que leur développeur, ce qui n’avait pas été le cas de Fist of the North Star. Alors, ça donne quoi ?
Je vais être direct : One Piece est un beat them all de masse particulièrement bon. Le style Dynasty Warriors va très bien au sujet, et l’expérience de Omega Force rend le tout très fluide, rapide, et nerveux. De plus, la variété des situations (niveaux beat them all « classiques », niveaux « Dynasty Warriors« , combats de boss, QTE, un peu de plate-forme…) permet d’éviter la lassitude, même si on sent vite une certaine redondance inhérente au genre. Qu’importe, couvrir l’histoire de One Piece dans un cel shading avec effet crayonné dans un jeu rapide et nerveux et avec les doublages japonais officiels suffit à passer ce point sous silence.

Côté forme, rien à signaler, donc, mais côté fond, un peu plus. Les modes de jeu sont directement copiés/collés de Fist of the North Star, mais avec moins de contenu.
Le Journal de Bord, par exemple, ne propose que l’aventure de Luffy jusqu’à Marineford. Pour les autres, direction le Journal Annexe qui reprend la même histoire en parallèle de celle de Luffy, et uniquement à partir de l’apparition du personnage. Ce qui mène à des journaux de un ou deux niveaux, pour certains ! On est dans le foutage de gueule complet, là, pour ces personnages.
Fist of the North Star nous proposait, à contrario, plusieurs modes Légende suivant l’histoire du manga, et presque autant de modes Fiction avec des histoires totalement alternatives. Autant dire que One Piece fait rachitique, à côté, malgré l’ajout d’un mode en ligne, qui vous propose juste de jouer les différents niveaux à 2.

C’est bien là LE problème de One Piece Pirate Warriors. Le jeu est beau, bon, nerveux, apte à plaire aux fans, mais il est RADIN ! On a vu les modes de jeu. Maintenant, passons aux personnages jouables. Vous aurez tout l’équipage du Chapeau de Paille (soit Luffy, Zoro, Nami, Chopper, Sanji, Nico Robin, Franky et Brook, sur la période couverte) auxquels on peut rajouter Ace, Barbe Blanche, Jimbei, et Boa Hancock. Et c’est tout. 12 personnages. On aurait aimé voir les méchants jouables (Baggy, Crocodile, et d’autres), par exemple.
Du côté du scénario, c’est bien repris, mais il y a eu des coupes opérées à la hache… On démarre par exemple l’aventure à la rencontre avec Nami, au début de l’arc Baggy. Le tout début passe à la trappe… De même pour plusieurs arcs (Skypiea ? Thriller Bark à l’issue duquel est recruté Brook ? Oubliez).

De « petites » omissions qui font mal, surtout quand on voit la qualité du jeu.
Donc, oui, ça vaut un 7/10, avec un point bonus pour l’univers One Piece qui le mène à 8, mais on ne peut pas s’empêcher d’avoir un peu de déception à chaque fois qu’on lance le jeu en repensant à ce qu’il aurait été avec la première partie complète et plus de contenu à côté de l’histoire.
Au pire, on y aura droit en DLC… Cela dit, vu le succès rien qu’à la sortie japonaise, gageons qu’un épisode 2 est déjà en route et qu’il saura rectifier le tir côté contenu.

3 octobre, 2012 à 19:31 | Commentaires (0) | Permalien


Saint Seiya Les Chevaliers du Zodiaque : La bataille du Sanctuaire

Saint Seiya Les Chevaliers du Zodiaque : La bataille du Sanctuaire dans Adaptations jeux vidéo saintseiyaps3Éditeur
Namco Bandai

Développeur
Dimps

Genre
Beat them all

Support
PS3

D’après le manga Saint Seiya Les Chevaliers du Zodiaque, de Masami Kurumada

Date de sortie
16 mars 2012

PEGI
12+

Image de prévisualisation YouTube

Synopsis
Treize ans plus tôt, en Grèce. Le Grand Pope tente d’assassiner une petite fille tout juste née et désignée comme la réincarnation de la déesse Athéna, à laquelle sont fidèles les 88 Chevaliers. Mais Aiolos, Chevalier d’Or du Sagittaire, contrecarre ses plans et fuit le Sanctuaire avec l’enfant. Mortellement blessé après son combat contre Shura du Capricorne qui tentait de l’arrêter, Aiolos confie l’enfant et son armure à Mitsumasa Kido, dirigeant de la fondation GRAAD.
Aujourd’hui. Cinq Chevaliers de Bronze ont gagné leurs armures et leur statut à l’issue d’un grand tournoi intergalactique. Il est temps pour Saori Kido de reprendre sa place au Sanctuaire et de se faire connaître en tant qu’Athéna.
Mais le Grand Pope n’a pas renoncé à ses plans… Le groupe est accueilli par un tir de Tramy de la Flèche, qui atteint Saori à la poitrine. Les Chevaliers de Bronze n’ont que douze heures pour traverser les douze Maisons d’Or et amener le Grand Pope jusqu’à Saori pour qu’il retire la flèche de Tramy.
Mais les Chevaliers d’Or ne comptent pas les laisser faire sans réagir…

Avis
Ah, Saint Seiya… Le manga culte des années 80, juste derrière Dragon Ball, et qui justifiait autant que celui-ci qu’on se plante sans cesse devant le Club Dorothée pour suivre l’anime, malgré les versions françaises foireuses et la censure de l’époque… Bon, on était des gosses, on s’en foutait encore, à ce moment. Oui, je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître… C’était la grande vague de la japanimation, ce qui allait faire entrer de plein pied la France dans l’amour du manga, et provoquer les peurs de la classe politique.

On découvrait alors les codes du shônen, faits de valeurs fortes, de courage jusqu’au bout, d’abnégation et d’honneur, et s’il y avait bien un shônen qui représentait tout ça, c’était Saint Seiya. Combien de fois se sont-ils relevés de nulle part alors que tout semblait perdu ? Combien de temps ont-ils répété sans cesse leurs serments et valeurs ? Je ne sais pas et je n’ai pas le courage de compter, mais c’était tout simplement épique d’un bout à l’autre.
Malheureusement, les différents jeux sortis à ce jour n’ont jamais vraiment réussi à retranscrire le côté épique du manga. Mais les développeurs semblent avoir été enfin touchés par la grâce d’Athéna !

Car, oui, La Bataille du Sanctuaire, sans être un chef-d’œuvre, est sans aucun doute le meilleur jeu Saint Seiya à ce jour. Oui, ce n’est pas terrible graphiquement (ah, les armures imitation plastique passées au polish…), oui, on se retape encore et toujours la seule partie du Sanctuaire, oui, il a fallu trahir quelques codes et rajouter des éléments HS… Mais pourtant, ça marche pas mal.

Concrètement, le jeu se divise en deux modes (Histoire et Missions) et en deux phases.
Le mode Missions consistant en une série de combats, restons sur le mode Histoire. Ce mode Histoire contient donc LE gros morceau, à savoir tout l’arc du Sanctuaire, du tir de Tramy sur Saori jusqu’à l’ultime combat au temple d’Athéna. Autant dire qu’on met quelques bonnes heures à en faire le tour, surtout que les scènes de l’anime sont bien modélisées avec le moteur du jeu.
Côté gameplay, vous aurez donc du beat them all à l’ancienne entre les maisons, avec soldats du sanctuaire sur la route et mini boss à la fin, sur une ligne bien droite. C’est totalement 80′s, la caméra fixe est chiante si vous vous retrouvez avec des adversaires dans le dos, mais c’est suffisamment rapide et nerveux, surtout avec Seiya ou Ikki, pour être un bon passage de beat them all bien arcade à l’ancienne.

Et après chaque route, vous entrerez dans la Maison d’Or correspondante.
Pour la majeure partie, cela signifiera un combat contre le Chevalier d’Or concerné, parfois découpé en plusieurs phases. Et là, attention, si les phases de beat them all contre les simples soldats sont vraiment faciles, les duels face aux Chevaliers d’Or seront déjà d’un autre calibre, et on retrouvera toute la tension de l’anime. On oublie la règle absurde du « la même technique ne marche pas deux fois sur un même Chevalier », mais à part ça, c’est du bon, même si vous allez spammer de Septième Sens, Rafale de Cosmos, et attaques spéciales en vrac, pouvant aller jusqu’à l’attaque Big Bang.

Et il n’y a pas grand chose de plus à dire, en fait.
Le gameplay montre rapidement ses limites, comme la technique, mais la nervosité de l’ensemble, le respect de l’œuvre, le doublage japonais, les musiques sympathiques, un nombre de personnages assez étoffé, suffisent à rendre le jeu très sympa pour tout fan de Saint Seiya, et le tout est tellement bien mené que, même si ce n’est pas encore LE jeu attendu, ceci est clairement la meilleure déclinaison vidéoludique de la licence.
À réserver toutefois aux fans, à l’image de Fist of the North Star. Les autres trouveront mieux bien facilement, s’ils cherchent juste du beat them all.

Maintenant, on attend la même chose, en mieux techniquement, et qui couvre tout l’anime (histoire d’avoir droit à Asgard aussi). On évitera peut-être les personnages en DLC à 5€ pièce, avec ça.

16 août, 2012 à 9:37 | Commentaires (0) | Permalien


Retour vers le Futur : Le Jeu

Retour vers le Futur : Le Jeu dans Autres jeux vidéo retourverslefuturÉditeur
Deep Silver

Développeur
TellTale Games

Genre
Aventure

Supports
PS3/PC [Épisodes au téléchargement]
PS3/PC/Wii [Épisodes réunis sur un disque]

Date de sortie
Entre mars et août 2011 [Épisodes au téléchargement]
3 mai 2012 [Épisodes réunis sur un disque]

PEGI
16+

Synopsis
14 mai 1986. Doc Brown a disparu depuis plusieurs mois, et la banque finit par faire liquider ses biens.
George McFly s’occupe de la vente pendant que Marty, sachant très bien ce qui est arrivé à Doc, tente de le convaincre de tout arrêter. C’est à ce moment que resurgit la DeLorean, avec Einstein à son bord…

Avis
Attention, critique à peine objective ! Pas étonnant, puisque c’est un fan de la trilogie ciné qui vous parle et qu’il attendait un bon jeu sur la licence depuis 20 ans et les sombres merdes qu’on se tapait sur Myster System. Pour bien comprendre la douleur qu’on l’on subissait alors, nous, jeunes fans des péripéties temporelles de Marty McFly et Emmett Brown, mieux connu sous le nom de Doc, je ne peux que vous conseiller d’aller voir les vidéos du Joueur du Grenier sur les adaptation de Retour vers le Futur II et Retour vers le Futur III

Et donc, cela faisait une bonne vingtaine d’années que l’on attendait au minimum un bon jeu tiré de cette fabuleuse franchise, le quatrième film ayant été enterré très vite par les producteurs, et c’est pas plus mal. Réjouissons-nous car TellTale, le studio référence des pointer/cliquer à licence aujourd’hui, nous a entendus, et nous a livré ce jeu, d’abord en cinq épisodes distincts à télécharger un à un puis, un an après, au bon vieux format disque les réunissant tous, et pour seulement 20€.

Bref, partons donc sur ce nouveau jeu.
Nous sommes donc cette fois dans la première moitié de l’année 1986. Et là, tout fan des films sait ce que ça veut dire : c’est une suite directe à la trilogie, qui se passait à la fin de l’année 1985, pour tout ce qui touchait à l’espace-temps du présent. Donc, en gros, nouveau jeu + épisode 4. Autant dire qu’il valait mieux ne pas se planter, le défi était double. Et il est pour moi admirablement réussi.

Le jeu est donc un bon vieux jeu d’aventures en pointer/cliquer, un style que TellTale maîtrise bien, et qui s’adapte assez aux supports concernés. Autant vous dire tout de suite le gros point qui fâche un peu dans la jouabilité de la version PS3. Sur PC, vous jouez à la souris, à la WiiMote sur Wii, et c’est le joystick droit qui assure la fonction « déplacement du curseur » sur PS3. Jusque-là, tout va bien. Sauf que, si les deux premiers vous font parcourir l’écran tout seul à la recherche des indices et objets cliquables, sur PS3, vous vous contentez de passer de l’un à l’autre. Vous n’avez RIEN à chercher en parcourant l’écran, dans cette version. Pourquoi, ça, je l’ignore, c’est pourtant tout à fait possible de jouer de la même façon avec une manette PlayStation
C’est vraiment le problème de la version PS3, ce côté « recherche » qui devient quasiment inexistant. Mais à part ça, tout est bon.

Bob Gale, scénariste et producteur des films, revient au scénario. La musique des films, jusqu’à la chanson Back in Time, est là. On se centre cette fois sur la vie de Doc, sans oublier pour autant de rencontrer de nouveaux McFly et, évidemment, les inévitables Tannen. On retrouve tout à fait l’humour et l’esprit des films d’un bout à l’autre. Oui, je me suis pas mal marré devant ce jeu. Les énigmes sont parfois assez délicates, sans être insurmontables, d’autant que le jeu vous donne des indices (dont la fréquence en jeu est paramétrable. Pour moi, c’était à 0, j’utilisais vraiment quand je ne voyais pas). Les personnages sont parfaitement reconnaissables. Christopher Lloyd redevient Doc. Michael J.Fox ne double pas Marty, mais s’occupe quand même de deux autres personnages, et son imitateur s’en sort bien pour Marty.

Tout est là, ce jeu, c’est Retour vers le Futur 4, et seule l’explication du retour de la DeLorean peut sembler tirée par les cheveux. Alors, oui, si je voulais être objectif, je dirais que c’est un jeu d’aventures classique et dispensable car peu poussé, mais je suis fan des films, et je dis que ce jeu est alors indispensable à tous ceux qui le sont aussi tant c’est bien fait et tant on oublie ENFIN les affronts qui nous ont été faits il y a une vingtaine d’années !

On aurait juste adoré retrouver le doublage français de Luq Hamet et Pierre Hatet, mais on ne peut pas tout avoir, et ça reste donc de la VOSTFR.

Bref, un jeu indispensable aux fans qui attendaient depuis si longtemps, tout à fait anecdotique pour les autres.

1 juillet, 2012 à 12:45 | Commentaires (2) | Permalien


Batman Arkham City

Batman Arkham City dans Adaptations jeux vidéo Batman-ArkhamCityÉditeur
Square Enix

Développeur
Rocksteady

Genre
Action/Beat them all

Supports
PS3/XBox 360/PC

Date de sortie
20 octobre 2011

PEGI
16+

Synopsis
18 mois après les évènements de l’île d’Arkham… Quincy Sharp, ancien directeur de l’asile, a été élu maire et a lancé le programme Arkham City, un gigantesque établissement pénitentiaire réunissant les détenus de Blackgate et de l’ancien asile, et situé dans le quartier nord de Gotham City.L’endroit a été placé sous la direction du psychiatre Hugo Strange.
Mais il semble qu’il se passe des choses étranges au cœur du complexe… Sans oublier que Strange possède un atout majeur qui en fait le plus terrible adversaire de Batman : il sait que Bruce Wayne et Batman ne font qu’un ! Et quel est ce Protocole 10 qu’il semble avoir mis en place ?
Le Chevalier Noir s’apprête à vivre une nuit encore une fois très éprouvante…

Avis
Je vous avais déjà parlé de Batman Arkham Asylum, une sublime adaptation, pour une fois. Il était donc temps que je vous parle de sa suite. Et je ne vais pas y aller par quatre chemins. Batman Arkham City s’avère encore meilleur que son prédécesseur. Bah oui, quoi, quand on est devant un autre chef-d’œuvre, il faut le dire clairement.

Bref, pourquoi je dis ça, allez-vous demander.
Graphiquement, si le premier était déjà absolument énorme, celui-ci pousse encore un peu plus loin. Pas énormément, certes, mais c’est plus fin, et l’environnement ouvert utilisé nous le prouve encore plus quand on regarde autour de soi.
Globalement, en plus de proposer cette fois un univers ouvert bourré d’annexes, Batman Arkham City fait dans la surenchère de contenu par rapport à l’épisode précédent.

Plus d’énigmes (l’Homme Mystère a cette fois un total de 440 défis pour le Chevalier Noir !!!), plus de personnages qui apparaissent directement dans le jeu (l’Homme Mystère, donc, ainsi que Double Face, Calendar Man, le Pingouin, Solomon Grundy, Catwoman qui est un personnage jouable, et même une rapide apparition de Robin dans l’histoire principale, celui-ci n’étant jouable qu’à travers son DLC de défis ou le DLC La Revanche de Harley Quinn, et encore d’autres), plus de possibilités de mouvements de combat et d’élimination, etc…

L’ensemble nous offre un jeu encore plus complet et meilleur que le premier épisode, auquel on pourra reprocher un scénario principal qui n’est finalement pas très développé et peut-être un peu trop fragmenté par le côté « environnement ouvert », et où le Protocole 10 est assez simple.
Mais ces récriminations s’effacent vite devant l’ambiance toujours aussi incroyable, les grands combats prenants, et le respect poussé de l’univers de Batman. Et surtout, ça s’efface devant la fin !
Une fin qui va vraiment vous faire mal, bien vous estomaquer. Comme moi, vous ne voudrez pas croire que les scénaristes nous aient fait ce coup, et pourtant… Voilà bien, avec ce jeu, ce que j’appelle un final surprenant, qui fera mal à tous les fans tant absolument PERSONNE ne pouvait s’y attendre.
Je ne vous dirai évidemment pas pourquoi, et j’ose espérer que le spoil ne sera pas en commentaire :P En tout cas, s’il y a un élément du scénario à retenir, c’est bien cette fin.

Quant au DLC La Revanche de Harley Quinn, c’est malheureusement une certaine déception
L’idée était séduisante, mais c’est extrêmement court, et Robin, qui devait être mis à l’honneur avec lui, reprend bien vite son statut de faire-valoir, laissant à Batman le plus gros des projecteurs sur le temps qu’il dure. Quant au contenu, il est assez pauvre. Robin se contente de quelques phases de beat them all et d’une d’infiltration, Batman s’offre le reste, y compris un passage dans la zone extérieure de l’aciérie où se passe l’essentiel du DLC.
Bref, un DLC plus sympathique que les cartes de défis parce que c’est lié à l’histoire, mais une déception quand même tant c’est vide et peu scénarisé… Les trophées liés vous demanderont peut-être de le faire deux fois, mais une fois que vous les aurez tous, pas sûr que vous y reveniez, contrairement au jeu principal. Pour 10€, on attendait quand même autre chose, surtout quand on voit ce que proposaient, par exemple, les développeurs des Royaumes d’Amalur à travers leurs deux extensions, chacune à ce tarif et bien plus réfléchies et remplies.

Bon, cela dit, on ne crachera pas sur son ajout avec les DLC de défis dans l’édition Jeu de l’Année du jeu, qui les regroupe tous en plus du jeu de base. Mais si vous avez comme moi l’édition de base sortie fin 2011, je ne sais pas si ça vaut le coup d’investir dedans…

Bref, un très bon jeu avec des défauts très légers face à l’ambiance et au contenu.

1 juillet, 2012 à 11:06 | Commentaires (0) | Permalien


Spec Ops : The Line [Démo]

Spec Ops : The Line [Démo] dans Adaptations jeux vidéo SpecOps-TheLine_PS3_Jaquette_001Un jeu qui avait été annoncé il y a un petit temps et qui avait mystérieusement disparu, avant de revenir sur le devant de la scène. Aujourd’hui, c’est dit, ça sort le 29 juin, et c’est donc disponible en démo jouable.

Et cette nouvelle adaptation de la nouvelle Au Cœur des Ténèbres, de Joseph Conrad, s’annonce juste énorme. Peut-être pas autant que le fabuleux Apocalypse Now de Francis Ford Coppola, bien sûr, mais je sens que ça va changer le registre des jeux d’action mettant en scène des militaires.

Bon, sûrement pas dans la forme, en tout cas.
Le jeu est en effet, de ce côté-là, un TPS (Third Person Shooter) tout ce qu’il y a de plus classique. On avance, on se met à couvert, on tire, on donne des ordres, on récupère armes et munitions, et on a parfois le choix de la méthode pour avancer. Bref, rien que du bien efficace vu et revu de multiples fois depuis les débuts du jeu d’action en 3D.
Non, ce qui peut faire la différence, c’est le fond. D’abord parce qu’on adapte une nouvelle fois Au Cœur des Ténèbres, qui est dans ce qui se fait de mieux sur la folie humaine, et parce que l’ambiance est énorme. Je me suis retrouvé dans l’ambiance de Shellshock, en pleine guerre du Viêt Nam, mais dans le sable de Dubaï à la place des jungles de l’Asie du sud-est.

Le parallèle est évidemment facile (voir le deuxième paragraphe de cet article), mais il est parfaitement justifié, tant c’est oppressant et tant l’ennemi est susceptible de vous tomber dessus à tout moment. Sans oublier que le scénario vous mènera donc dans une guerre civile au cœur de Dubaï, mais sans doute plus complexe qu’elle en a l’air au premier abord, que ce soit à cause des forces en présence (la CIA qui dirige les insurgés d’un côté, une faction indépendante de l’armée US menée par le colonel John Konrad de l’autre) ou des infos que vous trouverez sur place.
Côté graphismes, l’ambiance est parfaitement rendue, entre le soleil qui tape, le jeu d’ombres, et surtout les tempêtes de sable parfaitement rendues. Vous êtes vraiment à Dubaï. Du moins, ce qu’il en reste. Et le trio de la 33e d’infanterie que vous formez avec Adams et Lugo (Walker étant le personnage incarné. Aucun lien avec Chuck Norris, non) est seul au milieu de ce joyeux bordel.

Autant dire que ça risque d’annoncer une lente descente vers la folie pour tout le monde.
On verra le 29 juin si Spec Ops : The Line tient ses promesses et peut prétendre être un Apocalypse Now vidéoludique ;)

30 mai, 2012 à 10:22 | Commentaires (0) | Permalien


Comix Zone

Comix Zone dans Autres jeux vidéo comixzoneEt on commence la « petite » sélection personnelle des jeux vidéo incontournables qui ont marqué l’histoire du média en revenant en 1995, sur MegaDrive.

Car, oui, Comix Zone fait partie pour moi de ces jeux qui, à leur façon, sont incontournables.
En soi, il est un beat them all comme un autre. On avance, on cogne les ennemis, on récupère des bonus, on affronte un boss, et on passe au niveau suivant, où on recommence le cycle.

Rien de bien original, et le jeu sort en fin de vie de la MegaDrive. Autant dire qu’il était promis à l’oubli rapide.
Sauf que…

Si le genre et son traitement sont classiques, l’idée de base, elle, est absolument géniale et carrément impossible à reproduire aujourd’hui.
On incarne donc Sketch Turner, dessinateur de comics, qui voit le méchant de sa création prendre vie, s’incarner dans le monde réel, avant d’enfermer Sketch dans son propre comics, se préparant ainsi à faire déferler son armée sur le monde. Armée qu’il aura au préalable créée en la dessinant avant de lui donner vie. Mais, évidemment, Turner n’est pas décidé à se laisser faire comme ça et va se battre.

Et c’est là que s’exploite tout le potentiel de l’idée de base.
Contrairement aux beat them all classiques de l’époque, on se déplace pas sur une ligne droite, mais sur une planche de bande dessinée, avec ses cases, cadres descriptifs, onomatopées… On est droit dans un comics interactif, que ce soit par le graphisme ou les petits détails de ce genre.
Autre petit détail qui tue, vous verrez parfois la main du méchant à l’écran, qui vient dessiner un ennemi ou un obstacle en direct devant vous. Juste génial, tout comme la possibilité de choisir régulièrement son chemin à travers les cases.

Le jeu ne s’est pas énormément vendu, mais les ventes furent assez honorables, et les joueurs qui, comme moi, sont entrés dans cet univers ne l’ont jamais oublié. Comix Zone est un incontournable de par sa qualité générale et cet hommage permanent au comics, qui reste très agréable aujourd’hui, malgré sa forte difficulté et sa très faible durée de vie pour qui le connaît assez (mais ça, c’est un peu une constante, dans le jeu vidéo des années 80 et 90 ^^).

SEGA a d’ailleurs fait plusieurs portages du jeu après sa sortie MegaDrive, le plus connu étant sa présence dans la SEGA MegaDrive Ultimate Collection, mais on peut aussi le trouver sur PC ou même Game Boy Advance. De quoi se faire connaître à chaque fois de nouveaux joueurs ;)

Pour plus d’infos, la page Wiki du jeu est là, et voici une vidéo du premier niveau, histoire que vous puissiez voir ce que ça donne en action :D

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12 mai, 2012 à 12:17 | Commentaires (0) | Permalien


Du gameplay pour le RPG adapté du Trône de Fer

La sortie du second jeu vidéo de Cyanide adapté du Trône de Fer approche à grands pas. On a eu jusque-là de belles images, quelques vidéos explicatives, ainsi que George R.R Martin pour superviser le scénario, qui se déroule en parallèle du volume 1. Sans oublier l’arrivée de HBO qui a permis à Cyanide d’exploiter le visuel de la série et les acteurs, en sachant que le projet avait débuté bien avant l’adaptation télévisuelle.

Bref, la rédaction du magazine allemand GameStar nous offre cette fois une vidéo de 4 minutes de gameplay. Une vidéo commentée des impressions du testeur mais, évidemment, c’est en allemand et sans sous-titres, désolé :D

Mais bon, on se contentera du visuel :D Je vous laisse avec la vidéo.

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7 mai, 2012 à 12:26 | Commentaires (0) | Permalien


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