À la Croisée des Mondes, tome 1 : Les Royaumes du Nord
Auteur
Philip Pullman
Genre
Fantasy/Fantastique
Éditeur
Gallimard
Nombre de pages
329
Année de parution
1998
Synopsis
Élevée par les vieilles barbes du Jordan College à Oxford, la jeune Lyra ne pense qu’à faire les quatre cents coups avec son ami Roger, le garçon des cuisines, et rêve secrètement de suivre son oncle, le ténébreux Lord Asriel, vers les royaumes du Nord. L’aventure la rattrape plus tôt que prévu, alors que Roger disparaît, probablement enlevé par les mystérieux Enfourneurs.
Avis
Que voilà un beau souffle d’aventure, avec une héroïne bien jeune, mais déjà forte tête et avec un assez sale caractère. L’univers offre une lecture alternative intéressante de notre monde, ainsi que de grands moments de bravoure. Pullman sait nous immerger dans son monde et son histoire ne manque ni de rythme ni de questions, offrant également au passage un final qui retourne le cerveau et redistribue les cartes pour la suite de la trilogie.
Les personnages sont attachants, même si parfois un peu caricaturaux, et les différentes intrigues politiques présagent du meilleur.
De plus, l’action ne manque pas et Pullman livre même un passage assez violent par rapport au reste de l’histoire. Bon, petit bémol toutefois sur les personnages : tout le monde est exactement ce qu’il semble être, et Lyra les croit sur parole sans se poser de questions, quelle que soit la révélation. Heureusement pour elle que personne ne lui ment et qu’un personnage apparemment gentil l’est bel et bien. Je sais, c’est de la jeunesse, mais quand même…
Mais bon, ce petit point mis à part, le roman est agréable et prenant et réserve de bons moments de lecture. Hautement recommandable, donc.
The Order : 1886
Développeur
Ready at Dawn
Genre
Action
Support
PS4
Date de sortie
20 février 2015
PEGI
18+
Synopsis
Londres, 1886. L’Ordre, un groupe de chevaliers émérites au service direct de la Reine, est en lutte face à des hybrides lycans qui terrorisent la population. De plus, un mystérieux assassin surnommé Jack l’Éventreur rôde dans les rues de Whitechapel, un groupe rebelle sème le chaos dans la ville. L’Ordre doit agir face aux ennemis de la Couronne. Mais qui sait quels secrets se cachent dans la noirceur londonienne ?…
Avis
Ah, je l’ai attendu, ce jeu. Avec Batman Arkham Knight et Uncharted 4, c’était l’une des 3 raisons principales pour lesquelles il me fallait une PS4 (et d’autres sont venues se greffer, comme Final Fantasy Type-0 HD, Final Fantasy XV, Kingdom Hearts III… Bref…). Pensez donc : une Londres uchronique et steampunk, à laquelle on ajoute du fantastique avec des hybrides loups-garous, et des rapports avec la légende arthurienne. Sérieusement, moi, il ne m’en faut pas plus pour que je dise « Give it to me NOW ! ».
Puis la sortie approche, et les polémiques éclatent « C’est court ! Et encore, c’est la moitié de cinématiques ! » ou « Pas de multi ? C’est nul, j’achète pas ! ».
Comme vous le savez si vous me connaissez un minimum, c’est tout à fait le genre de polémique que je trouve stérile. Long ou pas, multi ou pas, ça ne fait pas la qualité du jeu.
The Order : 1886 nous plonge donc donc une Londres uchronique (le plus simple pour le comprendre est de voir que Jack l’Éventeur sévit déjà, alors qu’on n’entend pas parler de lui avant 1888, dans notre réalité. De même, voir l’équipement dont disposent les chevaliers…), fort bien reproduite. On va d’ailleurs rapidement résumer l’aspect technique du jeu : The Order n’est rien de moins que LA vitrine technologique de la PS4, son plus beau jeu actuellement, avec un niveau de photoréalisme jamais atteint jusqu’à maintenant. Sans oublier que cinématiques et phases de jeu s’enchaînent de façon fluide, sans temps de chargement, et sans différence graphique. Les expressions faciales des personnages sont juste hallucinantes, de même que le travail sur l’ambiance générale.
Bref, le jeu fait cracher la PS4 pour offrir sa plus grosse performance technique à ce jour. Maintenant qu’on a vu la forme, si on voyait le fond ?
The Order se présente comme un jeu d’action classique, au gameplay simple, efficace, vu et revu, mais bien ciselé. On avance, on se met à couvert, on tire/frappe, et on continue comme ça. Il y a bien quelques passages plus infiltration, notamment un sur la fin, mais il ne s’agit, le plus souvent, que de ça. La Vue Noire sera également très utile dans les passages difficiles, puisqu’elle vous permettra de vider rapidement un chargeur d’arme de poing sur un ou plusieurs ennemis sans qu’ils aient le temps de réagir.
Pour l’histoire, rien de bien spécial à signaler non plus. Complots, apparences trompeuses, grands secrets… Tous les classiques sont là. Alors, certes, ce n’est pas très original, mais c’est rudement bien mené, d’autant que la durée de vie du jeu, bien qu’assez courte, permet d’en profiter sans temps morts, ni avoir l’impression qu’on a rajouté des éléments juste pour le remplissage. Disons que, à la façon de Spec Ops : The Line, c’est court, mais intense et sans longueurs. Et c’est bien.
Donc, là, vous allez me dire « Mais pourquoi t’as autant aimé le jeu et tu le défends, si c’est du vu et revu ? ».
Parce que Ready at Dawn n’a jamais prétendu révolutionner le jeu d’action et, surtout, parce que ce jeu a une ambiance à toute épreuve. Le mélange d’uchronie, de steampunk, de fantastique, et de références arthuriennes est absolument parfait, on apprend vite à aimer cet univers, qui reste assez crédible, et les personnages qui en font partie. Et en plus, c’est une toute nouvelle licence, un concept original. Ce qui, dans une période où on prend de plein fouet des suites, remakes et reboots en vrac, autant dans le jeu vidéo que le cinéma, fait quand même un bien fou.
Donc, si vous aimez tous ces points, The Order : 1886 devrait vous faire autant plaisir qu’à moi. Si vous cherchez simplement un jeu d’action… Il peut vous plaire, mais aussi bien vous frustrer, à vous de voir.
On regrettera juste sa fin particulièrement abrupte qui laisse pas mal de choses en suspens, et qui sent très fort la suite ou le DLC extension. Cela dit, si l’efficacité est toujours autant de mise, je suis tout à fait prêt à retrouver cet univers, et je suis tout autant prêt à voir comment le reste du monde existe dans cet univers. Et si on pouvait en savoir plus sur l’Ordre entre ses origines et 1886,ça serait assez sympa également.
Bref, Ready at Dawn a créé ici un univers prenant et intéressant, pour livrer un jeu efficace à défaut d’être original. Et si ça n’en fait pas le jeu du siècle, ça en fait tout de même un bon jeu d’action, tout à fait honorable, et qui fait bien ce qu’on attend de lui.
La Tour Sombre, tome 4 : Magie et Cristal
Genre
Fantastique/Fantasy/Western
Éditeur
J’Ai Lu
Nombre de pages
862
Année de parution
1998
La Tour Sombre, tome 1 : Le Pistolero
La Tour Sombre, tome 2 : Les Trois Cartes
La Tour Sombre, tome 3 : Terres Perdues
Synopsis
Prisonniers de Blaine, le monorail fou lancé à pleine vitesse, Roland et ses amis filent vers leur destin et, espèrent-ils, la Tour Sombre, leur but ultime. Les épreuves ne font pourtant que commencer pour eux, puisqu’ils devront déjouer les pièges du train infernal pour affronter le Mal aux multiples visages – jusque dans leurs souvenirs et leurs rêves, peuplés de signes et de messages qu’ils sont bien en mal de déchiffrer. Ils savent désormais qu’ils doivent protéger la Rose, réceptacle de tout ce que le monde compte encore de magique et de pur, et combattre l’odieux Roi Cramoisi. Les pistoleros ne sont pas au bout de leurs peines…
Avis
Le long voyage vers la Tour Sombre continue pour le ka-tet de Roland de Gilead. Mais, au-delà des dangers qui attendent Roland, Susannah, Eddie, Jake et Ote sur le chemin, il y a une chose qui doit être faite rapidement : Roland doit exorciser son passé.
Si l’on a déjà eu de vagues allusions à un passé dramatique et à Susan, c’est avec ce tome 4 que tout sera expliqué. Le début reprend où le tome 3 s’arrêtait, la fin nous dévoile enfin celui qui tire les ficelles derrière toute l’histoire de Roland, et le reste est l’histoire de ce qui s’est passé à Mejis, quand Roland avait 14 ans, et comment il est devenu le Pistolero désabusé que l’on connaît…
Et je vous préviens tout de suite : si vous trouvez George R.R Martin sadique, King n’est pas mieux dans ce tome 4 de sa saga. Il est peut-être même encore pire !
Un western teinté de fantasy, ça ne se refuse pas. Mais chez King, ça veut dire multiplier les situations désespérées et les descentes aux enfers. Et l’amour de Roland Deschain de Gilead et Susan Delgado sera le signal pour le ka de se déchaîner sur la petite Baronnie de Mejis…
Tous les codes du western seront ici convoqués, des saloons mal famés aux rues poussiéreuses, en passant par les mercenaires hispaniques, les canyons, et les revolvers qui parlent pour leurs propriétaires. Mais on y trouvera aussi la magie et la fantasy, notamment via Rhéa… La sorcière du Cöos. Celle dont l’ombre plane tout le long du tome sur les personnages, et qui a une grande importance dans ce qu’affrontera Roland par la suite dans sa quête…
Car l’histoire que raconte Roland n’a pas juste vocation à nous conter son histoire, à exorciser le passé. Le final nous révèle, en plus du personnage qui semble tirer les ficelles, à quel point tout est lié, à quel point le ka est puissant et balaie les personnages dans son cyclone.
Oh, certes, c’est parfois un peu plus long et lent que les trois précédents tomes, mais cette coupure fait du bien et s’insère finalement parfaitement dans le découpage de la saga, qu’on peut résumer de la façon suivante…
Tome 1 > Roland affronte l’Homme en Noir et obtient des réponses… Et d’autres questions.
Tome 2 > Roland constitue son ka-tet et nous présente son univers.
Tome 3 > Le voyage vers la Tour débute.
Tome 4 > Où il nous est expliqué les origines de Roland et de sa quête…
Ce tome 4 n’en demeure pas moins un très bon passage, d’autant qu’il s’agit, au minimum, d’un excellent western, avec son lot de charges et de revolvers, et son final apocalyptique. Si vous aimez le genre, vous serez assurés de passer un assez bon moment. Dans le cas contraire, vous aurez sans doute en effet un peu plus de mal à rentrer dans les détails de ce chapitre de l’histoire de Roland.
La Tour Sombre Tome 3 Terres Perdues
Genre
Fantastique/Fantasy/Science-Fiction
Éditeur
J’Ai Lu
Nombre de pages
346
Année de parution
1991
La Tour Sombre, tome 1 : Le Pistolero
La Tour Sombre, tome 2 : Les Trois Cartes
Synopsis
Roland de Gilead et ses compagnons Eddie et Susannah poursuivent leur chemin en direction des Terres Perdues, nouvelle étape vers la Tour Sombre. Or le Pistolero perdra l’esprit s’il ne sauve pas Jake, ce garçon qu’il a déjà trahi mais qu’il n’oublie pas. Comment le ramener vers l’Entre-Deux-Mondes aride et périlleux dans lequel ils cheminent ? II existe peut-être une clé à cette énigme, une clé que seul Eddie peut façonner… II leur faudra dès lors traverser Lud, cité livrée au chaos, et affronter Blaine, le monorail fou, dont ils devront déjouer les pièges, au risque d’y perdre la vie… et d’échouer dans cette quête devenue leur raison d’être.
Avis
Une ambiance western imparable, du gros fantastique, une quête digne des grandes épopées fantasy, et des références multiples à la culture populaire cinéma/musique/littérature. Voilà ce que propose La Tour Sombre. Du moins, en très gros.
Parce que la quête de Roland, c’est bien plus que ça. C’est le sens même de sa vie, sa raison d’exister. Son ka. Et il est prêt à tout pour l’atteindre. Nous retrouvons nos héros là où le tome 2 les avait laissés, prêts à continuer d’avancer. Mais Roland a un problème à régler, un problème qui peut détruire sa vie comme le ka-tet qu’il forme avec Eddie et Susannah. Mais le plus gros défi viendra de Lud, ville fantôme sur laquelle veut régner le terrible Homme Tic-Tac…
Stephen King nous plonge encore plus profondément dans son imagination débordante et un univers plus que prenant. On retrouve son style simple et percutant, son amour des objets maudits/possédés, et sa capacité à imaginer des personnages absolument horribles (physiquement et/ou psychologiquement). Impossible d’abandonner une telle quête, on veut toujours savoir ce que cache la page suivante. Et il y a cet invité spécial à la fin…
Plus la quête avance, plus la Tour semble s’éloigner sous les péripéties qui mènent à elle. Et plus on se demande ce que King peut encore nous réserver comme surprises. Avec l’épilogue de ce tome 3, elles s’annoncent énormes pour le tome 4. La marche du Pistolero est encore loin d’être finie, et c’est un plaisir de le suivre à chaque volume. Attention, chaque petit détail peut être important, désormais…
Guillermo Del Toro prêt à relancer Les Montagnes Hallucinées ?
Voilà un projet qui traîne depuis longtemps chez Guillermo Del Toro puisqu’il est la raison pour laquelle il a abandonné Le Hobbit. L’adaptation des Montagnes Hallucinées tient en effet toujours à cœur au réalisateur espagnol. Le projet avait été stoppé par Universal (après être allé expressément chercher Del Toro, déjà engagé sur Le Hobbit…) au motif que Del Toro refusait de faire du film un PG 13. Soit dit en passant, du Lovecraft classé PG 13, ça serait en effet du gros nanar niais en vue, hein.
Bref, le projet avait finalement été repris par Legendary Pictures, mais la question de la classification restait posée. Or, selon Del Toro, il pourrait bien être possible, aujourd’hui, d’en faire un PG 13 sans en faire un film pour enfants ou expurgé de sa violence et son ambiance.
Comme il l’explique au Wall Street Journal : « Les Montagnes Hallucinées, je rêve toujours de le faire un jour. Ça restera un film assez cher à produire, mais… Comme la classification PG 13 est de plus en plus permissive, je pense qu’il pourrait se faire en PG 13 maintenant. Avec Legendary, on va explorer cette possibilité, de faire un film très horrifique, mais sans trop de violence graphique. Il y a une ou deux séquences dans le livre qui sont assez graphiques. L’autopsie humaine par les aliens, par exemple, est un moment choquant. Mais je pense pouvoir trouver un moyen de la faire passer. »
Si je pense que les organismes de classification s’adaptent plus à l’évolution de la société qu’à vraiment être permissifs, l’observation est en tout cas très bonne. Et redonne l’espoir pour ce film. Allez, on y croit ?
Le Masque de la Mort Rouge
Genre
Fantastique
Éditeur
Aucun dans ce cas précis. Trouvé en PDF sur le Net [Appartient au domaine public : Edgar Allan Poe est mort en 1849]
Nombre de pages
4 [Nouvelle]
Année de parution
1842
Synopsis
L’épidémie de la Mort Rouge frappe partout et décime la population. Le prince Prospero, avec un millier de ses fidèles, s’isole dans une vieille abbaye et organise une grande orgie…
Avis
Pourquoi une chronique pour une nouvelle de quatre petites pages ? Parce que sur ce minuscule format, Poe réussit à en dire plus que beaucoup sur une vingtaine de pages.
Le Masque de la Mort Rouge est non seulement un modèle d’écriture gothique et fantastique (normal, vu l’auteur, me direz-vous), mais aussi une magnifique allégorie.
Nous nous trouvons là devant une quête d’immortalité. Une vaine quête devant l’inéluctabilité de la mort, marquée par le superficiel et l’arrogance, dans un univers étrange, gothique, si spécifique de Poe.
C’est beau, c’est terrible, c’est mélancolique, c’est le poids de l’inéluctable sur l’Humain, et c’est du grand fantastique.
J.J Abrams parle de S.
J.J Abrams est décidément un homme très occupé, à l’instar de Guillermo Del Toro. Alors qu’on sait maintenant qu’il ne réalisera pas le 3e film Star Trek (en restant actif à la production et au scénario), étant pris avec Star Wars Episode VII et ses activités à la télévision, voilà qu’il nous parle un peu plus de son nouveau projet : S., un roman écrit avec Doug Dorst.
Ou plutôt, comme il l’avoue lui-même sans problème, un roman écrit par Doug Dorst sur une idée qui vient de lui. La formule marche avec les séries qu’il crée, pourquoi ne pas la reproduire sur un roman ?
Bon, à part cette petite mise au point sur l’écriture, il n’en dit quand même pas beaucoup plus que ce qu’on pourra sûrement lire sur la quatrième de couverture. S. (oui, le point fait partie du titre) racontera donc l’histoire d’une jeune femme qui découvre un livre rempli d’annotations, lesquelles traduisent la fascination d’un autre lecteur pour l’auteur. Elle se met à son tour à écrire ses propres annotations, faisant naître un dialogue…
Abrams nous annonce une enquête, un mystère, et une histoire d’amour. Quant à savoir ce que ça donne en détail, il faudra attendre le 29 octobre pour la sortie VO.
Quant à la traduction française, ça, ce sera une autre histoire Je vous laisse aussi avec le trailer.
L’adaptation de La Tour Sombre (encore) relancée ?
Et c’est reparti pour un tour. L’arlésienne qu’est l’adaptation de La Tour Sombre, la saga de Stephen King, refait parler. Oui, je sais, c’est à peu près une news par an et puis plus rien, mais bon… Ron Howard est têtu. Bref, comme nous le savons aux dernières nouvelles, Universal a lâché le projet et c’est Media Rights Capital qui serait intéressé pour se lancer dans ce travail titanesque, avec toujours Ron Howard aux commandes, et Russell Crowe en Roland. Je pense que tout le monde a suivi jusque-là ^^
Depuis, plus de nouvelles, d’autant que la série télévisée censée se dérouler entre les films de la trilogie ne faisait plus parler non plus, que ce soit chez HBO ou d’autres.
Mais Brian Grazer, qui travaille avec Howard sur le projet, est bavard, et a confié qu’il comptait bien mettre sur pied un premier film dans l’espoir d’en produire d’autres ensuite si le succès est au rendez-vous. Le Pistolero n’étant pas l’œuvre la plus difficile à adapter et se suffisant assez à lui-même, l’idée est loin d’être stupide, d’autant qu’elle ferait apparemment l’impasse sur cette idée idiote et bâtarde de trilogie cinéma complétée par une série se déroulant entre les films…
Sauf que l’ami Brian a également déclaré avoir été contacté par un investisseur de la Silicon Valley (et dont nous ne saurons rien de plus) qui serait intéressé à l’idée de produire l’adaptation du cycle selon l’idée originelle envisagée, c’est-à-dire films et série…
Dilemme. Suspense. Que se passera-t-il dans le prochain épisode de ce roman fleuve qu’est ce projet ? Verrons-nous Russell Crowe traverser le désert à la poursuite de l’Homme en Noir ? Brian Grazer dira-t-il que ses propos ont été mal compris ? Et si Stephen King reprenait les pouvoirs sur l’adaptation et laissait Franck Darabont s’en charger ? À moins que tout cela ne soit qu’un vaste univers parallèle qui mène droit à la Tour ? Que de questions sans réponses… On se retrouve l’année prochaine pour en avoir. Des réponses ou encore de nouvelles questions. Oui, à ce stade, on n’est plus à ça près
La préquelle de La Cité des Ténèbres déjà en développement
On peut dire que certains producteurs ne perdent pas de temps et ne manquent pas d’optimisme. En effet, alors que l’adaptation du premier volume de la trilogie La Cité des Ténèbres, de Cassandra Clare, ne sort que le 23 août, le studio Constantin Films nous annonce que le travail de développement de l’adaptation de la préquelle (trilogie La Cité des Ténèbres : Les Origines, dont le tome 1 est sorti chez nous en novembre) a déjà débuté !
Pas question d’attendre les retours et les chiffres sur l’adaptation de la saga principale, donc. Le studio croit au potentiel de la licence et à la qualité de l’adaptation, semble-t-il, mais le public sera-t-il d’accord ?
En ce qui concerne cette préquelle où l’on découvre les ancêtres de plusieurs des personnages de la trilogie de base, Stephanie Sanditz est en charge du script. Le réalisateur est encore recherché. Quant au casting et au calendrier de tournage, n’en parlons même pas.
Une chose est sûre avec le lancement de ce projet : les fans de la saga de Cassandra Clare auront de quoi se réjouir ou pleurer pendant pas mal de temps.
Je vous laisse choisir votre camp à la sortie de l’adaptation du premier tome
Kate Winslet dans Divergent
Déjà derrière les adaptations de Twilight, Summit Entertainment est décidé à lui trouver un successeur. Après la mise en chantier de l’adaptation de Vivants (Warm Bodies), voici venir celle de Divergent. Ou Divergente, dans sa nouvelle édition. Bref.
Le film sera signé Neil Burger et mettra dans le rôle principal Shailene Woodley. Si les partenaires masculins ne sont pas encore connus, on sait désormais qu’elle donnera la réplique à Kate Winslet, dont le rôle n’est pas encore connu.
Les studios cherchent toujours à reproduire le succès de Harry Potter et Twilight, donc, reste à voir ce que donnera cette adaptation qui vient se situer dans la vague des dystopies jeunesse.
En attendant, je vous laisse avec le synopsis du tome 1 ^^
Dans le Chicago dystopique de Béatrice, la société est divisée en cinq factions, chacune dédiée à la culture d’une vertu : les Sincères, les Altruistes, les Audacieux, les Fraternels, et les Erudits. Sur un jour désigné de chaque année, tous les adolescents âgés de seize ans doivent choisir la faction à laquelle ils consacreront le reste de leur vie. Pour Béatrice, la décision est entre rester avec sa famille et être qui elle est, les deux sont incompatibles. Alors, elle fait un choix qui surprend tout le monde, y compris elle-même.
Mais Tris a aussi un secret, celui qu’elle a caché à tout le monde parce qu’elle a été avertie qu’il peut signifier la mort. Et comme elle découvre un conflit croissant qui menace de percer cette société en apparence parfaite, elle apprend aussi que son secret pourrait l’aider à sauver ceux qu’elle aime. . . ou pourrait la détruire.