Bienvenue dans un monde d'écriture

À la Croisée des Mondes, tome 1 : Les Royaumes du Nord

A la Croisee des mondesAuteur
Philip Pullman

Genre
Fantasy/Fantastique

Éditeur
Gallimard

Nombre de pages
329

Année de parution
1998

Synopsis
Élevée par les vieilles barbes du Jordan College à Oxford, la jeune Lyra ne pense qu’à faire les quatre cents coups avec son ami Roger, le garçon des cuisines, et rêve secrètement de suivre son oncle, le ténébreux Lord Asriel, vers les royaumes du Nord. L’aventure la rattrape plus tôt que prévu, alors que Roger disparaît, probablement enlevé par les mystérieux Enfourneurs.

Avis
Que voilà un beau souffle d’aventure, avec une héroïne bien jeune, mais déjà forte tête et avec un assez sale caractère. L’univers offre une lecture alternative intéressante de notre monde, ainsi que de grands moments de bravoure. Pullman sait nous immerger dans son monde et son histoire ne manque ni de rythme ni de questions, offrant également au passage un final qui retourne le cerveau et redistribue les cartes pour la suite de la trilogie.

Les personnages sont attachants, même si parfois un peu caricaturaux, et les différentes intrigues politiques présagent du meilleur.

De plus, l’action ne manque pas et Pullman livre même un passage assez violent par rapport au reste de l’histoire. Bon, petit bémol toutefois sur les personnages : tout le monde est exactement ce qu’il semble être, et Lyra les croit sur parole sans se poser de questions, quelle que soit la révélation. Heureusement pour elle que personne ne lui ment et qu’un personnage apparemment gentil l’est bel et bien. Je sais, c’est de la jeunesse, mais quand même…

Mais bon, ce petit point mis à part, le roman est agréable et prenant et réserve de bons moments de lecture. Hautement recommandable, donc.

13 août, 2015 à 19:16 | Commentaires (0) | Permalien


Les aventures de Richard et Kahlan continuent !

Terrygoodkind-newAllez, les innocents et les naïfs, vous qui pensiez que le dernier tome en date de L’Épée de Vérité serait le tout dernier et que Goodkind dirait adieu à ses personnages, levez la main ! Ne vous cachez pas, on sait que vous y avez cru, et on ne pourrait pas vous en vouloir.

Mais, après un cycle de 11 tomes et une trilogie qui suit directement ce cycle (et je ne parle pas des préquelles et du thriller, qui utilisent d’autres personnages, en étant directement liés), il semble bien que Goodkind n’en ait pas assez de mettre Richard et Kahlan dans la merde.

En effet, le roman Warheart vient de faire son apparition sur le site de son éditeur. Et il semblerait qu’il appartienne bien à la série des deux susnommés, selon ce site. Inutile donc d’espérer en apprendre plus sur l’univers en dehors de ce couple définitivement maudit par son auteur.
Et c’est bien, avec une sortie apparemment prévue pour la fin de l’année 2015, la seule information qu’on aura sur ce livre. Pas la moindre trace d’un résumé ou d’autre chose, on devra se contenter de la mention de Richard et Kahlan.

Il ne reste plus guère qu’à espérer que ce soit le point final à la saga, mais j’ai des doutes à ce sujet… Je prédis donc que le Sourcier et la Mère Inquisitrice vont subir le sadisme de leur créateur encore quelques temps. Mais je peux me tromper.

Une bonne nouvelle pour les fans, en tout cas. Il ne reste plus qu’à attendre ça.

23 décembre, 2014 à 19:53 | Commentaires (0) | Permalien


La Tour Sombre, tome 4 : Magie et Cristal

258198-gfAuteur
Stephen King

Genre
Fantastique/Fantasy/Western

Éditeur
J’Ai Lu

Nombre de pages
862

Année de parution
1998

La Tour Sombre, tome 1 : Le Pistolero
La Tour Sombre, tome 2 : Les Trois Cartes
La Tour Sombre, tome 3 : Terres Perdues

Synopsis
Prisonniers de Blaine, le monorail fou lancé à pleine vitesse, Roland et ses amis filent vers leur destin et, espèrent-ils, la Tour Sombre, leur but ultime. Les épreuves ne font pourtant que commencer pour eux, puisqu’ils devront déjouer les pièges du train infernal pour affronter le Mal aux multiples visages – jusque dans leurs souvenirs et leurs rêves, peuplés de signes et de messages qu’ils sont bien en mal de déchiffrer. Ils savent désormais qu’ils doivent protéger la Rose, réceptacle de tout ce que le monde compte encore de magique et de pur, et combattre l’odieux Roi Cramoisi. Les pistoleros ne sont pas au bout de leurs peines…

Avis
Le long voyage vers la Tour Sombre continue pour le ka-tet de Roland de Gilead. Mais, au-delà des dangers qui attendent Roland, Susannah, Eddie, Jake et Ote sur le chemin, il y a une chose qui doit être faite rapidement : Roland doit exorciser son passé.

Si l’on a déjà eu de vagues allusions à un passé dramatique et à Susan, c’est avec ce tome 4 que tout sera expliqué. Le début reprend où le tome 3 s’arrêtait, la fin nous dévoile enfin celui qui tire les ficelles derrière toute l’histoire de Roland, et le reste est l’histoire de ce qui s’est passé à Mejis, quand Roland avait 14 ans, et comment il est devenu le Pistolero désabusé que l’on connaît…
Et je vous préviens tout de suite : si vous trouvez George R.R Martin sadique, King n’est pas mieux dans ce tome 4 de sa saga. Il est peut-être même encore pire !

Un western teinté de fantasy, ça ne se refuse pas. Mais chez King, ça veut dire multiplier les situations désespérées et les descentes aux enfers. Et l’amour de Roland Deschain de Gilead et Susan Delgado sera le signal pour le ka de se déchaîner sur la petite Baronnie de Mejis…
Tous les codes du western seront ici convoqués, des saloons mal famés aux rues poussiéreuses, en passant par les mercenaires hispaniques, les canyons, et les revolvers qui parlent pour leurs propriétaires. Mais on y trouvera aussi la magie et la fantasy, notamment via Rhéa… La sorcière du Cöos. Celle dont l’ombre plane tout le long du tome sur les personnages, et qui a une grande importance dans ce qu’affrontera Roland par la suite dans sa quête…

Car l’histoire que raconte Roland n’a pas juste vocation à nous conter son histoire, à exorciser le passé. Le final nous révèle, en plus du personnage qui semble tirer les ficelles, à quel point tout est lié, à quel point le ka est puissant et balaie les personnages dans son cyclone.
Oh, certes, c’est parfois un peu plus long et lent que les trois précédents tomes, mais cette coupure fait du bien et s’insère finalement parfaitement dans le découpage de la saga, qu’on peut résumer de la façon suivante…

Tome 1 > Roland affronte l’Homme en Noir et obtient des réponses… Et d’autres questions.
Tome 2 > Roland constitue son ka-tet et nous présente son univers.
Tome 3 > Le voyage vers la Tour débute.
Tome 4 > Où il nous est expliqué les origines de Roland et de sa quête…

Ce tome 4 n’en demeure pas moins un très bon passage, d’autant qu’il s’agit, au minimum, d’un excellent western, avec son lot de charges et de revolvers, et son final apocalyptique. Si vous aimez le genre, vous serez assurés de passer un assez bon moment. Dans le cas contraire, vous aurez sans doute en effet un peu plus de mal à rentrer dans les détails de ce chapitre de l’histoire de Roland.

18 novembre, 2014 à 21:31 | Commentaires (1) | Permalien


Les Chroniques du Kendwar : le site/blog

Voilà, donc, pour ceux qui ne seraient pas encore au courant, j’ai enfin créé un nouveau site (enfin, un blog, plutôt) entièrement consacré aux Chroniques du Kendwar. Anciennement connues ici et ailleurs sous le nom des Messagers de la Mort. Tout a changé parce que j’ai pensé que ça serait intéressant d’explorer l’ensemble des terres et de leur histoire, plutôt que rester concentré sur la seule saga des Messagers.

Il fallait bien quelque chose pour pouvoir noter les diverses idées, les bases du monde, et j’en passe. Et ça passera donc par Les Chroniques du Kendwar. La majeure partie de ce que j’ai à dire sur le sujet passera donc désormais par ce blog. Il y aura toujours quelques petites choses ici, notamment des extraits, mais c’est là-bas que vous en trouverez le plus: des infos sur les races, le monde, les lieux, les mythes et légendes, des cartes, etc…

Bref, je vous y attends :D

PS : Le lien est aussi dans la colonne de liens, au cas où.

26 octobre, 2014 à 18:39 | Commentaires (0) | Permalien


Shadowland adapté en série ?

shadowlandDavid S.Goyer est décidément un homme très occupé. Après être devenu un expert du scénario d’adaptation DC (la trilogie Batman de Nolan, c’est lui. Man of Steel, c’est lui aussi. Constantine ? Pas mieux), le voilà qui s’attaque à faire de Shadowland, de Peter Straub, un scénario pour une série télé pour NBC, tout comme Constantine.

Le projet n’en est donc qu’à ses débuts, et il s’agit d’une écriture conjointe avec Jack Thorne, scénariste britannique. Qui est lui-même actuellement occupé à faire du Sandman de Neil Gaiman un film pour la Warner.

Le mélange fantasy/horreur fonctionnera-t-il autant àla télé qu’avec les mots ? Il va falloir attendre de voir le résultat. En espérant évidemment que la série se développe au-delà de l’écriture.

Et par ici pour le rapide résumé du roman :
En arrivant à Shadowland, le Royaume des Ombres, pour être initié à la magie, Tom et Del pensaient apprendre quelques tours de cartes ou le numéro du lapin ou de la colombe. 
Mais Collins, le Magicien, a d’autres desseins : Tom est doté de pouvoirs exceptionnels et c’est lui qui sera son successeur, le nouveau Roi des Ombres. Tom se sent soudain envahi d’une terreur irraisonnée lorsque ses visions hideuses de bébés embrochés sur des piques ou de garçons crucifiés se révèlent plus que de simples hallucinations. 
Et si Collins n’était pas le brave homme qu’il prétend ? Si, pour être magicien, il fallait exploiter ses fantasmes les plus profonds, apprendre la haine ?

20 octobre, 2014 à 17:58 | Commentaires (0) | Permalien


La Tour Sombre Tome 3 Terres Perdues

tour_sombre_terres_perdues_1303041607Auteur
Stephen King

Genre
Fantastique/Fantasy/Science-Fiction

Éditeur
J’Ai Lu

Nombre de pages
346

Année de parution
1991

La Tour Sombre, tome 1 : Le Pistolero
La Tour Sombre, tome 2 : Les Trois Cartes

Synopsis
Roland de Gilead et ses compagnons Eddie et Susannah poursuivent leur chemin en direction des Terres Perdues, nouvelle étape vers la Tour Sombre. Or le Pistolero perdra l’esprit s’il ne sauve pas Jake, ce garçon qu’il a déjà trahi mais qu’il n’oublie pas. Comment le ramener vers l’Entre-Deux-Mondes aride et périlleux dans lequel ils cheminent ? II existe peut-être une clé à cette énigme, une clé que seul Eddie peut façonner… II leur faudra dès lors traverser Lud, cité livrée au chaos, et affronter Blaine, le monorail fou, dont ils devront déjouer les pièges, au risque d’y perdre la vie… et d’échouer dans cette quête devenue leur raison d’être.

Avis
Une ambiance western imparable, du gros fantastique, une quête digne des grandes épopées fantasy, et des références multiples à la culture populaire cinéma/musique/littérature. Voilà ce que propose La Tour Sombre. Du moins, en très gros.

Parce que la quête de Roland, c’est bien plus que ça. C’est le sens même de sa vie, sa raison d’exister. Son ka. Et il est prêt à tout pour l’atteindre. Nous retrouvons nos héros là où le tome 2 les avait laissés, prêts à continuer d’avancer. Mais Roland a un problème à régler, un problème qui peut détruire sa vie comme le ka-tet qu’il forme avec Eddie et Susannah. Mais le plus gros défi viendra de Lud, ville fantôme sur laquelle veut régner le terrible Homme Tic-Tac…

Stephen King nous plonge encore plus profondément dans son imagination débordante et un univers plus que prenant. On retrouve son style simple et percutant, son amour des objets maudits/possédés, et sa capacité à imaginer des personnages absolument horribles (physiquement et/ou psychologiquement). Impossible d’abandonner une telle quête, on veut toujours savoir ce que cache la page suivante. Et il y a cet invité spécial à la fin…

Plus la quête avance, plus la Tour semble s’éloigner sous les péripéties qui mènent à elle. Et plus on se demande ce que King peut encore nous réserver comme surprises. Avec l’épilogue de ce tome 3, elles s’annoncent énormes pour le tome 4. La marche du Pistolero est encore loin d’être finie, et c’est un plaisir de le suivre à chaque volume. Attention, chaque petit détail peut être important, désormais… ;)

17 juillet, 2014 à 10:48 | Commentaires (1) | Permalien


Un nouveau livre dans l’univers de L’Épée de Vérité !

10273544_10152071363466822_3910792630774369830_nRichard n’aura décidément JAMAIS un moment tranquille, il faudra toujours que quelque chose lui tombe sur la gueule ! On part donc dans une nouvelle histoire de L’Épée de Vérité, mettant en scène Richard et Kahlan face à une grande menace, comme le résume le synopsis.

From the far reaches of the D’Haran Empire, Bishop Hannis Arc and the ancient Emperor Sulachan lead a vast horde of Shun-Tuk and other depraved « half-people » into the Empire’s heart, raising an army of the dead in order to threaten the world of the living. Meanwhile, far from home, Richard Rahl and Kahlan Amnell must defend themselves and their followers from a series of terrifying threats, despite a magical sickness that depletes their strength and which, if not cured, will take their lives…sooner rather than later. 

Pour les non anglophones, la traduction maison ^^

Aux lointaines limites de l’Empire de D’Hara, le prêtre Hannis Arc et l’ancien empereur Sulachan mènent une vaste horde de Shun-Tuk et d’autres « demi-hommes » dépravés au cœur de l’Empire, levant une armée de cadavres afin de menacer le monde des vivants. Pendant ce temps, loin de chez eux, Richard Rahl et Kahlan Amnell doivent défendre leurs vies et celles de leurs suivants de plusieurs terrifiantes menaces, malgré une malédiction qui détruit leurs forces et qui, si elle n’est pas soignée, prendra leurs vies… Plus tôt que tard.

Rien que du très original, n’est-ce pas ? ^^
Et le petit extrait qui va bien, présent également sur la quatrième de couverture.

« Richard saw the point of a sword blade sticking out from between the man’s shoulder blades. He spun back toward Richard after throwing the woman out of the opening, ready to attack. It seemed impossible, but the man looked unaffected by the blade that had impaled him through the chest. 
It was then, in the weak light from the fire pit off to the side, that Richard got his first good look at the killer. 
Three knives were buried up to their brass cross-guards in the man’s chest. Only the handles were showing. Richard saw, too, the broken end of a sword blade jutting out from the center of the man’s chest. The point of that same blade stuck out from the man’s back. 
Richard recognized the knife handles. All three were the style carried by the men of the First File. 
He looked from those blades that should have killed the big man, up into his face. That was when he realized the true horror of the situation, and the reason for the unbearable stench of death. »

Et ceci arrive en août en VO. Fans de la saga, vous savez quoi faire :D

12 juin, 2014 à 11:05 | Commentaires (0) | Permalien


Bilbo le Hobbit

bilboAuteur
J.R.R Tolkien

Genre
Fantasy

Éditeur
Le Livre de Poche

Nombre de pages
444

Année de parution
1937

Synopsis
Bilbo, comme tous les hobbits, est un petit être paisible qui n’aime pas être dérangé quand il est à table. Mais un jour, sa tranquillité est troublée par la venue d’un magicien nommé Gandalf, et de treize nains barbus qui n’ont qu’une idée en tête : récupérer le trésor de leurs ancêtres, volé par Smaug le dragon sur la Montagne Solitaire. Suite à un malentendu, Bilbo se retrouve malgré lui entraîné dans cette périlleuse expédition…

Avis
Le premier roman de Tolkien, à l’origine destiné à ses enfants. Et cela se sent bien dans le style. Les descriptions du Seigneur des Anneaux vous rebutent ? Ici, c’est simple, direct, efficace. Et si l’histoire est peut-être moins profonde que celle du Seigneur des Anneaux (une chasse au trésor, un dragon, des péripéties en vrac), elle n’en est pas moins prenante. Tolkien sait doser ses effets et dévoile son univers de façon alors survolée, mais très intéressante, racontant une légende de ci de là, écrivant (souvent) des chansons, et se permettant même de s’adresser directement au lecteur pour éclairer quelques points.

Il faut en effet noter que, si le roman est écrit à la troisième personne, Tolkien n’hésite pas à utiliser le « je » dans certains cas et se placer comme une sorte d’observateur invisible de la compagnie de Thorïn. L’effet est assez spécial, mais il montre bien le fait que c’était d’abord raconté pour ses enfants. Et pour rester sur le style et l’écriture, pas de descriptions longues, donc, ici. Le ton est léger,enfantin, fonctionnant très bien avec l’humour de Bilbo, qui se retrouve tout de même embarqué dans une grande aventure pas mal contre son gré.

Si l’histoire ne réserve guère de surprises (si ce n’est un certain passage avec Smaug…), on est vite pris dans les péripéties de la fine équipe : des Trolls, des Gobelins, des Wargs, et pas mal de problèmes sont au menu, dont l’apparition d’un personnage bien connu du Seigneur des Anneaux, en plus de Smaug. L’action est effrénée, mais parfaitement dosée, et s’arrête quand il le faut, laissant place à des scènes plus calmes remplies de dialogues. Cela dit, il est dommage que la compagnie soit aussi étoffée (treize Nains, Bilbo, et Gandalf pour une partie de l’aventure), ce qui amène bon nombre de Nains à avoir des rôles plus que secondaires, voire aucune ligne de dialogue pour certains…

Malgré tout, Bilbo le Hobbit reste une belle aventure dépaysante, sans prise de tête, et qui fait très plaisir à lire, d’autant que ça va vite. N’hésitez pas à découvrir l’histoire de Bilbo. Ce n’est peut-être pas le meilleur passage de l’univers de Tolkien, premier roman oblige, mais c’est vraiment un très bon moment d’aventures et de fantasy.

4 juin, 2014 à 14:44 | Commentaires (5) | Permalien


George R.R Martin, Dunk, et l’Œuf

george-rr-martinSi beaucoup attendent évidemment le sixième volume du Trône de Fer, George R.R Martin ne manque pas d’autres projets et travaux à côté. Et, parmi eux, on trouve les nouvelles consacrées aux aventures de Ser Duncan le Grand (alias Dunk) et l’Œuf.

Petit point sur les parutions à ce jour : le duo a connu trois nouvelles en VO, et les deux premières ont été traduites, et sont disponibles dans le petit recueil appelé Le Chevalier Errant, suivi de L’Épée Lige : Préludes au Trône de Fer. Le recueil en question a été chroniqué par mes soins, d’ailleurs. Et George n’en a donc pas encore fini avec eux.

Si on savait cela depuis un certain temps, on apprend aujourd’hui que l’auteur a au moins encore deux nouvelles supplémentaires en tête. Bien évidemment, il ne faudra pas attendre que George R.R Martin travaille dessus avant qu’il ait au moins fini The Winds of Winter, ce fameux sixième volume de la saga principale.

Mais ça ne s’arrête pas là. Il compte en effet les refaire éditer hors des anthologies, sous forme de recueil dédié. Le premier volume, prévu pour 2015 (aux États-Unis et au Royaume-Uni), et illustré par Gary Gianni, regroupera les trois nouvelles parues à ce jour, et s’intitulera A Knight of the Seven Kingdoms. Reste à espérer une traduction française, ne serait-ce que pour profiter enfin de la troisième sans passer par la VO, pour les plus allergiques…

Quant à une éventuelle adaptation, il faut attendre de voir si l’idée intéresserait HBO. George rappelle en effet que la chaîne, en achetant les droits, n’a pas eu que les droits de la saga principale, mais aussi de tout ce qui se déroule en Westeros. Les négociations avec d’autres intéressés seraient donc délicates, voire impossibles, et HBO n’a encore jamais abordé le sujet. Donc : wait and see…

22 avril, 2014 à 19:23 | Commentaires (2) | Permalien


L’Épée de Vérité, tome 1 : La Première Leçon du Sorcier

couv31105288Auteur
Terry Goodkind

Genre
Fantasy

Éditeur
France Loisirs

Nombre de pages
638

Année de parution
2005

Synopsis
Jusqu’à ce que Richard Cypher sauve cette belle inconnue des griffes de ses poursuivants, il vivait paisiblement dans la forêt. Elle ne consent à lui dire que son nom : Kahlan. Mais lui sait déjà, au premier regard, qu’il ne pourra plus la quitter. Car, désormais, le danger rôde en Hartland. Des créatures monstrueuses suivent les pas de l’étrangère. Seul Zedd, son vieil ami ermite, peut lui venir en aide… en bouleversant son destin. Richard devra porter l’Épée de Vérité et s’opposer aux forces de Darken Rahl, le mage dictateur.
Ainsi commence une extraordinaire quête à travers les ténèbres. Au nom de l’amour. À n’importe quel prix.

Avis
Bon, heu, alors, par où et quoi commencer ? Si je me pose la question, c’est parce que Terry Goddkind m’a vraiment assommé avec ses idées, me laissant me demander jusqu’où il oserait aller rien qu’avec ce premier volume d’une série de onze… Sans compter les « bonus » (préquelles, suites, etc…).

Si on voit tout de suite que l’histoire est le gros classique de l’Élu contre le vilain dictateur, RIEN, et je dis bien RIEN, ne peut préparer le lecteur à l’assaut que son cerveau va subir en lisant ceci ! Si je ne savais pas trop comment définir un auteur bien bourrin et pas subtil, j’ai maintenant une définition parfaite pour ça : Terry Goodkind.
Avec Goodkind, c’est simple : deux personnages de sexe opposés qui viennent de se rencontrer sont aussitôt les amis les plus forts et les plus fidèles jusqu’à la mort, avant de se rendre compte qu’ils s’aiment quelques temps plus tard… Voire tout de suite, éventuellement.
Côté méchants, on ne va pas faire dans la demi-mesure, hein. Darken Rahl est donc un grand blond aux yeux bleus, comme ses troupes d’élite (on voit PAS DU TOUT la race aryenne là-dedans, voyons…). Il tue, pille, détruit, viole, etc… La routine, quoi. Notons également qu’il se fait appeler le Petit Père Rahl (tiens, ça me rappelle le Petit Père du Peuple Josef Staline, ça…) et prétend agir pour le bien du peuple, évidemment. Quant à son homme de main, on tape carrément dans le pédophile reconnu. Soulignons enfin que les deux aiment voir leurs victimes se débattre dans leurs pièges… Bref, si vous n’avez pas encore compris que ce sont les gros méchants, on ne peut plus rien pour vous, là.

S’il n’y avait que ça, encore…
Le souci est aussi que les réactions de Richard sont dignes d’un gosse de cinq ans et que tout s’enchaîne à grands renforts de Deus ex Machina, sans aucune logique, juste parce que Richard est exceptionnel, est l’Élu, a le don, etc…
Sérieusement, ce type est tellement hors du commun que, sans AUCUN effort à part celui de la parole, il va réussir à trouver les réponses à des questions et énigmes par pure intuition, neutraliser de la magie sans rien faire, rallier à sa cause ou retourner contre leur maître quelques agents de Rahl, et j’en passe, c’est comme ça tout le long.
Goodkind tente bien de nous expliquer certaines choses de l’univers, mais ces règles n’ont tout simplement plus cours dès que Richard arrive sur les lieux. Il n’a quasiment aucune difficulté à faire quoi que ce soit…

Au final, Goodkind enchaîne les péripéties en vrac pour faire avancer une intrigue qui ne repose finalement sur rien, tant Richard peut tout faire sans effort. Ne reste que l’action et quelques passages sympathiques pour maintenir l’intérêt. Et c’est fort dommage.
Parce que, avec un traitement plus réfléchi, plus de sens dans l’enchaînement des idées, on aurait pu avoir quelque chose de certes peu original, mais assez efficace et prenant. Là, on a juste beaucoup de ridicule vaguement sauvé de ci de là par quelques éclairs de lucidité…

Et pour les Deus ex Machina, mention spéciale à la toute fin. Oh, et tant que j’y pense, il a caché une grosse copie de Gollum là-dedans. Si, si, difficile à trouver. Ou pas… :D
Bref, une bonne grosse série B qui flirte très dangereusement avec le Z… Peut-être vous parlerai-je de suite un jour, mais sachez que ce tome 1 se suffit à lui-même et peut très bien être lu seul. Pas tout à fait dégueulasse, mais on peut légitimement se demander pourquoi c’est un tel classique (voire culte) du genre…

15 avril, 2014 à 19:43 | Commentaires (6) | Permalien


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