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Daredevil

daredevil-concept-art-posterGenre
Action

Statut
En production

Saisons
1

Épisodes et format
13 x 52 minutes environ

Année de production
2015

D’après le personnage de Daredevil, créé par Stan Lee et Bill Everett

Casting
Charlie Cox, Vincent D’Onofrio, Deborah Ann Woll, Elden Henson, Toby Leonard Moore, Vondie Curtis-Hall…

Synopsis
Matt Murdock, aveugle, avocat, a juré de défendre Hell’s Kitchen de toutes les menaces qui pèsent sur le quartier, par tous les moyens possibles. Ce qui inclut quelques excursions nocturnes sous un masque. Avocat le jour, Matt devient un justicier solitaire la nuit, aidé par un entraînement exigeant et des capacités spéciales. Mais quand un adversaire plus fort et plus intelligent que les autres fait surface, Matt se retrouve pris dans une spirale de violence comme Hell’s Kitchen a rarement vu…

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Avis
Voilà une série qui était attendu. Après que Marvel et Disney aient récupéré les droits de Daredevil chez la Fox, on attendait avec impatience de voir ce qu’ils allaient en faire, en espérant qu’on oublierait le film de 2003 avec Ben Affleck. Et le résultat de cette série, collaboration ABC/Netflix, est juste 1000 fois meilleur.
Bon, et comme je vous vois venir, vous allez me demander une comparaison avec le film, ou un avis rapide sur le sujet, alors, on va faire ça tout de suite.

Le film, pour moi, n’est pas la daube infâme souvent décrite, et est bien plus regardable que X-Men 3 ou The Punisher : War Zone. Oui, je sais, là, vous allez me lapider, je suis préparé. Bref. Il souffre bien de quelques scènes ridicules (ah, ce combat en plein jour et en public entre Matt et Elektra…. :’)), d’une direction d’acteurs hasardeuse (Ben Affleck était loin d’être convaincant tout le temps. Mais ça arrivait parfois quand même. Par contre,je refuse de parler de Colin Farrell !), et d’une histoire totalement random sur laquelle on a collé l’univers de Daredevil, en espérant que ça marche. Il est toutefois sauvé par un certain sens de l’esthétique de Mark Steven Johnson (sens qu’on retrouve sur Ghost Rider, qui souffre des mêmes problèmes) et, surtout, par Michael Clarke Duncan en Wilson Fisk ! Duncan dans le rôle de Fisk, c’était tout ce qu’on attendait du personnage : charisme, prestance, carrure, tout était là. Et rien que pour ça, ça vaut le visionnage.

Maintenant, on revient à la série. Et là, c’est la baffe ! L’univers est noir et violent, on est droit dans l’ambiance des travaux de Frank Miller et Brian Michael Bendis dès le premier épisode (impression renforcée par le costume qui sort droit du run des origines de Frank Miller). Ambiance qui se détend toutefois un peu dès que Matt retire son masque et que Foggy balance quelques vannes. Dans les 2 premiers épisodes, cette ambiance est en tout cas bien renforcée par le fait que Fisk n’apparaisse pas. Pas une fois. Il est juste une ombre, un employeur invisible dont on tait le nom, une menace intangible qui tient la ville dans ses mains. Et c’est là que la série a un léger bémol selon moi, mais c’est surtout de la communication…
Si on savait très bien qu’on allait voir Wilson Fisk (à moins de vraiment pas lire les comics, de ne pas s’intéresser au sujet, et de ne pas avoir vu le film), je pense que l’impact aurait été plus énorme pour son apparition si le secret avait été gardé sur le personnage comme sur l’acteur, puisqu’il n’apparaît pas tout de suite. Balancer l’acteur et des photos officielles, ça réduisait, à mes yeux, l’impact de son arrivée. Mais c’est du point de détail, d’autant que Vincent D’Onofrio est impérial dans le rôle. Le traitement est bien différent de celui du film, puisqu’on y développe les aspects humains du Caïd et sa genèse, mais on n’oublie pas de lui garder quelques scènes d’action où il dévoile toute sa puissance et sa rage. À ce titre, le final de l’épisode 4 est particulièrement incroyable, la scène la plus violente et la plus dégueulasse, disons-le carrément, de tout l’univers Marvel, et qui ne fait qu’illustrer encore plus le décalage et le contraste entre la série et le reste du MCU. Car, oui, c’est lié aux films, mais de façon très discrète, par quelques vagues références dans les dialogues ou les cadrages. On se centre vraiment sur DD et son environnement urbain.

Et c’est là la force de la série, qui gagne son identité propre et prend le temps de développer ses personnages, de bien nous faire comprendre qu’on est là, en 13 épisodes, dans le parfait équivalent d’un comics entièrement dédié aux origines du personnage, qui se cherche et qui doute. La série ne fait que gagner en puissance à chaque épisode, avec des pics à certains moments (le plan séquence du couloir de l’épisode 2, la fin du 4, une mort brutale du 12…) et, avant de s’en rendre compte, on arrive à l’épisode 13. Lequel a divisé et laissé pas mal de réactions mitigées voire plus que déçues.
Alors, non, cet épisode final n’est pas un foutage de gueule et est juste absolument épique d’un bout à l’autre. Si Steven S. DeKnight s’est fait plaisir à le gérer contrairement aux précédents, il n’a pas à rougir par rapport au travail fourni par ses équipes sur le reste (et pour ceux qui n’ont pas aimé, sachez qu’il se barre, tout comme les showrunners, pour la saison 2 qui a été annoncée il y a peu, bien plus tôt que ce qu’on pouvait imaginer). Le vrai problème, c’est la première partie, qui est expédiée limite d’un coup de baguette magique, avec des faits certes logiques, mais évacués tellement rapidement et facilement que, à part pour deux séquences vraiment pas mal, ça ne donne rien de notable et détruit même pas mal des enjeux des épisodes précédents concernant cette partie.
Il aurait peut-être mieux valu que la saison se tienne sur 14 épisodes, avec le 13 qui reprend de façon approfondie les premières minutes de l’épisode 13 réel, et le 14 qui traite de tout le reste pour livrer une confrontation finale encore plus épique. Ceci mis à part, il n’y a pour ainsi dire aucune fausse note dans la série, qu’on pourrait croire écrite par Miller et/ou Bendis sans le moindre problème.

Bref, l’ambiance est parfaite, les acteurs sont parfaits (au fait, regardez en VO, la VF de Charlie Cox est la même que celle de Robert Downey Jr dans Iron Man. Entendre Murdock avec la voix de Tony Stark, ça doit être perturbant XD), le moindre petit élément a tout à fait sa place, cette série est tout simplement l’une des meilleures adaptations Marvel de tous les temps.
Je la recommande donc plus que chaudement, à moins que vous n’aimiez vraiment pas le Daredevil sombre, violent, et torturé qu’on connaît depuis 1981. Si c’est le cas, je doute que vous accrochiez à la série, tant elle est dans cette lignée, comme je l’ai dit plus haut. Sinon, foncez !

26 avril, 2015 à 18:34 | Commentaires (1) | Permalien


Captain America : Le Soldat de l’Hiver

Captain-America-The-Winter-Soldier-Affiche-2Réalisateurs
Anthony et Joe Russo

Casting
Chris Evans, Scarlett Johansson, Anthony Mackie, Robert Redford, Samuel L.Jackson, Cobie Smulders…

Date de sortie
26 mars 2014

Durée
2H08

Genre
Action

D’après le personnage de Captain America, créé par Jack Kirby et Joe Simon

Synopsis
Après les événements cataclysmiques de New York de The Avengers, Steve Rogers aka Captain America vit tranquillement à Washington, D.C. et essaye de s’adapter au monde moderne. Mais quand Nick Fury est directement attaqué, Steve se retrouve impliqué dans un réseau d’intrigues qui met le monde en danger. S’associant à la Veuve Noire, Captain America lutte pour dénoncer une conspiration grandissante, tout en repoussant des tueurs professionnels envoyés pour le faire taire. Quand l’étendue du plan maléfique est révélée, Captain America et la Veuve Noire sollicitent l’aide d’un nouvel allié, le Faucon. Cependant, ils se retrouvent bientôt face à un inattendu et redoutable ennemi – le Soldat de l’Hiver.

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Avis
On va le dire tout de suite : Le Soldat de l’Hiver confirme, chez moi, la bonne impression laissée par First Avenger, à savoir que Captain America est sans doute le personnage qui se sort le mieux (avec Iron Man) de l’univers partagé Marvel au cinéma. Bien sûr, pour qui connaît un minimum les comics, rien ne sera vraiment surprenant, pas même l’identité du Soldat de l’Hiver, évidemment. Ce qui n’empêchera pas le film d’être particulièrement efficace sur tous les plans, digne des comics dont il s’inspire.

Bon, bien sûr, ce n’est pas non plus le chef-d’œuvre qui va retourner le cerveau de ceux qui n’aiment pas Marvel, hein, il a ses défauts. L’orientation vers le thriller politique est louable, mais c’est très vite secondaire, par exemple. Durant les scènes d’action, un combat au corps à corps est vite illisible, aussi. Et on regrettera le temps à l’écran du Soldat de l’Hiver et de la Veuve Noire (mais s’ils sont peu présents, c’est toujours pour être bien badass, ça compense), de même que les bons vieux gimmicks et clichés du film d’action.

Et pourtant, ça marche. Ça marche parce que le film ne prétend pas révolutionner le genre, mais juste offrir un bon divertissement qui se fout quand même pas de la gueule du monde, et c’est exactement ce qu’il offre. Certes, ça n’a pas la profondeur d’un V pour Vendetta ou d’un Watchmen, mais l’humour fonctionne, l’action et le scénario aussi, on en prend plein les yeux sans être pris pour des cons, et le comics de base est bien adapté, avec des acteurs qui font bien leur boulot. Que peut-on bien demander de plus ? Bref, si vous aimez Marvel, foncez. Et si vous n’aimez pas, vous devriez quand même passer un moment de détente sympa, tant pis si vous ne comprenez pas les références, ce n’est pas là que se cache l’essentiel du film.

Et moi, j’attends donc la 3e aventure solo de Cap avec un certain entrain.

18 avril, 2014 à 18:48 | Commentaires (1) | Permalien


Fight Club 2 : Le Retour de la Vengeance de Tyler Durden

Fight Club 2 : Le Retour de la Vengeance de Tyler Durden dans Actu chuck-palahniuk-fight-clubBon, d’accord, j’en fais un peu trop avec le titre de l’article, c’est vrai. Mais à part ça, ce n’est pas une blague. Non.

Ce n’est tellement pas une blague que c’est Chuck Palahniuk lui-même qui l’a annoncé à la Comic Con de San Diego : Fight Club va connaître une suite. En comics. Ou, si vous préférez, en graphic novel/roman graphique. Oui, c’est la même chose, mais ça fait plus « noble ».

Pour le détail, de l’aveu même de l’auteur, il s’agira d’une série complète (courte ou longue, ça, il faudra attendre), dont on ne connaît pas encore les auteurs. Chuck Palahniuk est en effet encore au stade des discussions sur l’aspect graphique avec des auteurs de chez DC, Marvel et Dark Horse.

L’annonce exacte donnait ceci.

Il s’agira d’une série de livres qui reprendront l’histoire 10 ans après la disparition apparente de Tyler Durden. Cette fois, c’est Tyler qui raconte l’histoire, se glissant aux côtés de Jack, prêt à faire son come-back.

Du côté de l’intrigue, la base est déjà définie. Dix ans après le livre, donc, Jack et Marla sont mariés, avec un enfant, et commencent à ressentir les effets d’une certaine routine. Jusqu’au jour où l’enfant disparaît et que plusieurs éléments annoncent le retour de Tyler Durden…

Le comics devrait être disponible en 2015. L’aspect graphique étant encore en discussion, impossible de dire si les personnages seront des reproductions de Brad Pitt, Edward Norton et Helena Bonham Carter. Cela dit, je suis prêt à parier que la Fox a déjà affûté ses contrats pour tout le monde en vue de l’adaptation de cette suite ;)

27 juillet, 2013 à 17:03 | Commentaires (0) | Permalien


La Ligue de Justice mise en pause !

La Ligue de Justice mise en pause ! dans Adaptations et projets avec auteurs à venir justiceleagueDécidément… Alors que le projet autour de la Ligue de Justice est enfin un minimum lancé et que les dernières rumeurs nous disent que le casting devrait se contenter des cinq héros principaux (Batman, Superman, Wonder Woman, Green Lantern, Flash), visibles sur l’image, avec Henry Cavill qui reste Superman après Man of Steel et peut-être Ryan Reynolds de retour en tant que Green Lantern, voilà que la Warner met un coup d’arrêt au projet, malgré le scénario existant de Will Beall et le choix de Darkseid comme ennemi !

En effet, sans doute échaudé par le relatif échec des films DC quand on compare les chiffres à ceux de Marvel, le studio a simplement décidé que l’existence de la Ligue de Justice au cinéma dépendrait directement des résultats du reboot de Superman par Zack Snyder : Man of Steel.

Objectif ? 400 millions de dollars de recettes internationales, au minimum. Sans quoi l’équipe star de DC retournera dans les oubliettes pour sa version ciné. Bref, autant dire que l’échéance de 2015 et l’affrontement frontal avec la seconde aventure des Vengeurs pourrait bien être de nouveau hors d’actu, à moins que les spectateurs à travers le monde ne se mobilisent pour voir la nouvelle version de Superman.

Au passage, Man of Steel est toujours prévu chez nous pour le mois de juin 2013, et je vous remets la bande-annonce française.

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29 janvier, 2013 à 13:06 | Commentaires (2) | Permalien


Guillermo Del Toro confirme Dark Universe !

Guillermo Del Toro confirme Dark Universe ! dans Adaptations et projets avec auteurs à venir 20081201_guillermodeltoroL’abandon de Bilbo le Hobbit et les difficultés à trouver un éditeur pour inSane, son jeu vidéo, n’entaillent pas vraiment le moral et la dose de travail de Guillermo Del Toro.

Outre l’adaptation série de sa trilogie littéraire, La Lignée, coécrite avec Chuck Hogan, il revient en effet sur son envie de réaliser l’adaptation de Justice League Dark (série DC inédite en France)… Et confirme que le projet est lancé ! Nommé Dark Universe, le film devrait donc réunir la Créature du Marais, Etrigan, Constantine Hellblazer, Deadman, le Spectre, ainsi Zatara et sa fille, Zatanna.

Bon, ne nous excitons pas trop, le projet est tout de même à ses tout débuts, et ils n’en sont qu’au stade de l’embauche du scénariste, sur lequel Del Toro tease un peu en disant qu’il est très bon et qu’il le drague intensivement pour l’amener sur le projet. Lui-même ayant déjà écrit les très grandes lignes.

Là où c’est encore plus intéressant, c’est qu’il nous parle vaguement d’un véritable univers cinématographique pour DC, comme l’a fait Marvel, ce qui pousserait à croire que son film pourrait être lié à ce gros projet.

« Le mouvement a commencé avant [The Avengers]. Ils étaient déjà galvanisés pour lancer la Justice League et ils l’étaient aussi pour faire leur propre univers cohérent… Ils sont vraiment très, très confiants avec Superman, avec ce qu’ils ont. Ils sentent maintenant qu’ils ont deux piliers. Batman et Superman… Il y a les fondations et maintenant, ils peuvent construire dessus. »

Ne reste plus qu’à voir ce que ça donnera. Mais une Ligue de Justice assez sombre vue par Guillermo Del Toro, ça suffit à donner envie, non ?

8 janvier, 2013 à 19:21 | Commentaires (0) | Permalien


Keno Don Rosa

Keno Don Rosa dans Auteurs don_rosaDate de naissance
29 juin 1951 [Louisville, Kentucky]

Nationalité
Américain

Genre(s) écrit(s)
Bande Dessinée [Comics]

Œuvres notables
La Jeunesse de Picsou
La Quête du Kalevala

Il fallait bien que je passe à un moment ou un autre par ce génie du comics Disney. L’arrivée d’une intégrale dédiée chez Glénat est le moment idéal.

En matière de comics Disney, et plus précisément dans ce qui concerne Donald et son entourage, il y a deux noms à retenir. Carl Barks, qui n’a certes pas créé Donald, mais s’est occupé de toute sa famille et Donaldville, et a étoffé un peu le personnage qui n’était que du râlage sur pattes avant lui. Et, ensuite, Keno Don Rosa, plus souvent appelé uniquement Don Rosa, qui a transcendé l’univers de Barks en lui offrant des suites et des personnages tellement étoffés que leurs aventures sont, pour la plupart, lisibles à différents degrés.

Bien sûr, Don Rosa n’a pas débuté avec Disney. Il avait ses propres personnages avant. Mais c’est bien avec son arrivée chez Gladstone et Le Fils du Soleil, en 1987, qu’il a commencé à être connu et important. D’autres histoires ont suivi avant son départ en 1989, à cause de la décision de Disney de ne plus rendre les planches originales. C’est en 1990 qu’il entre chez Egmont, qui publie les histoires de Disney au Danemark. Une longue collaboration, Don Rosa étant encore aujourd’hui un collaborateur de la maison d’édition, même s’il ne dessine plus depuis 2008 à cause de soucis aux yeux (un décollement de la rétine, notamment).

Sa connaissance de l’univers de Barks lui permet d’être recommandé par Egmont quand Disney accepte une biographie dessinée d’un de ses personnages. Nous sommes en 1991, et ce projet n’est autre que ce qui deviendra La Jeunesse de Picsou, publié pour la première fois de 1992 à 1994.
Une série qui lui permit d’obtenir, en 1995, le Will Eisner Award de la meilleure série à suivre. Un second suivra en 1997, celui du meilleur auteur humour.

Il reviendra plusieurs fois à la série avec des épisodes compléments aux douze originaux, même s’il considère lui-même que ces douze épisodes sont La Jeunesse de Picsou et qu’il n’y a besoin de rien d’autre.
Don Rosa aura gagné son statut de meilleur auteur Disney avec Carl Barks grâce à l’ensemble de son œuvre, bien sûr, mais aussi à son style graphique foisonnant de détails (petite mention aux D.U.C.K, ces discrets hommages à Carl Barks) et absolument magnifique, sa connaissance de l’univers de Donaldville selon Barks et, bien sûr, la série qui lui a valu son Will Eisner Award. Mais ce qui le caractérise peut-être encore plus, c’est cette incroyable facilité à passer du comique au dramatique, sans que cela vienne gâcher le récit ou penche trop de l’un des deux côtés (sauf évidemment quand c’est voulu, comme La Tour Infernale, incroyable cartoon au rythme effréné et qui déclenche le rire à chaque page).

Tout comme Carl Barks en son temps, Don Rosa a tout simplement fait évoluer les comics et personnages Disney pour leur donner une autre dimension.
Et c’est ce qui sera retenu de lui.

9 décembre, 2012 à 18:58 | Commentaires (0) | Permalien


La Grande Épopée de Picsou, tome 1 : La Jeunesse de Picsou [Partie 1]

La Grande Épopée de Picsou, tome 1 : La Jeunesse de Picsou [Partie 1] dans Critiques et chroniques littéraires la-jeunesse-de-picsou-1-glenatAuteur
Keno Don Rosa

Genre
Bande Dessinée/Aventures/Humour

Éditeur
Glénat

Nombre de pages
287

Année de parution
2012

Synopsis
Balthazar Picsou est le canard le plus riche du monde. Mais comment a-t-il fait pour le devenir ? Découvrez comment le petit cireur de chaussures de Glasgow s’est hissé au sommet, à force d’aventures et de travail.

Avis
Vingt ans que l’on attendait ça. Une réédition intégrale et digne de ce nom du chef-d’œuvre ultime de Don Rosa, La Jeunesse de Picsou. Et c’est donc Glénat qui s’en charge, en nous offrant un double cadeau. Cette réédition des douze épisodes originels de La Jeunesse de Picsou est en effet le premier des sept volumes d’une collection qui couvrira l’intégralité des œuvres du maître Don Rosa ! Glénat se chargeant déjà d’une intégrale pour le maître absolu Carl Barks (La Dynastie Donald Duck) et d’une autre (L’Âge d’Or de Mickey Mouse) pour Floyd Gottfredson, l’un des meilleurs auteurs pour le personnage, il était évident que Don Rosa finirait par avoir la sienne, et nous sommes enfin exaucés.

Là, je vous vois déjà vous poser une question. Que signifie donc ce 1/2 sur la couverture, puisque les douze épisodes sont réunis ici ? Simple. On sait déjà que le tome 2 compilera les épisodes annexes de La Jeunesse de Picsou, à savoir les épisodes Bis et Ter qui rajoutent encore beaucoup de choses à l’ensemble. D’où ce 1/2. La parution chronologique, débutant avec Le Fils du Soleil, ne se fera donc que des tomes 3 à 7.

Il convient également de préciser que ce découpage de La Jeunesse de Picsou correspond à la volonté de Don Rosa, qui a participé à cette collection après avoir exprimé un certain mécontentement quand il a su que le projet se lançait sans avoir été consulté.
Il en résulte donc une magnifique édition, même si on aurait peut-être préféré une couverture rigide cartonnée à celle utilisée, souple. Mais foin de détails inutiles, ceci reste la perle que l’on connaît.

Une grande épopée faite d’aventures, de joies, de peines, d’humour, où Don Rosa met lentement en place le caractère du canard le plus riche du monde, bourrée de références à Carl Barks, évidemment, et à d’autres œuvres en tout genre, notamment des films. Sans oublier ces fabuleux running gags sur plusieurs cases au second plan, si spécifiques de l’auteur, et son dessin absolument incomparable. Oui, Don Rosa est à mes yeux le meilleur dessinateur Disney.
Ah, l’intro de l’ultime chapitre, une magnifique reprise d’un grand film, et c’est parfaitement dans le ton…

La Jeunesse de Picsou fait partie de ces œuvres à multiples degrés, qui vous touchent à tous les âges et vous marquent pour longtemps.
D’autant plus que cette réédition s’enrichit d’une belle préface, d’une note de l’auteur, et de ses anecdotes sur chaque chapitre, ainsi que les emplacement des D.U.C.K si vous avez la flemme de les chercher (D.U.C.K = Dedicated to Uncle Carl from Keno, le petit hommage au créateur régulièrement caché). Et, bien sûr, ce qui a marqué les lecteurs de Picsou Magazine à l’époque : l’arbre généalogique des Duck, en double exemplaire ! Une double page dans le volume et le poster.

Bref, un incontournable absolu, d’autant que les précédentes éditions dans Picsou Magazine et Les Trésors de Picsou sont soit introuvables, soit hors de prix. Le début d’une anthologie à la hauteur du talent de Don Rosa, un chef-d’œuvre de bande dessinée, et un incroyable travail de recherches.
Alors, vous attendez quoi pour l’avoir entre les mains ? :D

8 décembre, 2012 à 19:32 | Commentaires (8) | Permalien


Avengers

Avengers dans Critiques d'adaptations ciné/télé affiche-avengersRéalisateur
Joss Whedon

Casting
Robert Downey Jr, Chris Evans, Chris Hemsworth, Mark Ruffalo, Scarlett Johansson, Jeremy Renner, Samuel L.Jackson, Tom Hiddleston…

Date de sortie
25 avril 2012

Durée
2H22

Genre
Action/Fantastique

D’après Les Vengeurs, crossover de personnages Marvel

Synopsis
Lorsque Nick Fury, le directeur du S.H.I.E.L.D., l’organisation qui préserve la paix au plan mondial, cherche à former une équipe de choc pour empêcher la destruction du monde, Iron Man, Hulk, Thor, Captain America, Hawkeye et Black Widow répondent présents.
Les Avengers ont beau constituer la plus fantastique des équipes, il leur reste encore à apprendre à travailler ensemble, et non les uns contre les autres, d’autant que le redoutable Loki a réussi à accéder au Cube Cosmique et à son pouvoir illimité…

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Avis
Ok, d’accord, dans les faits, ça vole pas haut côté idée.
Un gros méchant, une guerre, une équipe de héros, et on castagne.

Seulement, si ça vole pas haut de ce côté, c’est parce que tout le reste a été dit depuis Iron Man, en 2008, qui signait le départ de la phase 1 du Marvel Cinematic Universe, dont le point d’orgue est atteint ici, dernière partie d’un gros chantier cinéma de plusieurs heures partagé entre Iron man 1 et 2, Captain America, Thor

Alors, la mise en place, on s’en fout :D
Quand on nous annonce que Joss « Master Geek » Whedon va mettre en scène la réunion de la plus grosse équipe de super héros connue, on veut juste que ça décoiffe. Et on est servi !

Tout ce qu’on pouvait attendre des Vengeurs est là : une équipe qui se met lentement en place, un Tony Stark qui s’offre les répliques les plus énormes, de l’humour un peu partout, de l’action à s’en décoller la rétine, et une scène post générique ouvertement destinée à faire planer tous les geeks Marvel de la planète mieux qu’avec n’importe quelle came !

On regrettera juste que la Veuve Noire soit toujours aussi peu développée que dans Iron Man 2 et que Oeil de Faucon n’ait droit à rien à part de l’action. La faute à un film solo inexistant, contrairement aux autres, pour ceux-là.
Allez, ça sera rattrapé avec les films de la phase 2 :P

On pourra peut-être aussi regretter que Cap ne balance pas le célébrissime « Vengeurs… RASSEMBLEMENT ! », d’autant qu’il y avait la place, mais là, c’est pas grand chose :P

Vous aurez compris, c’est d’abord et avant tout destiné aux fans de Marvel, ceux qui ont grandi avec les comics et qui, comme tous les fanboys qu’ils sont, ne rêvaient que de voir leurs héros sur grand écran.

C’est pas poussé, mais ça n’a jamais eu vocation à autre chose que de divertir avec un paquet de pop corn à la main, ça s’assume comme tel, et surtout, ça le fait bien.
What else ?

18 novembre, 2012 à 20:38 | Commentaires (1) | Permalien


La vie selon 50 Cent en comics

La vie selon 50 Cent en comics dans Actu 50th-law-coverBon, tout le monde ici a au moins entendu parler de Curtis Jackson, alias 50 Cent ? Non ? Je ne vous en voudrai pas, c’est pas précisément du rap haut de gamme…

Bref, on va vous situer vite fait l’idée. Curtis jackson est parti de rien, a connu la carrière criminelle de bon nombre de minorités ethniques aux États-Unis, a fait un petit passage en prison, puis s’est lancé dans le rap sous le nom de 50 Cent, produit par Eminem, et a très vite cartonné.

On rajoute aussi qu’il aurait survécu un jour à neuf balles dans la peau, ce qui ne fait que rajouter à son aura gangsta. Mais bref, 50 Cent est donc devenu un phénomène du rap, et il a fini par arriver au cinéma, avec son film biographique, Get Rich or Die Tryin’ (deviens riche ou meurs en essayant), suivi par d’autres rôles. Il a également été fait héros de deux jeux vidéo.

Aujourd’hui, c’est au tour du comics de nous faire profiter de sa vision de la vie et des choses.

The 50th Law (La 50e Loi en français) nous propose donc de redécouvrir l’ascension de 50 Cent et ses leçons de vie. Oui, ça promet, n’est-ce pas ? ^^

50 Cent a donc écrit le scénario avec Robert Green, et le tout est mis en images par Dave Grosland. Je vous laisse avec le teaser qui, comme tout teaser qui se respecte, est très court et ne montre pour ainsi dire rien, ainsi qu’avec le site officiel.

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7 septembre, 2012 à 21:21 | Commentaires (0) | Permalien


Pas de reboot avant la Ligue de Justice ?

Pas de reboot avant la Ligue de Justice ? dans Adaptations et projets avec auteurs à venir justiceleagueEt c’est l’heure de la rumeur du jour.

Comme je l’ai déjà dit plus tôt, le succès des Vengeurs semble avoir relancé chez DC l’idée d’une adaptation des aventures de la Ligue de Justice.

De là se posaient plusieurs questions. Quels acteurs ? Une Ligue de Justice lancée directement au cinéma ? Un DC Cinematic Universe ?

Aujourd’hui, quelques précisions seraient faites sur le projet.

Il n’y aurait ainsi aucun reboot avant ce film ! Que ce soit de Superman, Batman, ou Green lantern, pour ne citer que ceux qui ont déjà existé au cinéma, aucun n’aurait droit à un nouveau film s’inscrivant dans un DC Cinematic Universe.

Justice League serait directement le prochain film DC prévu après la sortie de Man of Steel, le reboot de Superman par Snyder prévu pour l’été prochain, et qui serait donc, à l’instar de la trilogie de Nolan pour Batman, un projet totalement isolé.
Le scénario serait déjà prêt, écrit par Will Beall.

Nous aurions donc des acteurs différents pour chaque personnage et des films qui fonctionnent par eux-mêmes, sans aucune mise en place par des aventures en solo.

Warner aurait également déjà une liste de réalisateurs potentiels, parmi lesquels Brett Ratner. Et là, je dis NON ! Surtout pas Ratner, dont l’effroyable daube X-Men L’Affrontement Final reste dans les mémoires comme l’un des plus gros massacres de comics et de sagas cinématographiques.

Bref, en attente d’infos formelles.
Et là, vous commencez à vous dire que je parle un peu trop beaucoup de comics ces derniers temps. Non ?

29 août, 2012 à 18:36 | Commentaires (0) | Permalien


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