Premières photos du tournage de Boule et Bill
Photo retirée à cause du fait qu’elle soit, paraît-il, privée, et porte préjudice…
Et voilà, c’est parti. Je vous avais déjà dit qu’un film allait être lancé depuis Boule et Bill, et le tournage a débuté, les premières photos sont disponibles.
Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ça fait peur…
Côté équipe, on rajoute aux premières infos que les scénaristes ont aussi œuvré sur le « magnifique » Astérix aux Jeux Olympiques et qu’on a le jeune Charles Crombez, 9 ans, dans le rôle de Boule.
Et sur les photos, tout ce que je vois de réussi, c’est la voiture et, évidemment, Bill. Parce que, excusez-moi, mais… C’EST QUOI CETTE PERRUQUE POUR BOULE ??? Le pauvre gosse ressemble plus à une version live de la poupée Chucky qu’à Boule, là.
Quant à Dubosc, bah… Il ne ressemble à rien, tout simplement, et sa teinture ne lui va pas du tout. Marina Foïs, pas grand chose à redire, sinon qu’elle fait plus âgée que la mère de la BD.
Côté histoire, on démarre alors qu’ils adoptent Bill (dont on ne sait absolument pas d’où il vient dans la BD), ce qui ne sera sans doute qu’un vague prétexte à enchaîner les gags (ratés ?), à la façon d’un Junior le Terrible ou d’un Denis la Malice.
Bref, on verra ce que ça donne, mais je me prépare déjà à creuser une seconde tombe pour Roba et une pour son œuvre.
Premières photos du tournage de Boule et Bill [avec URL parlante et prophétique ]
Gary Ross abandonne les Hunger Games
Après une rumeur qui enflait de plus en plus, voici l’annonce définitive et officielle, qui pourrait bien déplaire à ceux qui ont adoré le premier film.
Non, c’est dit, Gary Ross ne sera pas aux commandes de Hunger Games II. Si son livre préféré (ou plutôt sa partie préférée de la trilogie de Suzanne Collins) est le premier, il y a fort à parier que ce départ provient surtout de différends avec la production.
Les studios Summit sont donc à la recherche d’un nouveau réalisateur pour cette deuxième partie, prévue pour 2013.
Ce qui amènera sans doute à une toute autre interprétation visuelle, toujours fort dommage pour une saga complète.
Côté noms, personne ne semble se détacher dans l’immédiat.
3H10 pour Yuma [2007]
Casting
Christian Bale, Russell Crowe, Peter Fonda, Gretchen Mol, Dallas Roberts, Ben Foster…
Date de sortie
26 mars 2008
Durée
2H02
Genre
Western
D’après 3H10 pour Yuma, de Elmore Leonard
Synopsis
Revenu blessé de la guerre de Sécession, Dan Evans a établi sa famille dans un ranch. La sécheresse a ravagé ses terres, décimé son troupeau et miné la considération que lui portent sa femme et ses enfants, en particulier son aîné Will, âgé de 14 ans. A la suite d’une attaque de diligence, le célèbre bandit Ben Wade passe par la ville de Bisbee où il est arrêté avec le concours fortuit de Evans. Recherché pour ses hold-up et ses meurtres répétés, Wade doit être convoyé vers Contention, à trois jours de cheval, pour embarquer sur un train à destination de Yuma, où se trouve le tribunal fédéral. Contre une prime qui peut sauver son ranch, Dan Evans s’engage dans l’escorte qui doit accompagner le dangereux criminel. Il est bientôt rejoint par son fils Will, fasciné par l’aura du tueur.
Tandis que son gang organise son évasion, Wade engage sur le chemin de Contention un bras de fer psychologique avec ses gardiens, usant à la fois de la peur qu’il leur inspire et de la séduction qu’il exerce sur eux…
Avis
3H10 pour Yuma est un remake, je n’en ai pas vu l’original, aucun risque d’avoir un quelconque à priori, donc.
James Mangold à la manœuvre, qui nous avait livré le fabuleux western urbain qu’est Copland, Christian Bale et Russell Crowe à l’interprétation, autant dire que ça ne pouvait que m’attirer, je m’attendais à un bon western.
Et c’est ce que j’ai eu au départ.
Car, oui, 3H10 pour Yuma part plus que bien, avec cet éleveur vétéran de la Guerre de Sécession et revenu avec un pied en moins qui décide de montrer sa force morale à son fils, et ce salaud pas si salaud que ça qui fuit plus qu’autre chose. On se doute très tôt qu’une relation particulière va être au cœur du film, et ça n’est pas raté.
On suit tout au long de ce road movie western l’évolution des 2 personnages, plus proches qu’ils veulent bien l’admettre, à tel point que Ben Wade finit par développer de l’admiration pour Dan Evans qui, lui, fait tout pour ne pas flancher devant son fils et aller au bout de la mission qu’il s’est assigné.
Le tout dans de belles images, de bonnes séquences d’action, pour un western à l’ancienne plutôt réussi.
Jusqu’à la fin… La fin qui arrive de façon tellement abrupte et nawak qu’elle plomberait tout si elle n’avait pas ce côté action bien poussé et ne constituait pas un incroyable morceau de bravoure. Sincèrement, la forme sauve tout. Parce que le reste…
Tout va trop vite, sur cette fin (paradoxal avec le reste, c’était pour compenser les quelques longueurs, peut être), et on obtient un festival de trucs qui ont du mal à tenir la route.
Les méchants qui savent plus tirer, Ben Wade qui se découvre un peu d’humanité d’on ne sait où (bon, encore, le côté « ok, on y va », c’est provoqué par l’admiration qu’il ressent, même si c’est très rapide), et un ultime coup d’éclat qui se révèle assez vain, que ce soit à cause du sort réservé à Christian Bale ou de l’ultime séquence.
Bref, tout ça pour dire que 3H10 pour Yuma aurait pu être un très bon western si la fin avait été mieux gérée. En l’état, il est un produit honnête, respectueux du genre, mais certainement pas marquant, et qui offrira son divertissement pas trop prise de tête.
La Tour Sombre se redresse chez Warner ?
Je l’ai déjà abordé, l’adaptation cinéma et télévision (le modèle prévu ayant été trois films et une série dont chaque saison se passerait entre deux films) de La Tour Sombre, la grande saga de Stephen King, n’a finalement pas trouvé suite chez Universal, notamment à cause du budget, étant finalement annulée. Mais Ron Howard n’a jamais lâché l’idée de trouver un producteur.
Les dernières rumeurs concernaient la série, qui intéresserait HBO. Rien de confirmé cependant. Aujourd’hui, on va parler des films. En effet, selon Deadline, le projet serait de retour, cette fois chez Warner Bros. Le studio serait en négociation avec Week Road et Imagine pour lancer au moins un film.
Selon leurs sources, on devrait garder Ron Howard à la réalisation et Akiva Goldsman au scénario (le studio aurait déjà racheté son travail et il aurait été payé pour une réécriture), mais Javier Bardem en Roland ne serait plus acquis. Si l’acteur avait en effet été choisi à la base, il faudrait cette fois que son agenda lui permette de participer, la production débutant, toujours selon Deadline, quelque part au premier trimestre 2013.
Aucune annonce officielle de la Warner, il va falloir attendre pour savoir si ceci va se confirmer ou s’infirmer. Quant au modèle choisi pour l’adaptation, les négociations ne portant apparemment que sur un seul film dans l’immédiat, il est bien trop tôt pour savoir si l’idée films + série sera conservée ou si on part vers une saga uniquement cinéma (ou, pourquoi pas, si ça s’infirme, une série télé uniquement ?). En tout cas, si c’est oui et que Javier Bardem n’est pas disponible, pensez à Hugh Jackman, hein, messieurs les producteurs. Je dis ça comme ça…
En tout cas, la Warner s’intéresse à Stephen King, n’oublions pas que Le Fléau est toujours en cours avec eux. Alors, pourquoi pas La Tour Sombre ?
Une saison 3 pour Legend of the Seeker ?
Comme nous le savons, la série Legend of the Seeker, (librement) adaptée de la saga littéraire L’Épée de Vérité, de Terry Goodkind, n’a connu que deux saisons de 22 épisodes chacune. Côté construction, on avait une intrigue = un épisode, avec toutefois une intrigue fil rouge sur l’ensemble de la saison, qui se résolvait au dernier, avec ensuite une fin ouverte qui annonçait une suite.
Et c’est ainsi qu’on assiste, à la fin du 22e épisode de la saison 2, à la naissance de l’ambition de Darken Rahl de reprendre son pouvoir. Et fin de la série là-dessus, au revoir
Bien évidemment, comme toujours en cas d’annulation, ça ne plaît pas à tout le monde (petite pensée émue pour FireFly, là, annulée après une saison, mais que Whedon a tout de même prolongée via les comics puis le film Serenity).
Et donc, depuis l’annulation, les fans ne désarment pas et demandent une saison 3. Aujourd’hui, selon quelqu’un qui aurait été dans l’équipe technique de la série à l’époque, il faudrait faire pression sur le producteur exécutif, Ken Biller.
Il ne fallait pas leur dire deux fois, et ils comptent bien harceler ce pauvre Ken, avec l’appui de Terry Goodkind, qui semble avoir apprécié cette adaptation de son univers.
Ne reste qu’à voir ce que ça donnera. Personnellement, si je ne suis pas dans l’attente absolue d’une saison 3, je ne dirais pas non tout de même, la série se laissait suivre gentiment, sans casser trois pattes à un canard
Dans tous les cas, il faudra aussi voir avec le casting. Si ça ne rempile pas, autant éventuellement déjà rebooter la série, ça sera plus intéressant.
North Star : La Légende de Ken le Survivant
Casting
Gary Daniels, Costas Mandylor, Chris Penn, Malcolm McDowell, Melvin Van Peebles, Paulo Tocha…
Date de sortie
1995
Durée
1H43
Genre
Action/Post Apo/Science-Fiction
D’après le manga Hokuto no Ken/Ken le Survivant, deBuronson et Tetsuo Hara
Synopsis
Un futur indéterminé. Le monde a connu l’Apocalypse nucléaire, et la loi du plus fort a repris ses droits. Au milieu du chaos se dresse Kenshirô, bien décidé à se venger de Shin qui lui a infligé sept cicatrices au torse et enlevé sa fiancée Julia…
Avis
1995. Le téléphone sonne au poste de police de Tokyo. Un agent empoigne fiévreusement le combiné, ignorant à quels sévices il allait devoir faire face par combiné interposé.
- Police de Tokyo, vous avez besoin de nos services ?
- Oui, avec un ami, nous sortons du cinéma, et nous avons assisté à un viol.
- D’accord, vous pouvez me dire quelque chose au sujet de la victime ou du coupable ? On vous envoie des hommes.
- Le coupable, on a un nom : Tony Randel ! La victime, c’est notre manga, Hokuto no Ken. Nous sommes ses auteurs, Buronson et Tetsuo Hara. Allô ? Il a raccroché…
Dommage, d’ailleurs, parce que la plainte était recevable, là. Allez, quelques rappels. En 1983, le Japon découvre un nouveau manga signé Buronson et Tetsuo Hara. Un manga qui deviendra culte avec les années, surtout, en France, suite à la censure et à sa sublime VF… Hokuto no Ken (Ken le Survivant en France) débute sa légende. L’année précédente débutait le manga symbole du seinen : le fabuleux Akira, tout aussi culte.
En 1989, Katsuhiro Otomô amène Akira sur grand écran via un film d’animation qui a enthousiasmé toute la planète. Et cela pour plusieurs raisons, mais on verra plus en détail une autre fois Il n’en a pas fallu plus pour que des producteurs américains s’intéressent aux mangas et, en 1995, arrive donc au cinéma la légende de Kenshirô, le Chevalier de Véga !
Oui, le Chevalier de Véga… On aurait pu s’attendre à l’héritier du Hokuto Shinken, mais non, pas ici. En fait, ce film est un sacré paradoxe. Côté adaptation, il se contente du premier gros arc du manga, quand Kenshirô retrouve la trace de Shin et Julia à la Croix du Sud, ville sous le contrôle de Shin. Et, dans les grandes lignes, le film respecte ça, c’est exactement ce qu’on voit. Et pourtant, malgré une idée de base simple qui aurait juste demandé à respecter les détails du manga, les scénaristes ont réussi à totalement le défigurer.
Je ne sais pas comment ils ont fait, mais je dis respect, là. Réussir à tout massacrer sur une base aussi simple, ça tient du génie. Sérieusement.
Allez, en vrac, Shin assassine le père de Ken au revolver, Batt et Lynn sont frère et sœur, le Hokuto Shinken et le Nantô Suichoken passent à la trappe au profit du Chevalier de Vega et de la faction de la Croix du Sud, les attaques mortelles de Kenshirô sont des piqûres de mouche, Shin ne supporte pas la vue du sang, etc, etc…
Des arrangements scénaristiques dont on se serait bien passé, mais ça aurait pu être secondaire si le film était réussi. Mais non, même pas ! L’idée est simple, le déroulement aussi, et on assiste à un festival nanar d’assez haute volée.
Le paradoxe jusqu’au bout. On respecte sans respecter, et on fait un mauvais film qui devient bon à force de ridicule.
Le budget ne devait pas dépasser celui d’un film de Steven Seagal en Europe de l’Est, et je suis gentil. Tout est sombre, les costumes sont nazes, les mêmes dix pauvres figurants reviennent en boucle, ça fait du « mouhahaha » à tout va, ça cabotine comme jamais… Quant à Chris Penn et ses lanières, alors là, je sais pas d’où ça sort, mais ça vous arrache un sacré fou rire dès qu’il arrive.
Je ne parle pas des effets spéciaux, qui sont tout à fait comparables à nos bons vieux feux d’artifice du 14 juillet. Oui, c’est épique et violent, le manga, à la base. Et la seule fois où ça tente de s’en approcher, c’est pour voir une tête qui gonfle comme un ballon. Croyez-moi, c’est drôle à regarder.
Et puis, il y a Costas Mandylor et Gary Daniels, qui devaient faire un concours à qui jouerait le plus mal ou qui ressemblerait le plus à un bovin sous stéroïdes (quant à la demoiselle qui joue Julia, elle suit le jeu), tellement ils atteignent un stade incroyable de non jeu et d’inexpressivité. Un mérou fixé pendant 5 minutes ferait passer plus d’émotions.
Et la boule de lumière, « pouvoir ultime » de Shin, qui est utilisée deux fois dans le film (la première contre le frère de Shin, qui sort de nulle part, se fait démolir, et crève, comme ça, on sait pas pourquoi, ni pourquoi il a été créé, mais ce « combat » a le mérite de faire rigoler ou de consterner, c’est au choix).
Mais je crois que le summum est atteint quand Kenshirô a un flash de son pauvre papounet décédé et que celui-ci s’incarne dans une vieille momie défraîchie, rigide, et absolument ridicule tant elle est hideuse. La voir poitner son doigt cadavérique sur Ken, c’est absolument énorme, surtout avec le doublage derrière.
Et n’oublions pas le trio de résistants. Ils ne servent à rien, ils ne font rien, ils passent leur temps à causer, et celui qui veut se rendre se fait descendre dès sa capture. Quant aux deux autres, rideau jusqu’à une apparition rapide dans la scène finale.
Ah oui, et les gosses sont insupportables.
Ce film n’est pas un film.
C’est un véritable essai de post modernisme et de ridicule, l’image parfaite du paradoxe, et un nanar de haute volée. Mais à déconseiller aux puristes de Hokuto no Ken
Rambo
Casting :
Sylvester Stallone, Richard Crenna, Brian Dennehy, Bill McKinney, David Caruso…
Date de sortie :
2 mars 1983
Durée :
1H30
Genre :
Action
D’après Rambo First Blood, de David Morrell
Synopsis :
John Rambo, ancien béret vert et héros de la Guerre du Viêt Nam, erre sans but de ville en ville depuis son retour aux États-Unis. En voulant rendre visite au dernier de ses anciens compagnons d’armes, il apprend la mort de celui-ci des suites d’un cancer (causé par l’« agent orange » largement utilisé au Viêt Nam). Reprenant la route, il arrive dans une petite ville d’une région montagneuse afin de s’y restaurer. Mais le Shérif Will Teasle, prétextant ne pas vouloir de « vagabond dans sa ville », le raccompagne à la sortie de la ville. Ulcéré, Rambo tente de faire demi-tour, mais il est alors arrêté sans ménagement par le shérif. Jeté en prison et maltraité par les policiers, Rambo se révolte et s’enfuit du commissariat. Après une dangereuse course-poursuite, il se réfugie dans les bois.
Avis :
Comme il est regrettable que l’image de grosse brute pro reaganienne de Rambo se soit diffusée et soit restée alors qu’elle n’est valable que pour les épisodes 2 et 3… Car ce n’est pas ce qui est développé dans ce premier épisode.
Petit rappel historique.
Nous sommes en 1982 (année de production et de sortie originale du film), et la guerre du Viêt Nam est terminée depuis maintenant sept ans. En 1975, le pays s’est réunifié, la guerre s’est achevée, et les Américains sont repartis la queue entre les jambes. Il y aurait beaucoup à dire sur cette défaite dans la société américaine, mais Rambo s’intéresse à un aspect précis : le retour des vétérans au pays.
Beaucoup de ceux qui ont eu la chance de revenir sont revenus brisés, physiquement ou psychologiquement, voire les deux. On pourrait s’attendre à ce qu’ils soient au moins accueillis en hommes, en soldats qui ont donné beaucoup pour la patrie, mais même pas. Non, on les accueillis avec de la méfiance, du mépris, voire de la haine ouverte.
Pourquoi, demandez-vous ? Parce qu’ils ont perdu la guerre, tout simplement. La première guerre perdue par les États-Unis depuis leur naissance, ça marque le pays (d’autant qu’il y a bien des facteurs qui expliquent pourquoi, mais passons, ce n’est pas le propos).
Il leur fallait un bouc émissaire, quelqu’un à désigner pour prendre la responsabilité de ce fiasco. Et ce furent donc les vétérans, ceux qui se battaient en première ligne, et qui ont été, une fois revenus, lâchés par leur gouvernement et même parle pays tout entier. Ils étaient devenus des parias, des traces à effacer de cette sale guerre…
Rambo, c’est une démonstration par l’exagération de cet état de fait et de ce que ressentent alors ces vétérans face à ce pays qui les renie. John Rambo devient ici l’incarnation des sentiments de tous ces camarades, pendant que Teasle règne sur « sa » ville et y applique les mêmes pratiques envers lui que le gouvernement et le pays envers toute l’armée. Rambo ne demandait rien de bien méchant.
Il voulait juste revoir un ami, malheureusement décédé entre temps, et repartir le lendemain. Et on le traite en vagabond, en paria, on le harcèle jusqu’à l’enfermer. Il finit évidemment par faire la seule chose qu’il sache faire. Il va se battre pour survivre et affirmer sa dignité, affirmer qu’il est un être humain comme les autres. Comment s’étonner de voir quelqu’un réagir en bête traquée quand on le considère comme tel ?
Rambo, à travers sa fuite dans les bois, devient un porte-parole de ces soldats qui luttent, eux aussi, pour rester dignes pendant que leur propre pays les traîne dans la boue. Un pays qu’ils aiment et respectent malgré tout, comme le montre Rambo qui refuse de tuer qui que ce soit (un seul mort dans ce premier film, et ce n’était même pas voulu par Rambo, qui s’en voudra tout du long).
Bien sûr, le traitement est celui d’un film d’action, mais ça va donc bien plus loin que ça, au contraire des deux films suivants. Le monologue final de Rambo résume tout.
Ce film, c’est une réponse au mépris du gouvernement et des Américains, un crachat au visage du Président, un « Merde ! » taggé à l’encre indélébile sur la façade de la Maison Blanche, un doigt d’honneur au pays tout entier. Et l’expression de toute la colère et la frustration de ceux qui ont laissé une part d’eux-mêmes au Viêt Nam, au service du pays face au « péril communiste »…
Ted Kotcheff offre au sujet un traitement pas particulièrement marquant, mais très efficace, préférant laisser le fond parler de lui-même. Quant au trio Stallone/Crenna/Dennehy, ils sont tous les trois parfaits, notamment Stallone, littéralement habité par son rôle comme il le fut pour Rocky six ans plus tôt.
Le fond est parfait, et on ne s’ennuie pas une seconde. Un film bien plus profond et politique qu’il n’y paraît, qui reste aussi un très bon spectacle d’action, action qui sert l’histoire et non l’inverse.
C’est un film qu’il faut avoir vu au moins une fois dans sa vie. Surtout si on reste sur l’image reaganiste de Rambo forgée par deux suites dispensables… Le quatrième épisode vient heureusement le réhabiliter quand même, sans pour autant atteindre la force du premier film, la faute à un rythme trop rapide et une action trop débridée. Mais il retrouve un peu du fond de ce premier film et conclut bien l’histoire de John Rambo, et ça suffit à en faire un bon film, supérieur aux 2 et 3.
Bref, Rambo, c’est tout ça, bien loin de l’image la plus connue, et ça vaut largement le coup d’œil.
Bone au cinéma : Réalisateur et scénariste trouvés
Le comics de Jeff Smith, Bone, va se voir doté d’une adaptation au cinéma. Sachant que la Warner a les droits depuis début 2008, il serait temps d’en faire quelque chose ^^
Un petit rappel de la base de ce comics, qui dura sur 11 volumes (avant d’être réédité sur 9 en couleurs) de 1991 à 2004.
Fone Bone et ses cousins, Phoney Bone et Smiley Bone, s’enfuient de Boneville suite à plusieurs malversations de Phoney. Ils se retrouvent dans une vallée étrange peuplée d’humains, de rats-garous et de dragons. Leur arrivée va déclencher une guerre entre les forces du Mal et du Bien.
Côté équipe, donc, on aura P.J Hogan à la réalisation (Le Mariage de mon Meilleur Ami et Confessions d’une Accro au Shopping, entre autres) et Patrick Sean Smith au scénario (qui a travaillé sur Kyle XY).
Dan Lin et Jon Silk seront à la production avec Lin Pictures, en collaboration avec Animal Logic.
Quant au style, on ne sait pas si ce sera prises de vue réelles ou animation totale, il va falloir attendre de voir.
Vers un jeu vidéo Fils-des-Brumes
On va finir par croire que ce blog est limite dédié à l’actu de Brandon Sanderson, vu son activité en ce moment…
Bref, Brandon Sanderson, donc, vient de lâcher l’info sur sa page FaceBook, sans plus de détails, mais ça suffit à faire dire que le projet est lancé.
Il fait en effet une petite pause dans la relecture/réécriture de La Roue du Temps pour travailler sur le script du jeu vidéo adapté de Fils-des-Brumes !
La citation précise étant ceci.
Right now, taking a (short) break from the WoT rewrite to spend an evening working on the Mistborn video game script.
Et lisible via ce lien.
Aucune autre info disponible, que ce soit le développeur, l’éditeur, le genre précis du jeu, les plates formes…
Les fans se lancent déjà dans leurs hypothèses, alors, à vous de faire les vôtres ^^
De mon côté, j’avancerai juste que le scénario ne pourra qu’être à la hauteur des livres, avec l’auteur qui participe à l’écriture, tout comme George R.R Martin a supervisé celle du scénario du RPG adapté du Trône de Fer.
En attente de plus d’infos, donc