The Order : 1886
Développeur
Ready at Dawn
Genre
Action
Support
PS4
Date de sortie
20 février 2015
PEGI
18+
Synopsis
Londres, 1886. L’Ordre, un groupe de chevaliers émérites au service direct de la Reine, est en lutte face à des hybrides lycans qui terrorisent la population. De plus, un mystérieux assassin surnommé Jack l’Éventreur rôde dans les rues de Whitechapel, un groupe rebelle sème le chaos dans la ville. L’Ordre doit agir face aux ennemis de la Couronne. Mais qui sait quels secrets se cachent dans la noirceur londonienne ?…
Avis
Ah, je l’ai attendu, ce jeu. Avec Batman Arkham Knight et Uncharted 4, c’était l’une des 3 raisons principales pour lesquelles il me fallait une PS4 (et d’autres sont venues se greffer, comme Final Fantasy Type-0 HD, Final Fantasy XV, Kingdom Hearts III… Bref…). Pensez donc : une Londres uchronique et steampunk, à laquelle on ajoute du fantastique avec des hybrides loups-garous, et des rapports avec la légende arthurienne. Sérieusement, moi, il ne m’en faut pas plus pour que je dise « Give it to me NOW ! ».
Puis la sortie approche, et les polémiques éclatent « C’est court ! Et encore, c’est la moitié de cinématiques ! » ou « Pas de multi ? C’est nul, j’achète pas ! ».
Comme vous le savez si vous me connaissez un minimum, c’est tout à fait le genre de polémique que je trouve stérile. Long ou pas, multi ou pas, ça ne fait pas la qualité du jeu.
The Order : 1886 nous plonge donc donc une Londres uchronique (le plus simple pour le comprendre est de voir que Jack l’Éventeur sévit déjà, alors qu’on n’entend pas parler de lui avant 1888, dans notre réalité. De même, voir l’équipement dont disposent les chevaliers…), fort bien reproduite. On va d’ailleurs rapidement résumer l’aspect technique du jeu : The Order n’est rien de moins que LA vitrine technologique de la PS4, son plus beau jeu actuellement, avec un niveau de photoréalisme jamais atteint jusqu’à maintenant. Sans oublier que cinématiques et phases de jeu s’enchaînent de façon fluide, sans temps de chargement, et sans différence graphique. Les expressions faciales des personnages sont juste hallucinantes, de même que le travail sur l’ambiance générale.
Bref, le jeu fait cracher la PS4 pour offrir sa plus grosse performance technique à ce jour. Maintenant qu’on a vu la forme, si on voyait le fond ?
The Order se présente comme un jeu d’action classique, au gameplay simple, efficace, vu et revu, mais bien ciselé. On avance, on se met à couvert, on tire/frappe, et on continue comme ça. Il y a bien quelques passages plus infiltration, notamment un sur la fin, mais il ne s’agit, le plus souvent, que de ça. La Vue Noire sera également très utile dans les passages difficiles, puisqu’elle vous permettra de vider rapidement un chargeur d’arme de poing sur un ou plusieurs ennemis sans qu’ils aient le temps de réagir.
Pour l’histoire, rien de bien spécial à signaler non plus. Complots, apparences trompeuses, grands secrets… Tous les classiques sont là. Alors, certes, ce n’est pas très original, mais c’est rudement bien mené, d’autant que la durée de vie du jeu, bien qu’assez courte, permet d’en profiter sans temps morts, ni avoir l’impression qu’on a rajouté des éléments juste pour le remplissage. Disons que, à la façon de Spec Ops : The Line, c’est court, mais intense et sans longueurs. Et c’est bien.
Donc, là, vous allez me dire « Mais pourquoi t’as autant aimé le jeu et tu le défends, si c’est du vu et revu ? ».
Parce que Ready at Dawn n’a jamais prétendu révolutionner le jeu d’action et, surtout, parce que ce jeu a une ambiance à toute épreuve. Le mélange d’uchronie, de steampunk, de fantastique, et de références arthuriennes est absolument parfait, on apprend vite à aimer cet univers, qui reste assez crédible, et les personnages qui en font partie. Et en plus, c’est une toute nouvelle licence, un concept original. Ce qui, dans une période où on prend de plein fouet des suites, remakes et reboots en vrac, autant dans le jeu vidéo que le cinéma, fait quand même un bien fou.
Donc, si vous aimez tous ces points, The Order : 1886 devrait vous faire autant plaisir qu’à moi. Si vous cherchez simplement un jeu d’action… Il peut vous plaire, mais aussi bien vous frustrer, à vous de voir.
On regrettera juste sa fin particulièrement abrupte qui laisse pas mal de choses en suspens, et qui sent très fort la suite ou le DLC extension. Cela dit, si l’efficacité est toujours autant de mise, je suis tout à fait prêt à retrouver cet univers, et je suis tout autant prêt à voir comment le reste du monde existe dans cet univers. Et si on pouvait en savoir plus sur l’Ordre entre ses origines et 1886,ça serait assez sympa également.
Bref, Ready at Dawn a créé ici un univers prenant et intéressant, pour livrer un jeu efficace à défaut d’être original. Et si ça n’en fait pas le jeu du siècle, ça en fait tout de même un bon jeu d’action, tout à fait honorable, et qui fait bien ce qu’on attend de lui.
The Wolf Among Us
Développeur
TellTale Games
Genre
Aventure/Point & Click
Supports
PS3/PS4/PS Vita/Xbox 360/XBox One/PC
D’après le comics Fables, de Bill Willingham
Date de sortie
11 octobre 2013 [1er des 5 épisodes séparés]
4 novembre 2014 [Saison complète en boîte]
PEGI
18+
Synopsis
Bienvenue à Fableville, un quartier de New York où les Fables, les personnages de légendes et de contes de fées, ont élu domicile après avoir quitté l’Ancien Royaume. Pour ne pas attirer l’attention, les Fables dépendent en grande partie des Charmes, qui donnent une apparence humaine à ceux qui n’en ont pas. Mais les Charmes sont chers, et certains n’hésitent pas à défier la loi… Pour eux, une seule destination : la Ferme, loin des Humains et de leur regard.
Le shérif Biby Wolf, connu comme le Grand Méchant Loup, fait ce qu’il peut, sous le commandement d’Ichabod Crane et Blanche Neige, pour faire régner le calme et la loi à Fableville. Jusqu’au jour où une prostituée est assassinée, ce qui va plonger Bigby et Fableville dans une spirale infernale de secrets et de violence…
Avis
Grosse baffe scénaristique. Juste ça. Un parfait mélange de film noir et de fantastique, avec une ambiance incomparable, et aux graphismes parfaitement adaptés au style comics, le tout réhaussé d’une superbe ambiance musicale.
Côté gameplay, c’est un « simple » pointer/cliquer : vous déplacez Bigby, vous avez un curseur à déplacer, vous appuyez sur les touches correspondantes aux actions voulues, et voilà. Les dialogues sont dynamiques, en temps limité, et ont une influence sur le scénario. Quant aux scènes de combat et d’action, elles se font via des QTE. Bref, c’est extrêmement simple à maîtriser, on en fait vite le tour.
The Wolf Among Us est un jeu qui joue d’abord et avant tout sur l’histoire, sur le contrôle que le joueur a dessus, et sur l’ambiance. Et si vous croyez que BioWare vous donne le contrôle sur l’histoire de ses jeux, jouez donc à celui-ci : les embranchements se comptent sans aucun doute par centaines, et tous ont des conséquences à plus ou moins long terme.
Et surtout, il joue sur les personnages. Chacun est marquant, et le joueur passe par diverses émotions à mesure qu’il avance (la fin de l’épisode 1 est un incroyable choc !). Et c’est bien ça qui poussera à finir le jeu : c’est vraiment un grand jeu d’aventure, avec un scénario prenant et des personnages irréprochables. Clairement l’un des indispensables de 2014.
Si vous cherchez un jeu avec un grand scénario, ne cherchez pas plus loin. Si vous voulez de l’action, en revanche, allez voir ailleurs.
PS : Seule la version boîte a les textes français, les épisodes téléchargés sont en anglais intégral, textes et voix (à moins que ça ait été patché depuis la sortie).
La Terre du Milieu : L’Ombre du Mordor
Développeur
Monolith Software
Genre
Action/Aventure
Supports
PS3/PS4/XBox 360/XBox One/PC
D’après l’univers de la Terre du Milieu, créé par J.R.R Tolkien
Date de sortie
3 octobre 2014 [PS4/XBox One/PC]
18 novembre 2014 [PS3/Xbox 360]
PEGI
18+
Synopsis
Le Seigneur des Ténèbres se réveille lentement en Mordor… À la Porte Noire, les Rôdeurs du Gondor observent l’Orodruin, toujours silencieux, craignant son réveil qui marquerait le retour de Sauron. Jusqu’au moment où les Orcs et Uruka-Hai attaquent, avec à leurs côtés les trois Capitaines Noirs du Seigneur Noir : la Tour, le Marteau et, surtout, la Main Noire…
Aucun Rôdeur ne survit à l’assaut. Parmi les victimes, Talion, ainsi que sa femme et son fils. Alors que la Main Noire lui tranche la gorge, un spectre vient se lier à lui. Il est désormais maudit, piégé entre la vie et la mort, et aidé d’un spectre dont il ne sait encore rien.
Débute alors pour le duo forcé un long périple en Mordor, pour la vengeance et la paix de l’âme. Et peut-être même pour l’avenir de la Terre du Milieu…
Avis
Voilà un jeu qui était particulièrement attendu, tant il était prometteur. Et si, à l’arrivée, le résultat peut parfois être un peu mitigé, il est bien un très bon jeu d’action, digne de ses modèles. Digne de sa licence, là… Du point de vue des films, oui, assez. Du point de vue des livres originaux… Nettement moins. Mais on y reviendra sans doute plus tard.
Donc, pour résumer rapidement, L’Ombre du Mordor, c’est un crossover entre le visuel du Seigneur des Anneaux version Peter Jackson, le système de combat d’un Batman Arkham, et les possibilités de mouvement et de combat furtif d’un Assassin’s Creed.
Dit comme ça, ça fait pas envie, hein ? Et pourtant, c’est parfaitement géré, et ça en devient même une association parfaitement naturelle, tant tout ça fonctionne bien ensemble.
Le gameplay est donc parfaitement ciselé et efficace, et tout ça dans un univers assez vaste, beau, et fluide (enfin… Sur PS4, One et PC… Je ferai un point sur les versions PS3/XBox 360à la fin, ayant joué d’abord sur PS3, avant de le racheter sur PS4 avec la console, pour les raisons qui seront évoquées dans ce point final…). Et parcourir le Mordor en tuant de l’Orc, c’est un vrai plaisir.
D’abord, donc, parce que c’est vraiment beau et fin, et ensuite, parce que le gameplay est assez efficace pour que les combats soient un régal, d’autant qu’il y a un léger aspect RPG, permettant de débloquer diverses capacités pour Talion, ainsi que de lui obtenir plus de santé, de concentration, et de flèches.
De plus, certaines compétences sont bloquées par des paliers, à débloquer avec du pouvoir, qui ne s’obtient qu’à travers certaines missions ou avec le meurtres de capitaines Orcs/Uruks (dont les luttes de pouvoir internes donnent accès à diverses missions qui accordent plus de pouvoir qu’un « simple » meurtre).
C’est là qu’intervient le système Nemesis : un capitaine qui vous tue (ou que vous tuez et qui revient quand même) garde en mémoire ce qui s’est passé, et adapte ses dialogues pendant le combat en conséquence. De plus, un capitaine qui vous tue ne met pas fin à la partie (Talion est maudit et immortel, souvenez-vous), mais lance une vague de promotions dans l’armée de Sauron, ainsi que le résultat des missions de lutte de pouvoir non accomplies. Le recrutement des capitaines tombés se fait aussi à mesure que le temps passe, garantissant ainsi la possibilité d’acquérir du pouvoir.
Bref, tout ça fait un Assassin’s Creed sous traitement de testostérone, et c’est diablement efficace.
On ne peut pas en dire autant du scénario…
Si celui-ci est assez sympathique pour être efficace, il n’est rien de plus qu’une banale histoire de vengeance, avec Talion qui remonte l’armée de Sauron des capitaines Uruks jusqu’à leurs chefs de guerre, pour ensuite atteindre les Capitaines Noirs, et libérer le Mordor de leur présence.
Alors, oui, il rajoute quelques éléments intéressants (voire importants) concernant la création de l’Anneau Unique par Sauron, et Gollum fait des apparitions remarquées, mais à part ça, c’est faible, que ce soit par rapport aux films de Jackson ou aux livres de Tolkien, et tout de même assez prévisible. D’autant que la fin est particulièrement abrupte (certains diront même sans doute bâclée, et il est difficile de leur donner tort, tout de même…), et que tout ça ne s’étend que sur 20 petites missions principales.
Bref, l’histoire est loin d’être le fort de L’Ombre du Mordor, qui joue surtout sur son ambiance et son gameplay, et ses infos intéressantes sur les lieux parcourus et les personnages rencontrés dans le Mordor.
Un jeu d’action qui n’est sans doute pas un must have, mais remplit honorablement son contrat et ses promesses, et c’est déjà pas mal, finalement.
On finit donc, comme annoncé, sur un rapide point sur les versions PS3/XBox 360.
J’ai acheté le jeu au départ sur PS3, n’ayant alors pas encore la PS4. Et j’aurais dû attendre. Car, si la version PS4 (et donc, la version XBox One/PC) est magnifique, fluide, et sans problème technique notable, il n’en va pas de même pour la version PS3/360, qui est tout simplement une honte technique !
D’abord, toutes les fonctions réseau ont été coupées (pas de WBPlay, pas de missions Vendetta consistant à venger les joueurs tués par un capitaine…). Ensuite, c’est bourré de bugs en tout genre (personnages figés, Orcs aériens, lag, bugs sonores, Talion incapable de bouger, ce qui bloque tout, sauf l’accès au menu, textures qui mettent des plombes à s’afficher et peuvent disparaître dès que l’objet n’est plus dans votre champ de vision, et j’en passe…).
Bref, un vrai cauchemar technique, bien codé avec les pieds comme il faut, et une version à fuir comme la peste, pour un jeu qui ne s’épanouit vraiment que sur la génération qui débute…
Vous savez ce qu’il vous reste à faire pour bien profiter de l’expérience.
Enemy Front
Développeur
CI Games
Genre
FPS
Supports
PS3/XBox 360/PC
Date de sortie
13 juin 2014
PEGI
18+
Synopsis
Robert Hawkins, journaliste américain, est à Varsovie au côté de la Résistance polonaise. Il diffuse des messages radio et raconte son histoire entre les combats…
Avis
Un FPS qui nous propose de voir la Seconde Guerre Mondiale sous l’angle de la Résistance ? Et dans des environnements ouverts qui laissent le choix entre bourrinage et infiltration ? Quelle bonne idée, n’est-ce pas ? Surtout que, quand même, c’est pas dégueulasse visuellement, on a vu pire, et que le trailer de lancement claque fort.
Sauf que non, en fait… Le jeu propose de bonnes idées, certes, mais guère plus : le traitement ne suit pas. Le syndrome du « J’ai beaucoup d’ambitions, mais pas de moyens, et je maîtrise mal la technique ». Donc, oui, le jeu est sympa à regarder, assez aussi à jouer, mais l’IA est tellement à chier que tout effort de discrétion finira invariablement en énorme fusillade. Et on croise tellement de caisses de munitions que je me demande si les développeurs n’ont pas fini par se dire « Mais on s’emmerde pour quoi, là ? Personne jouera jamais discret, c’est pas du Metal Gear ou du Splinter Cell, qu’on fait ! ».
Donc, l’IA est tellement à chier que vous serez repéré vite fait, mais dans le même temps, elle rend les ennemis tellement stupides qu’ils peuvent arriver à côté de vous sans tirer et, surtout, ne bougeront pas de leur planque en cas de fusillade. Ou vraiment très peu. Du vrai tir aux pigeons.
Et il ne vous reste plus qu’à enchaîner les missions. Ce qui ne sera pas un problème parce que le jeu, au fonal, est loin d’être tout à fait déplaisant.
S’il est regrettable que les développeurs aient eu trop d’ambitions et aient foiré le côté technique sur quelques points (IA, doublage, modélisation des visages…), le jeu n’est pas dénué de rythme et son histoire fonctionne assez bien. Ce n’est certainement pas le jeu du siècle, mais le peu que ça dure occupe bien sans qu’on se sente arnaqué. Enfin, si on joue en mode « Je tire sur tout ce qui bouge », du moins. Et ça aurait quand même pu être bien pire.
À voir d’occasion pas trop cher, quoi. Il ne reste plus qu’à espérer qu’un jour, un bon développeur s’empare de l’idée Seconde Guerre Mondiale + Infiltration, parce que ça a de l’avenir… Mais c’est toujours plus ou moins foiré.
Remember Me
Développeur
Dontnod Entertainment
Genre
Action
Supports
PS3/XBox 360/PC
Date de sortie
7 juin 2013
PEGI
16+
Synopsis
Neo Paris, 2084. Alors que Memorize a la main mise sur les souvenirs de la population mondiale grâce à son système Sensen, la résistance de Edge et ses Erroristes se voit porter un coup presque fatal. L’une des Erroristes, Nilin, réussit à s’évader de la Bastille, mais a vu sa mémoire effacée…
Avis
S’il y a bien un domaine où les Français ont toujours vu leur talent s’épanouir, c’est bien le jeu vidéo. Et Remember Me l’illustre bien, comme le firent pas mal d’autres avant lui.
Certes, le jeu ne sort pas des sentiers battus côté gameplay. C’est un jeu d’action classique et assez couloir, où on tape sur les ennemis, saute un peu partout, et on résout quelques petites énigmes pour avancer. La seule originalité viendra, dans ce domaine, de la possibilité de fabriquer ses propres combos en débloquant des Pressens, qui ont différents effets (puissance de frappe, régénération de santé, accélération de la régénération des pouvoirs spéciaux…).
Bref, rien de méchant pour qui est un minimum habitué au genre. Mais le fait est que c’est très propre, très efficace, sans bugs, et porté par un doublage français assez réussi.
Là où Remember Me est original et réussit à se démarquer de plusieurs jeux du même genre, c’est par son scénario, dont l’écriture a été débutée par Alain Damasio (La Horde du Contrevent), et achevée par Stéphane Beauverger (Le Déchronologue). Damasio s’étant lancé dans son nouveau roman, il n’avait plus le temps de terminer son scénario. Mais bref.
Nous avons donc là une dystopie dont les souvenirs et l’hyperconnectivité sont le cœur. Un sujet d’actu, entre l’essor des réseaux sociaux, ce qu’on y met, la surveillance exercée dessus, et les objets connectés qui arrivent… De plus, on soulève aussi la question de savoir ce qui est acceptable, jusqu’où on peut aller pour ne cause en laquelle on croit. C’est à la fois un combat pour une liberté et une quête personnelle pour Nilin. Et c’est fort bien écrit, même si on regrettera l’inutilité totale de Tommy et Olga, qu’on peut penser importants au départ, et qui ne font que passer dix minutes sur tout le jeu…
Remember Me est donc un jeu d’action efficace, au scénario intelligent qui dévoile ses effets en temps voulu et ne manque pas de révélations surprenantes, même si on reste dans certaines balises de la SF. En tout cas, si vous aimez l’action et la bonne écriture, c’est tout à fait recommandable.
Call of Juarez : Gunslinger
Développeur
TechLand
Genre
FPS
Supports
PS3/XBox 360/PC
Note : Téléchargement uniquement sur les 3 supports
Date de sortie
22 mai 2013
PEGI
16+
Synopsis
Abilene, Kansas, 1910. Un cowboy vieillissant entre dans un saloon. Son nom, Silas Greaves, éveille l’intérêt des quelques clients présents. Il commence alors à raconter son histoire, sa carrière de chasseur de primes, et sa soif de vengeance…
Avis
Un spin off de la série Call of Juarez (vous ne trouverez d’ailleurs que quelques références sur la fin, à travers deux des pépites de vérité à découvrir), proposé uniquement au téléchargement, et à petit prix (15€ seulement). Petit prix, donc, petit jeu ?
Disons-le tout de suite, ce Gunslinger ne se propose nullement de venir faire une révolution dans le FPS ou le western, on est dans du classique dans les deux cas. Classique, oui, mais surtout assez efficace pour tenir en haleine sur les six-sept heures de jeu proposées (sans compter l’Arcade, le mode Duel, et le New Game +).
Envie d’une petite virée dans le Grand Ouest où vous croiserez quelques légendes, comme Billy the Kid, Pat Garrett, Butch Cassidy et Sundance Kid, et le reste de la Horde Sauvage, les frères Dalton (les vrais, hein, Bob, Emmet, et Grat), etc… ? Alors, ce jeu est pour vous.
Dans l’idée, il s’agit d’une simple succession de niveaux où on tire sur tout ce qui bouge jusqu’au boss, qu’on affronte parfois en duel. Des duels assez bien gérés, où l’on devra tout autant faire attention à la position de sa main, à se concentrer sur l’adversaire, et à réagir rapidement quand il met la main à son revolver pour réussir à tirer avant lui.
Alors, qu’est-ce qui fait que c’est bien mené, donc ? Plusieurs petites choses.
D’abord, c’est beau. Vraiment. Les environnements sont magnifiquement reproduits, les jeux d’ombre et de lumière vraiment sympathiques, et le côté cel shading des personnages est vraiment agréable à regarder. Sans oublier les cinématiques qui, si elles sont constituées de plans fixes, ont ce petit côté « vieux film » pas désagréable.
Ensuite, c’est nerveux et rythmé, les moments de calme sont rares et, par extension, l’ennui dans les niveaux aussi. On se cache, on tire, on essaie de trouver la meilleure position possible, tout cela dans les environnements les plus emblématiques du western (la ville, le saloon, les falaises et canyons…).
L’idée de revivre des souvenirs est assez sympathique également. Silas étant en train de discuter avec les autres clients, il n’est pas rare d’avoir tous leurs commentaires en pleine action, et parfois même de revenir en arrière parce qu’un passage nécessite correction ou approfondissement. Original et sympathique, bien que finalement peu exploité.
Le jeu bénéficie de trois modes de jeu (Histoire, Arcade, Duels) et d’un New Game + permettant de recommencer avec tout ce qui a été débloqué. Ce qui est fort intéressant pour son côté RPG (chaque victime rapporte des points plus ou moins importants selon les circonstances et le combo) et les trois arbres de compétences associés au pistolero, au trappeur, et au ranger.
De même, il existe 54 pépites de vérité à découvrir, pour avoir accès à différentes anecdotes sur le Far West.
Quant à l’histoire, si elle n’est pas originale, elle a le mérite d’être efficace, même si beaucoup en verront le twist final avant la fin ^^ On notera que le jeu dispose de deux fins selon le choix que vous faites à l’épilogue.
Donc, Call of Juarez : Gunslinger n’est pas plus court que bon nombre de FPS qui ont droit à une sortie boîte, est assez soigné, et se révèle vite très efficace et très jouable, pour seulement 15€. Un bon moment à passer pour pas cher pour tout amateur de western.
Si c’est fait sans génie et sans la prétention de vouloir atteindre le sublime de Red Dead Redemption, c’est fait avec assez de talent et de soin pour justifier l’achat. Et c’est déjà pas mal
Beyond : Two Souls [Démo]
Alors que Beyond : Two Souls, le prochain jeu de Quantic Dream, sous la houlette de David Cage, sort le 9 octobre, une démo jouable est à disposition depuis le 2 sur le PS Store.
Et on va faire dans le simple pour résumer l’expérience. Vous avez aimé Fahrenheit ? Heavy Rain ? Donc, vous aimez le style de David Cage et ce gameplay fait uniquement de cinématiques et de QTE ? Alors, vous aimerez Beyond. Pour les autres, faites comme d’habitude : passez votre chemin tout de suite ! Car Beyond reprend exactement le même gameplay.
Autant dire que, comme Cage avec ses jeux, je m’attache à prêcher des convertis, là, moi le premier…
Donc, dans Beyond, vous retrouverez Ellen Page et Willem Dafoe. Oui, déjà, ça vous pose la classe du projet, hein. Donc, on nous propose cette fois de suivre la vie de Jodie, une jeune femme dotée de pouvoirs étranges. Ou plutôt liée à un esprit, Aiden, qui lui accorde ces pouvoirs.
Comme d’habitude, le jeu reste un modèle de graphismes et de mise en scène, et j’imagine que l’histoire a de nouveau bénéficié d’un certain soin.
Donc, pour le reste, c’est du QTE en permanence, en passant de Jodie à Aiden selon que la situation nécessite d’avancer ou de lancer un peu d’action. Les amateurs de Heavy Rain seront en terrain connu, rien n’a changé, excepté un détail : quand l’action ralentit, il faut orienter le joystick droit dans la même direction que le mouvement de Jodie. Mais à part ça, tout est toujours indiqué à l’écran, avec les mêmes codes, comme le carré qui indique qu’on doit maintenir la touche indiquée.
Le jeu s’annonce, à part ça, assez intense dans son déroulement. Le seul problème étant, finalement, ce parti pris dans le gameplay qui continuera de diviser et ne plaira qu’à ceux qui ont déjà accroché aux précédents jeux du studio. Ou éventuellement à ceux qui ne les connaissent pas encore.
Mais si vous êtes de ceux qui vouent David Cage aux Gémonies pour sa façon de voir le jeu vidéo, il ne fera qu’en rajouter une couche dans vos griefs.
Et on rappelle que Beyond : Two Souls sort le 9 octobre en exclusivité sur PS3.
Crackdown
Développeur
RealTime Worlds
Genre
Action
Support
XBox 360
Date de sortie
23 février 2007
PEGI
18+
Synopsis
Vous êtes un Agent. Un super soldat d’élite plus fort, plus précis, plus rapide, plus agile qu’un agent humain, au service de l’Agence.
Votre mission consiste à nettoyer la ville de Pacific City des trois gangs qui la gangrènent. Deux mots suffisent à la résumer : localiser et tuer. Choisissez vos armes et semez le chaos parmi les criminels.
Avis
J’en ai vu, des trucs douteux, dans ma vie, mais ça… Oui, ça, je crois que ça mérite une place d’honneur tant ça pue l’idéologie plus que douteuse et même carrément bien fasciste ! Mais on reviendra sur le fond plus tard, voyons d’abord la forme. Juste histoire de remplir mon quota de trucs sympathiques à raconter, parce que quand je vais m’attaquer au fond, ça marchera nettement moins.
Alors, qu’est-ce qui est bien dans Crackdown ?
* Les graphismes. En gardant bien à l’esprit que c’est sorti en 2007, ça reste quand même assez agréable à l’œil grâce à son côté cel shading/comics pas mal fait.
* Le système d’évolution. Bah oui, un petit côté RPG, même très simple (utilisation d’armes = expérience en armes à feu, utilisation d’explosifs = expérience en explosifs…), c’est jamais désagréable.
* Le fun immédiat et la fluidité de l’ensemble. Oui, c’est assez fun avec cette action bien menée, c’est très fluide, sans ralentissements, même avec beaucoup de monde à l’écran.
* Localiser ses cibles. Exploration forcée, mais c’est sympa, quand même, plutôt que de tout avoir sur un plateau.
Et maintenant, en restant dans le côté technique, qu’est-ce qui ne va pas ?
* Accent sur la coopération et absence de scénario. Le background que j’ai mis dans le synopsis et développé dans la cinématique d’intro sera tout ce qui tiendra lieu de scénario. Oui, un post it, quoi.
* Peu de contenu de base et beaucoup de DLC. Hors du « scénario », vous aurez donc à découvrir des orbes cachés et des orbes d’agilité, sans oublier des courses. Et c’est tout. Maigre, hein ? Quant au reste que vous verrez sur votre carte, ça passera, comme quelques véhicules, par la case DLC. Oui, déjà en 2007…
Et soulignons aussi que le savant « controversé » se tient de manière fort prévisible parmi les méchants. Fort prévisible parce que, vu le chara design et les expériences qu’il mène, je vois pas comment on aurait pu faire plus dans le cliché « savant fou ancien nazi sans limites ni éthique ».
Mais tout ça n’est encore rien et aurait même pu me permettre d’être indulgent si c’était un petit jeu d’action fun sans prétention. Sauf que c’est autrement plus pernicieux.
Je suis persuadé que le « scénario » de ce truc a été écrit par des fascistes.
On commence avec le super agent qui tire sur tout ce qui bouge. Pas de preuves, pas d’arrestation, on localise, on bute, et tant pis pour la loi, sauf si vous vous en prenez aux forces de police. Oui, évidemment. Ce qui mène à un petit truc bien marrant… Les dossiers, au départ, sont vides, aucune info, rien. Et quand vous localisez un lieutenant, c’est tout juste si on vous donne pas sa biographie de A à Z. Marrant, quand même, comme l’Agence est rapide à collecter des infos juste à temps
Bref, ça part déjà pas mal dans l’idée d’un certain contrôle totalitaire de la loi toute puissante et qui passe par-dessus les droits de tout le monde.
Mais ce qui m’a vraiment achevé, c’est la fin. Après avoir achevé le dernier chef de gang, vous avez droit aux félicitations d’usage, au blabla selon laquelle la ville est pacifiée, et surtout, on vous dit, en gros « Ah, mais au fait, vous savez qui tirait les ficelles et fournissait les gangs ? ».
Bon, là, vous vous dites « Non, je sais pas, mais balance, qu’on s’en occupe ». Après tout, que ça soit finalement un peu plus complexe que prévu, pourquoi pas ? Sauf que ce quelqu’un, c’était l’Agence. Oui, parfaitement. Oui, je spoile comme un troll et je m’en fous, parce que là, ça atteint un tel sommet d’idéologie douteuse et puante qu’il vaut mieux le savoir tout de suite.
Et voici la justification, absolument épique, citée au mot près : la population devait connaître l’anarchie la plus débridée pour accepter le contrôle le plus total. Avant qu’on nous dise que Pacific City n’était qu’un début. Je sais pas pour vous, mais moi, j’appelle ça un régime totalitaire fasciste. Et ça s’arrête là-dessus.
Non, ne cherchez pas, il n’y a rien d’autre à faire. Pas de rébellion, pas d’acte désespéré pour dire que les défenseurs de la loi ne sont pas au-dessus d’elle, juste cette justification absolument énorme pour dire, en gros, qu’il serait temps d’instaurer Big Brother et les commandos de la mort pour stopper les criminels !
On va sûrement me dire que je m’énerve pour rien, que ce n’est qu’un jeu, etc, mais non, justement. Sous prétexte de flemmardise scénaristique, les scénaristes ont réussi à faire passer, mine de rien, sans que personne ne réagisse vraiment, toute une idéologie de contrôle totalitaire. C’est clairement ce qu’il y a de PIRE dans ce jeu !
Déjà qu’il n’est pas hautement recommandable parce que vraiment pas poussé, il suffit de rajouter ça pour comprendre qu’il peut même être limite dangereux pour le cerveau de certaines personnes.
Allez, hop, poubelle.
Metal Gear Rising : Revengeance
Développeurs
Kojima Productions/Platinum Games
Genre
Beat Them All
Supports
PS3/XBox 360
Date de sortie
21 février 2013
PEGI
18+
Synopsis
Quatre ans après les évènements de Metal Gear Solid 4 et la fin des Patriotes. Raiden appartient à la société Maverick et protège un politicien, M’Nami, en Afrique. Mais une attaque de cyborgs de la société Desperado coûte la vie à M’Nami et manque de rajouter Raiden à la liste des victimes. Son enquête pour savoir ce qui se cache derrière ce meurtre le mènera plus loin que ce qu’il imaginait…
Avis
Un développement tumultueux pour ce spin off de Metal Gear centré sur Raiden. Le titre a changé, l’histoire a changé, le développeur a changé alors qu’on parlait d’annulation, bref, ça ne partait pas sous les meilleurs auspices, d’autant qu’il s’agit ici d’un jeu d’action au sabre et non d’un jeu d’infiltration (celle-ci se limitant à quelques objets clin d’œil aux grands classiques de la saga, à commencer par le carton).
Donc, sur ce, que ce vaut ce Metal Gear Rising : Revengeance ? Hé bien, ça vaut assez le coup, que ce soit pour Metal Gear ou pour le jeu pris seul. Car, oui, si le jeu n’est pas orienté infiltration (et vu ce qu’il était advenu de Raiden de Metal Gear Solid 2 à Metal Gear Solid 4, ça se comprend), il reste néanmoins particulièrement fidèle à l’essence de la saga, avec complots, scènes cinématiques imposantes, et philo en prime (logique, Kojima Productions étant resté sur le scénario et les scènes cinématiques). Donc, à moins d’être un pur intégriste de l’infiltration ou de vouloir un jeu qui vous occupera une douzaine d’heures (durée de vie de ce Rising : 5-6 heures pour une seule partie, bien plus si vous voulez le plier à fond en personnalisant Raiden et en faisant toutes les difficultés), aucune raison de crier au scandale côté scénario (si ce n’est l’inévitable survol des thèmes).
Pour le reste, il faut être un minimum amateur de beat them all, parce que c’est donc, en très gros, 5-6 heures de jeu passées à découper tout ce qui passera à portée de votre sabre en petits morceaux, en jouant parfois les vampires cyborgs pour vous régénérer à coups de Zandatsu (comprendre absorber la substance « vitale » des autres cyborgs pour régénérer la vôtre et l’énergie de votre katana).
Mais c’est aussi un véritable film de samouraïs futuriste. Les héros qui se battent à coups de sabre, l’honneur et la loyauté, l’interprétation d’un code d’honneur, la morale des personnages, l’inévitable duel honorifique à mort au coucher du soleil, la notion de sacrifice, tout y passe. Vous remettez ça dans le Japon féodal, en virant les quelques moments de comique WTF que Kojima apprécie tant, et il y a des chances que Kurosawa n’aurait pas renié l’histoire développée ici.
Un gros melting pot d’influences qui, sans qu’on sache trop comment, fonctionne parfaitement bien. Vous voulez les idées d’un Metal Gear ? Elles sont là, ce sera juste à vous de les développer encore plus. Vous voulez de l’action bourrine digne d’un God of War ? C’est là aussi. Vous retrouver devant un bon vieux film de chambara ? C’est fait. Des clins d’œil aux précédents épisodes et une continuité maintenue ? On est dedans.
On rajoute une bande son nerveuse, un moteur graphique qui tient pas trop mal la route malgré très peu d’évolution depuis Metal Gear Solid 4, et on tient là un beat them all d’assez belle classe, à défaut d’être un chef-d’œuvre. En clair, on se défoule bien en réfléchissant un minimum, et dans une belle ambiance nostalgique malgré la forme futuriste. Peut-être pas un must have, mais vraiment à au moins essayer.
Dragon Age, tome 1 : Le Trône Volé
Auteur
David Gaider
Genre
Fantasy
Éditeur
Milady
Nombre de pages
448
Année de parution
2009
Synopsis
Lorsque la bien-aimée Reine Rebelle est assassinée, son fils Maric entreprend de la venger. La nation de Férélden, qui avait jadis prospéré sous le règne de sa famille, souffre désormais sous le joug cruel des envahisseurs orlésians.
Maric devient bientôt le chef de l’armée rebelle déterminée à arracher Férélden des mains d’un tyran étranger. Seulement aidé de deux vrais alliés – le taciturne hors-la-loi Loghain et la magnifique guerrière Dame Rowan – le Prince Maric doit accomplir son destin et se jeter dans la bataille afin de reconquérir le trône volé.
Avis
Les jeux vidéo Dragon Age sont parmi les plus appréciés du genre RPG grâce au savoir-faire de BioWare, notamment sur le scénario et son traitement. On pouvait donc s’attendre à ce que ce tome 1 d’une trilogie de romans nous racontant l’histoire du roi Maric, évoquée dans les jeux, soit à la hauteur, d’autant que cette trilogie (dont seul ce tome 1 existe en français) est signée du scénariste principal de Dragon Age, déjà à l’œuvre sur Baldur’s Gate et d’autres…
Malheureusement, on déchante vite. En effet, si Gaider est sans doute un bon scénariste parmi d’autres dans les équipes de BioWare, il s’avère rapidement qu’il est nettement moins doué quand il part à l’aventure du roman en solitaire.
Évacuons le suspense de suite. Le principal intérêt de ce tome 1, qui se lit d’ailleurs sans problème tout seul, est bien de dévoiler le passé de Maric, Rowan et Loghain. Passé cela, l’univers de Dragon Age, et une efficacité toute relative, l’amateur déjà assez bien rodé de fantasy aura du mal à ne pas sortir le facepalm à chaque chapitre.
Le Trône Volé est en effet la meilleure définition du mot « cliché ». Un véritable annuaire du domaine en fantasy.
Vous voulez une trahison en guise d’élément déclencheur ? Un prince qui ne sait rien faire au départ ? Une bromance bien virile à base de « je te hais à l’origine, mais on finit quand même les meilleurs amis du monde entier jusqu’à la mort » ? Un triangle (voire quatuor) amoureux ? Un agent double qui fianlement triple par que les gentils, ils sont sympas, finalement ? Quelques Deus ex Machina quand les héros sont au plus mal ? Une virée dans des souterrains bourrés d’araignées géantes ? Un méchant tellement méchant qu’il se sent forcé de tuer au moins un type par jour et de planter des têtes à sa porte pour étaler son sadisme ? Et d’autres choses encore, comme la soif de pouvoir à venir ?
Vous avez tout ça là-dedans ! Si.
Un défilé de clichés plus ou moins irritants, englués dans un style (enfin, une traduction) assez plat, et avec quelques répétitions. Sans oublier, pour ceux qui connaissent les jeux, les termes spécifiques à Dragon Age traduits d’une façon tout à fait différente (Iarl devient Arl, Tiern devient Teyrn, les Tréfonds deviennent les Routes Profondes, etc…).
Le Trône Volé est donc finalement une série B sans grande prétention, si ce n’est nous raconter l’histoire de Maric, qui aura bien du mal à convaincre les amateurs un minimum éclairés de fantasy. Cela dit, il peut être un bon premier pas pour une introduction en douceur au genre.