Bienvenue dans un monde d'écriture

Metal Gear Rising : Revengeance

Metal Gear Rising : Revengeance dans Autres jeux vidéo metalgearÉditeur
Konami

Développeurs
Kojima Productions/Platinum Games

Genre
Beat Them All

Supports
PS3/XBox 360

Date de sortie
21 février 2013

PEGI
18+

Synopsis
Quatre ans après les évènements de Metal Gear Solid 4 et la fin des Patriotes. Raiden appartient à la société Maverick et protège un politicien, M’Nami, en Afrique. Mais une attaque de cyborgs de la société Desperado coûte la vie à M’Nami et manque de rajouter Raiden à la liste des victimes. Son enquête pour savoir ce qui se cache derrière ce meurtre le mènera plus loin que ce qu’il imaginait…

Avis
Un développement tumultueux pour ce spin off de Metal Gear centré sur Raiden. Le titre a changé, l’histoire a changé, le développeur a changé alors qu’on parlait d’annulation, bref, ça ne partait pas sous les meilleurs auspices, d’autant qu’il s’agit ici d’un jeu d’action au sabre et non d’un jeu d’infiltration (celle-ci se limitant à quelques objets clin d’œil aux grands classiques de la saga, à commencer par le carton).

Donc, sur ce, que ce vaut ce Metal Gear Rising : Revengeance ? Hé bien, ça vaut assez le coup, que ce soit pour Metal Gear ou pour le jeu pris seul. Car, oui, si le jeu n’est pas orienté infiltration (et vu ce qu’il était advenu de Raiden de Metal Gear Solid 2 à Metal Gear Solid 4, ça se comprend), il reste néanmoins particulièrement fidèle à l’essence de la saga, avec complots, scènes cinématiques imposantes, et philo en prime (logique, Kojima Productions étant resté sur le scénario et les scènes cinématiques). Donc, à moins d’être un pur intégriste de l’infiltration ou de vouloir un jeu qui vous occupera une douzaine d’heures (durée de vie de ce Rising : 5-6 heures pour une seule partie, bien plus si vous voulez le plier à fond en personnalisant Raiden et en faisant toutes les difficultés), aucune raison de crier au scandale côté scénario (si ce n’est l’inévitable survol des thèmes).

Pour le reste, il faut être un minimum amateur de beat them all, parce que c’est donc, en très gros, 5-6 heures de jeu passées à découper tout ce qui passera à portée de votre sabre en petits morceaux, en jouant parfois les vampires cyborgs pour vous régénérer à coups de Zandatsu (comprendre absorber la substance « vitale » des autres cyborgs pour régénérer la vôtre et l’énergie de votre katana).
Mais c’est aussi un véritable film de samouraïs futuriste. Les héros qui se battent à coups de sabre, l’honneur et la loyauté, l’interprétation d’un code d’honneur, la morale des personnages, l’inévitable duel honorifique à mort au coucher du soleil, la notion de sacrifice, tout y passe. Vous remettez ça dans le Japon féodal, en virant les quelques moments de comique WTF que Kojima apprécie tant, et il y a des chances que Kurosawa n’aurait pas renié l’histoire développée ici.

Un gros melting pot d’influences qui, sans qu’on sache trop comment, fonctionne parfaitement bien. Vous voulez les idées d’un Metal Gear ? Elles sont là, ce sera juste à vous de les développer encore plus. Vous voulez de l’action bourrine digne d’un God of War ? C’est là aussi. Vous retrouver devant un bon vieux film de chambara ? C’est fait. Des clins d’œil aux précédents épisodes et une continuité maintenue ? On est dedans.
On rajoute une bande son nerveuse, un moteur graphique qui tient pas trop mal la route malgré très peu d’évolution depuis Metal Gear Solid 4, et on tient là un beat them all d’assez belle classe, à défaut d’être un chef-d’œuvre. En clair, on se défoule bien en réfléchissant un minimum, et dans une belle ambiance nostalgique malgré la forme futuriste. Peut-être pas un must have, mais vraiment à au moins essayer.

28 février, 2013 à 20:53 | Commentaires (0) | Permalien


One Piece Pirate Warriors

One Piece Pirate Warriors dans Adaptations jeux vidéo One-Piece-Pirate-WarriorsÉditeur
Namco Bandai et Tecmo Koei

Développeur
Omega Force

Genre
Beat them all

Support
PS3

D’après le manga One Piece, de Eiichiro Oda

Date de sortie
21 septembre 2012

PEGI
12+

Image de prévisualisation YouTube

Synopsis
Partez d’aventure en aventure aux côtés de l’équipage de Monkey D.Luffy, alias le Chapeau de Paille. Revivez toute la première partie du manga culte, jusqu’à la bataille épique de Marineford, dans des niveaux remplis d’ennemis, et avancez dans la quête du One Piece, l’héritage de Gol D.Roger qui fera de son découvreur le Seigneur des Pirates.

Avis
Le premier jeu One Piece sur une console HD, qui utilise, comme Fist of the North Star deux ans plus tôt, la formule des Dynasty Warriors. Ainsi que leur développeur, ce qui n’avait pas été le cas de Fist of the North Star. Alors, ça donne quoi ?
Je vais être direct : One Piece est un beat them all de masse particulièrement bon. Le style Dynasty Warriors va très bien au sujet, et l’expérience de Omega Force rend le tout très fluide, rapide, et nerveux. De plus, la variété des situations (niveaux beat them all « classiques », niveaux « Dynasty Warriors« , combats de boss, QTE, un peu de plate-forme…) permet d’éviter la lassitude, même si on sent vite une certaine redondance inhérente au genre. Qu’importe, couvrir l’histoire de One Piece dans un cel shading avec effet crayonné dans un jeu rapide et nerveux et avec les doublages japonais officiels suffit à passer ce point sous silence.

Côté forme, rien à signaler, donc, mais côté fond, un peu plus. Les modes de jeu sont directement copiés/collés de Fist of the North Star, mais avec moins de contenu.
Le Journal de Bord, par exemple, ne propose que l’aventure de Luffy jusqu’à Marineford. Pour les autres, direction le Journal Annexe qui reprend la même histoire en parallèle de celle de Luffy, et uniquement à partir de l’apparition du personnage. Ce qui mène à des journaux de un ou deux niveaux, pour certains ! On est dans le foutage de gueule complet, là, pour ces personnages.
Fist of the North Star nous proposait, à contrario, plusieurs modes Légende suivant l’histoire du manga, et presque autant de modes Fiction avec des histoires totalement alternatives. Autant dire que One Piece fait rachitique, à côté, malgré l’ajout d’un mode en ligne, qui vous propose juste de jouer les différents niveaux à 2.

C’est bien là LE problème de One Piece Pirate Warriors. Le jeu est beau, bon, nerveux, apte à plaire aux fans, mais il est RADIN ! On a vu les modes de jeu. Maintenant, passons aux personnages jouables. Vous aurez tout l’équipage du Chapeau de Paille (soit Luffy, Zoro, Nami, Chopper, Sanji, Nico Robin, Franky et Brook, sur la période couverte) auxquels on peut rajouter Ace, Barbe Blanche, Jimbei, et Boa Hancock. Et c’est tout. 12 personnages. On aurait aimé voir les méchants jouables (Baggy, Crocodile, et d’autres), par exemple.
Du côté du scénario, c’est bien repris, mais il y a eu des coupes opérées à la hache… On démarre par exemple l’aventure à la rencontre avec Nami, au début de l’arc Baggy. Le tout début passe à la trappe… De même pour plusieurs arcs (Skypiea ? Thriller Bark à l’issue duquel est recruté Brook ? Oubliez).

De « petites » omissions qui font mal, surtout quand on voit la qualité du jeu.
Donc, oui, ça vaut un 7/10, avec un point bonus pour l’univers One Piece qui le mène à 8, mais on ne peut pas s’empêcher d’avoir un peu de déception à chaque fois qu’on lance le jeu en repensant à ce qu’il aurait été avec la première partie complète et plus de contenu à côté de l’histoire.
Au pire, on y aura droit en DLC… Cela dit, vu le succès rien qu’à la sortie japonaise, gageons qu’un épisode 2 est déjà en route et qu’il saura rectifier le tir côté contenu.

3 octobre, 2012 à 19:31 | Commentaires (0) | Permalien


Saint Seiya Les Chevaliers du Zodiaque : La bataille du Sanctuaire

Saint Seiya Les Chevaliers du Zodiaque : La bataille du Sanctuaire dans Adaptations jeux vidéo saintseiyaps3Éditeur
Namco Bandai

Développeur
Dimps

Genre
Beat them all

Support
PS3

D’après le manga Saint Seiya Les Chevaliers du Zodiaque, de Masami Kurumada

Date de sortie
16 mars 2012

PEGI
12+

Image de prévisualisation YouTube

Synopsis
Treize ans plus tôt, en Grèce. Le Grand Pope tente d’assassiner une petite fille tout juste née et désignée comme la réincarnation de la déesse Athéna, à laquelle sont fidèles les 88 Chevaliers. Mais Aiolos, Chevalier d’Or du Sagittaire, contrecarre ses plans et fuit le Sanctuaire avec l’enfant. Mortellement blessé après son combat contre Shura du Capricorne qui tentait de l’arrêter, Aiolos confie l’enfant et son armure à Mitsumasa Kido, dirigeant de la fondation GRAAD.
Aujourd’hui. Cinq Chevaliers de Bronze ont gagné leurs armures et leur statut à l’issue d’un grand tournoi intergalactique. Il est temps pour Saori Kido de reprendre sa place au Sanctuaire et de se faire connaître en tant qu’Athéna.
Mais le Grand Pope n’a pas renoncé à ses plans… Le groupe est accueilli par un tir de Tramy de la Flèche, qui atteint Saori à la poitrine. Les Chevaliers de Bronze n’ont que douze heures pour traverser les douze Maisons d’Or et amener le Grand Pope jusqu’à Saori pour qu’il retire la flèche de Tramy.
Mais les Chevaliers d’Or ne comptent pas les laisser faire sans réagir…

Avis
Ah, Saint Seiya… Le manga culte des années 80, juste derrière Dragon Ball, et qui justifiait autant que celui-ci qu’on se plante sans cesse devant le Club Dorothée pour suivre l’anime, malgré les versions françaises foireuses et la censure de l’époque… Bon, on était des gosses, on s’en foutait encore, à ce moment. Oui, je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître… C’était la grande vague de la japanimation, ce qui allait faire entrer de plein pied la France dans l’amour du manga, et provoquer les peurs de la classe politique.

On découvrait alors les codes du shônen, faits de valeurs fortes, de courage jusqu’au bout, d’abnégation et d’honneur, et s’il y avait bien un shônen qui représentait tout ça, c’était Saint Seiya. Combien de fois se sont-ils relevés de nulle part alors que tout semblait perdu ? Combien de temps ont-ils répété sans cesse leurs serments et valeurs ? Je ne sais pas et je n’ai pas le courage de compter, mais c’était tout simplement épique d’un bout à l’autre.
Malheureusement, les différents jeux sortis à ce jour n’ont jamais vraiment réussi à retranscrire le côté épique du manga. Mais les développeurs semblent avoir été enfin touchés par la grâce d’Athéna !

Car, oui, La Bataille du Sanctuaire, sans être un chef-d’œuvre, est sans aucun doute le meilleur jeu Saint Seiya à ce jour. Oui, ce n’est pas terrible graphiquement (ah, les armures imitation plastique passées au polish…), oui, on se retape encore et toujours la seule partie du Sanctuaire, oui, il a fallu trahir quelques codes et rajouter des éléments HS… Mais pourtant, ça marche pas mal.

Concrètement, le jeu se divise en deux modes (Histoire et Missions) et en deux phases.
Le mode Missions consistant en une série de combats, restons sur le mode Histoire. Ce mode Histoire contient donc LE gros morceau, à savoir tout l’arc du Sanctuaire, du tir de Tramy sur Saori jusqu’à l’ultime combat au temple d’Athéna. Autant dire qu’on met quelques bonnes heures à en faire le tour, surtout que les scènes de l’anime sont bien modélisées avec le moteur du jeu.
Côté gameplay, vous aurez donc du beat them all à l’ancienne entre les maisons, avec soldats du sanctuaire sur la route et mini boss à la fin, sur une ligne bien droite. C’est totalement 80′s, la caméra fixe est chiante si vous vous retrouvez avec des adversaires dans le dos, mais c’est suffisamment rapide et nerveux, surtout avec Seiya ou Ikki, pour être un bon passage de beat them all bien arcade à l’ancienne.

Et après chaque route, vous entrerez dans la Maison d’Or correspondante.
Pour la majeure partie, cela signifiera un combat contre le Chevalier d’Or concerné, parfois découpé en plusieurs phases. Et là, attention, si les phases de beat them all contre les simples soldats sont vraiment faciles, les duels face aux Chevaliers d’Or seront déjà d’un autre calibre, et on retrouvera toute la tension de l’anime. On oublie la règle absurde du « la même technique ne marche pas deux fois sur un même Chevalier », mais à part ça, c’est du bon, même si vous allez spammer de Septième Sens, Rafale de Cosmos, et attaques spéciales en vrac, pouvant aller jusqu’à l’attaque Big Bang.

Et il n’y a pas grand chose de plus à dire, en fait.
Le gameplay montre rapidement ses limites, comme la technique, mais la nervosité de l’ensemble, le respect de l’œuvre, le doublage japonais, les musiques sympathiques, un nombre de personnages assez étoffé, suffisent à rendre le jeu très sympa pour tout fan de Saint Seiya, et le tout est tellement bien mené que, même si ce n’est pas encore LE jeu attendu, ceci est clairement la meilleure déclinaison vidéoludique de la licence.
À réserver toutefois aux fans, à l’image de Fist of the North Star. Les autres trouveront mieux bien facilement, s’ils cherchent juste du beat them all.

Maintenant, on attend la même chose, en mieux techniquement, et qui couvre tout l’anime (histoire d’avoir droit à Asgard aussi). On évitera peut-être les personnages en DLC à 5€ pièce, avec ça.

16 août, 2012 à 9:37 | Commentaires (0) | Permalien


Comix Zone

Comix Zone dans Autres jeux vidéo comixzoneEt on commence la « petite » sélection personnelle des jeux vidéo incontournables qui ont marqué l’histoire du média en revenant en 1995, sur MegaDrive.

Car, oui, Comix Zone fait partie pour moi de ces jeux qui, à leur façon, sont incontournables.
En soi, il est un beat them all comme un autre. On avance, on cogne les ennemis, on récupère des bonus, on affronte un boss, et on passe au niveau suivant, où on recommence le cycle.

Rien de bien original, et le jeu sort en fin de vie de la MegaDrive. Autant dire qu’il était promis à l’oubli rapide.
Sauf que…

Si le genre et son traitement sont classiques, l’idée de base, elle, est absolument géniale et carrément impossible à reproduire aujourd’hui.
On incarne donc Sketch Turner, dessinateur de comics, qui voit le méchant de sa création prendre vie, s’incarner dans le monde réel, avant d’enfermer Sketch dans son propre comics, se préparant ainsi à faire déferler son armée sur le monde. Armée qu’il aura au préalable créée en la dessinant avant de lui donner vie. Mais, évidemment, Turner n’est pas décidé à se laisser faire comme ça et va se battre.

Et c’est là que s’exploite tout le potentiel de l’idée de base.
Contrairement aux beat them all classiques de l’époque, on se déplace pas sur une ligne droite, mais sur une planche de bande dessinée, avec ses cases, cadres descriptifs, onomatopées… On est droit dans un comics interactif, que ce soit par le graphisme ou les petits détails de ce genre.
Autre petit détail qui tue, vous verrez parfois la main du méchant à l’écran, qui vient dessiner un ennemi ou un obstacle en direct devant vous. Juste génial, tout comme la possibilité de choisir régulièrement son chemin à travers les cases.

Le jeu ne s’est pas énormément vendu, mais les ventes furent assez honorables, et les joueurs qui, comme moi, sont entrés dans cet univers ne l’ont jamais oublié. Comix Zone est un incontournable de par sa qualité générale et cet hommage permanent au comics, qui reste très agréable aujourd’hui, malgré sa forte difficulté et sa très faible durée de vie pour qui le connaît assez (mais ça, c’est un peu une constante, dans le jeu vidéo des années 80 et 90 ^^).

SEGA a d’ailleurs fait plusieurs portages du jeu après sa sortie MegaDrive, le plus connu étant sa présence dans la SEGA MegaDrive Ultimate Collection, mais on peut aussi le trouver sur PC ou même Game Boy Advance. De quoi se faire connaître à chaque fois de nouveaux joueurs ;)

Pour plus d’infos, la page Wiki du jeu est là, et voici une vidéo du premier niveau, histoire que vous puissiez voir ce que ça donne en action :D

Image de prévisualisation YouTube

12 mai, 2012 à 12:17 | Commentaires (0) | Permalien