Bienvenue dans un monde d'écriture

Daredevil

daredevil-concept-art-posterGenre
Action

Statut
En production

Saisons
1

Épisodes et format
13 x 52 minutes environ

Année de production
2015

D’après le personnage de Daredevil, créé par Stan Lee et Bill Everett

Casting
Charlie Cox, Vincent D’Onofrio, Deborah Ann Woll, Elden Henson, Toby Leonard Moore, Vondie Curtis-Hall…

Synopsis
Matt Murdock, aveugle, avocat, a juré de défendre Hell’s Kitchen de toutes les menaces qui pèsent sur le quartier, par tous les moyens possibles. Ce qui inclut quelques excursions nocturnes sous un masque. Avocat le jour, Matt devient un justicier solitaire la nuit, aidé par un entraînement exigeant et des capacités spéciales. Mais quand un adversaire plus fort et plus intelligent que les autres fait surface, Matt se retrouve pris dans une spirale de violence comme Hell’s Kitchen a rarement vu…

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Avis
Voilà une série qui était attendu. Après que Marvel et Disney aient récupéré les droits de Daredevil chez la Fox, on attendait avec impatience de voir ce qu’ils allaient en faire, en espérant qu’on oublierait le film de 2003 avec Ben Affleck. Et le résultat de cette série, collaboration ABC/Netflix, est juste 1000 fois meilleur.
Bon, et comme je vous vois venir, vous allez me demander une comparaison avec le film, ou un avis rapide sur le sujet, alors, on va faire ça tout de suite.

Le film, pour moi, n’est pas la daube infâme souvent décrite, et est bien plus regardable que X-Men 3 ou The Punisher : War Zone. Oui, je sais, là, vous allez me lapider, je suis préparé. Bref. Il souffre bien de quelques scènes ridicules (ah, ce combat en plein jour et en public entre Matt et Elektra…. :’)), d’une direction d’acteurs hasardeuse (Ben Affleck était loin d’être convaincant tout le temps. Mais ça arrivait parfois quand même. Par contre,je refuse de parler de Colin Farrell !), et d’une histoire totalement random sur laquelle on a collé l’univers de Daredevil, en espérant que ça marche. Il est toutefois sauvé par un certain sens de l’esthétique de Mark Steven Johnson (sens qu’on retrouve sur Ghost Rider, qui souffre des mêmes problèmes) et, surtout, par Michael Clarke Duncan en Wilson Fisk ! Duncan dans le rôle de Fisk, c’était tout ce qu’on attendait du personnage : charisme, prestance, carrure, tout était là. Et rien que pour ça, ça vaut le visionnage.

Maintenant, on revient à la série. Et là, c’est la baffe ! L’univers est noir et violent, on est droit dans l’ambiance des travaux de Frank Miller et Brian Michael Bendis dès le premier épisode (impression renforcée par le costume qui sort droit du run des origines de Frank Miller). Ambiance qui se détend toutefois un peu dès que Matt retire son masque et que Foggy balance quelques vannes. Dans les 2 premiers épisodes, cette ambiance est en tout cas bien renforcée par le fait que Fisk n’apparaisse pas. Pas une fois. Il est juste une ombre, un employeur invisible dont on tait le nom, une menace intangible qui tient la ville dans ses mains. Et c’est là que la série a un léger bémol selon moi, mais c’est surtout de la communication…
Si on savait très bien qu’on allait voir Wilson Fisk (à moins de vraiment pas lire les comics, de ne pas s’intéresser au sujet, et de ne pas avoir vu le film), je pense que l’impact aurait été plus énorme pour son apparition si le secret avait été gardé sur le personnage comme sur l’acteur, puisqu’il n’apparaît pas tout de suite. Balancer l’acteur et des photos officielles, ça réduisait, à mes yeux, l’impact de son arrivée. Mais c’est du point de détail, d’autant que Vincent D’Onofrio est impérial dans le rôle. Le traitement est bien différent de celui du film, puisqu’on y développe les aspects humains du Caïd et sa genèse, mais on n’oublie pas de lui garder quelques scènes d’action où il dévoile toute sa puissance et sa rage. À ce titre, le final de l’épisode 4 est particulièrement incroyable, la scène la plus violente et la plus dégueulasse, disons-le carrément, de tout l’univers Marvel, et qui ne fait qu’illustrer encore plus le décalage et le contraste entre la série et le reste du MCU. Car, oui, c’est lié aux films, mais de façon très discrète, par quelques vagues références dans les dialogues ou les cadrages. On se centre vraiment sur DD et son environnement urbain.

Et c’est là la force de la série, qui gagne son identité propre et prend le temps de développer ses personnages, de bien nous faire comprendre qu’on est là, en 13 épisodes, dans le parfait équivalent d’un comics entièrement dédié aux origines du personnage, qui se cherche et qui doute. La série ne fait que gagner en puissance à chaque épisode, avec des pics à certains moments (le plan séquence du couloir de l’épisode 2, la fin du 4, une mort brutale du 12…) et, avant de s’en rendre compte, on arrive à l’épisode 13. Lequel a divisé et laissé pas mal de réactions mitigées voire plus que déçues.
Alors, non, cet épisode final n’est pas un foutage de gueule et est juste absolument épique d’un bout à l’autre. Si Steven S. DeKnight s’est fait plaisir à le gérer contrairement aux précédents, il n’a pas à rougir par rapport au travail fourni par ses équipes sur le reste (et pour ceux qui n’ont pas aimé, sachez qu’il se barre, tout comme les showrunners, pour la saison 2 qui a été annoncée il y a peu, bien plus tôt que ce qu’on pouvait imaginer). Le vrai problème, c’est la première partie, qui est expédiée limite d’un coup de baguette magique, avec des faits certes logiques, mais évacués tellement rapidement et facilement que, à part pour deux séquences vraiment pas mal, ça ne donne rien de notable et détruit même pas mal des enjeux des épisodes précédents concernant cette partie.
Il aurait peut-être mieux valu que la saison se tienne sur 14 épisodes, avec le 13 qui reprend de façon approfondie les premières minutes de l’épisode 13 réel, et le 14 qui traite de tout le reste pour livrer une confrontation finale encore plus épique. Ceci mis à part, il n’y a pour ainsi dire aucune fausse note dans la série, qu’on pourrait croire écrite par Miller et/ou Bendis sans le moindre problème.

Bref, l’ambiance est parfaite, les acteurs sont parfaits (au fait, regardez en VO, la VF de Charlie Cox est la même que celle de Robert Downey Jr dans Iron Man. Entendre Murdock avec la voix de Tony Stark, ça doit être perturbant XD), le moindre petit élément a tout à fait sa place, cette série est tout simplement l’une des meilleures adaptations Marvel de tous les temps.
Je la recommande donc plus que chaudement, à moins que vous n’aimiez vraiment pas le Daredevil sombre, violent, et torturé qu’on connaît depuis 1981. Si c’est le cas, je doute que vous accrochiez à la série, tant elle est dans cette lignée, comme je l’ai dit plus haut. Sinon, foncez !

26 avril, 2015 à 18:34 | Commentaires (1) | Permalien


The Wolf Among Us

the-wolf-among-us-ps3Éditeur
TellTale Games

Développeur
TellTale Games

Genre
Aventure/Point & Click

Supports
PS3/PS4/PS Vita/Xbox 360/XBox One/PC

D’après le comics Fables, de Bill Willingham

Date de sortie
11 octobre 2013 [1er des 5 épisodes séparés]
4 novembre 2014 [Saison complète en boîte]

PEGI
18+

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Synopsis
Bienvenue à Fableville, un quartier de New York où les Fables, les personnages de légendes et de contes de fées, ont élu domicile après avoir quitté l’Ancien Royaume. Pour ne pas attirer l’attention, les Fables dépendent en grande partie des Charmes, qui donnent une apparence humaine à ceux qui n’en ont pas. Mais les Charmes sont chers, et certains n’hésitent pas à défier la loi… Pour eux, une seule destination : la Ferme, loin des Humains et de leur regard.
Le shérif Biby Wolf, connu comme le Grand Méchant Loup, fait ce qu’il peut, sous le commandement d’Ichabod Crane et Blanche Neige, pour faire régner le calme et la loi à Fableville. Jusqu’au jour où une prostituée est assassinée, ce qui va plonger Bigby et Fableville dans une spirale infernale de secrets et de violence…

Avis
Grosse baffe scénaristique. Juste ça. Un parfait mélange de film noir et de fantastique, avec une ambiance incomparable, et aux graphismes parfaitement adaptés au style comics, le tout réhaussé d’une superbe ambiance musicale.

Côté gameplay, c’est un « simple » pointer/cliquer : vous déplacez Bigby, vous avez un curseur à déplacer, vous appuyez sur les touches correspondantes aux actions voulues, et voilà. Les dialogues sont dynamiques, en temps limité, et ont une influence sur le scénario. Quant aux scènes de combat et d’action, elles se font via des QTE. Bref, c’est extrêmement simple à maîtriser, on en fait vite le tour.

The Wolf Among Us est un jeu qui joue d’abord et avant tout sur l’histoire, sur le contrôle que le joueur a dessus, et sur l’ambiance. Et si vous croyez que BioWare vous donne le contrôle sur l’histoire de ses jeux, jouez donc à celui-ci : les embranchements se comptent sans aucun doute par centaines, et tous ont des conséquences à plus ou moins long terme.
Et surtout, il joue sur les personnages. Chacun est marquant, et le joueur passe par diverses émotions à mesure qu’il avance (la fin de l’épisode 1 est un incroyable choc !). Et c’est bien ça qui poussera à finir le jeu : c’est vraiment un grand jeu d’aventure, avec un scénario prenant et des personnages irréprochables. Clairement l’un des indispensables de 2014.

Si vous cherchez un jeu avec un grand scénario, ne cherchez pas plus loin. Si vous voulez de l’action, en revanche, allez voir ailleurs.

PS : Seule la version boîte a les textes français, les épisodes téléchargés sont en anglais intégral, textes et voix (à moins que ça ait été patché depuis la sortie).

5 janvier, 2015 à 21:17 | Commentaires (1) | Permalien


La Terre du Milieu : L’Ombre du Mordor

la-terre-du-milieu-l-ombre-du-mordor-ps4Éditeur
Warner Bros Games

Développeur
Monolith Software

Genre
Action/Aventure

Supports
PS3/PS4/XBox 360/XBox One/PC

D’après l’univers de la Terre du Milieu, créé par J.R.R Tolkien

Date de sortie
3 octobre 2014 [PS4/XBox One/PC]
18 novembre 2014 [PS3/Xbox 360]

PEGI
18+

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Synopsis
Le Seigneur des Ténèbres se réveille lentement en Mordor… À la Porte Noire, les Rôdeurs du Gondor observent l’Orodruin, toujours silencieux, craignant son réveil qui marquerait le retour de Sauron. Jusqu’au moment où les Orcs et Uruka-Hai attaquent, avec à leurs côtés les trois Capitaines Noirs du Seigneur Noir : la Tour, le Marteau et, surtout, la Main Noire…
Aucun Rôdeur ne survit à l’assaut. Parmi les victimes, Talion, ainsi que sa femme et son fils. Alors que la Main Noire lui tranche la gorge, un spectre vient se lier à lui. Il est désormais maudit, piégé entre la vie et la mort, et aidé d’un spectre dont il ne sait encore rien.

Débute alors pour le duo forcé un long périple en Mordor, pour la vengeance et la paix de l’âme. Et peut-être même pour l’avenir de la Terre du Milieu…

Avis
Voilà un jeu qui était particulièrement attendu, tant il était prometteur. Et si, à l’arrivée, le résultat peut parfois être un peu mitigé, il est bien un très bon jeu d’action, digne de ses modèles. Digne de sa licence, là… Du point de vue des films, oui, assez. Du point de vue des livres originaux… Nettement moins. Mais on y reviendra sans doute plus tard.

Donc, pour résumer rapidement, L’Ombre du Mordor, c’est un crossover entre le visuel du Seigneur des Anneaux version Peter Jackson, le système de combat d’un Batman Arkham, et les possibilités de mouvement et de combat furtif d’un Assassin’s Creed.
Dit comme ça, ça fait pas envie, hein ? Et pourtant, c’est parfaitement géré, et ça en devient même une association parfaitement naturelle, tant tout ça fonctionne bien ensemble.
Le gameplay est donc parfaitement ciselé et efficace, et tout ça dans un univers assez vaste, beau, et fluide (enfin… Sur PS4, One et PC… Je ferai un point sur les versions PS3/XBox 360à la fin, ayant joué d’abord sur PS3, avant de le racheter sur PS4 avec la console, pour les raisons qui seront évoquées dans ce point final…). Et parcourir le Mordor en tuant de l’Orc, c’est un vrai plaisir.

D’abord, donc, parce que c’est vraiment beau et fin, et ensuite, parce que le gameplay est assez efficace pour que les combats soient un régal, d’autant qu’il y a un léger aspect RPG, permettant de débloquer diverses capacités pour Talion, ainsi que de lui obtenir plus de santé, de concentration, et de flèches.
De plus, certaines compétences sont bloquées par des paliers, à débloquer avec du pouvoir, qui ne s’obtient qu’à travers certaines missions ou avec le meurtres de capitaines Orcs/Uruks (dont les luttes de pouvoir internes donnent accès à diverses missions qui accordent plus de pouvoir qu’un « simple » meurtre).

C’est là qu’intervient le système Nemesis : un capitaine qui vous tue (ou que vous tuez et qui revient quand même) garde en mémoire ce qui s’est passé, et adapte ses dialogues pendant le combat en conséquence. De plus, un capitaine qui vous tue ne met pas fin à la partie (Talion est maudit et immortel, souvenez-vous), mais lance une vague de promotions dans l’armée de Sauron, ainsi que le résultat des missions de lutte de pouvoir non accomplies. Le recrutement des capitaines tombés se fait aussi à mesure que le temps passe, garantissant ainsi la possibilité d’acquérir du pouvoir.
Bref, tout ça fait un Assassin’s Creed sous traitement de testostérone, et c’est diablement efficace.

On ne peut pas en dire autant du scénario…
Si celui-ci est assez sympathique pour être efficace, il n’est rien de plus qu’une banale histoire de vengeance, avec Talion qui remonte l’armée de Sauron des capitaines Uruks jusqu’à leurs chefs de guerre, pour ensuite atteindre les Capitaines Noirs, et libérer le Mordor de leur présence.
Alors, oui, il rajoute quelques éléments intéressants (voire importants) concernant la création de l’Anneau Unique par Sauron, et Gollum fait des apparitions remarquées, mais à part ça, c’est faible, que ce soit par rapport aux films de Jackson ou aux livres de Tolkien, et tout de même assez prévisible. D’autant que la fin est particulièrement abrupte (certains diront même sans doute bâclée, et il est difficile de leur donner tort, tout de même…), et que tout ça ne s’étend que sur 20 petites missions principales.
Bref, l’histoire est loin d’être le fort de L’Ombre du Mordor, qui joue surtout sur son ambiance et son gameplay, et ses infos intéressantes sur les lieux parcourus et les personnages rencontrés dans le Mordor.

Un jeu d’action qui n’est sans doute pas un must have, mais remplit honorablement son contrat et ses promesses, et c’est déjà pas mal, finalement.

On finit donc, comme annoncé, sur un rapide point sur les versions PS3/XBox 360.
J’ai acheté le jeu au départ sur PS3, n’ayant alors pas encore la PS4. Et j’aurais dû attendre. Car, si la version PS4 (et donc, la version XBox One/PC) est magnifique, fluide, et sans problème technique notable, il n’en va pas de même pour la version PS3/360, qui est tout simplement une honte technique !
D’abord, toutes les fonctions réseau ont été coupées (pas de WBPlay, pas de missions Vendetta consistant à venger les joueurs tués par un capitaine…). Ensuite, c’est bourré de bugs en tout genre (personnages figés, Orcs aériens, lag, bugs sonores, Talion incapable de bouger, ce qui bloque tout, sauf l’accès au menu, textures qui mettent des plombes à s’afficher et peuvent disparaître dès que l’objet n’est plus dans votre champ de vision, et j’en passe…).
Bref, un vrai cauchemar technique, bien codé avec les pieds comme il faut, et une version à fuir comme la peste, pour un jeu qui ne s’épanouit vraiment que sur la génération qui débute…

Vous savez ce qu’il vous reste à faire pour bien profiter de l’expérience.

19 décembre, 2014 à 18:16 | Commentaires (0) | Permalien


Le Colonel Chabert

00793316-photo-affiche-le-colonel-chabertRéalisateur
Yves Angelo

Casting
Gérard Depardieu, Fabrice Luchini, Fanny Ardant, André Dussollier, Claude Rich…

Date de sortie
21 septembre 1994

Durée
1H50

Genre
Drame/Historique

D’après Le Colonel Chabert, par Honoré de Balzac

Synopsis
8 février 1807. Napoléon Ier affronte l’armée russe à Eylau. Les pertes sont lourdes dans les deux camps. Parmi les officiers français tombe le colonel Chabert, qui a participé à la grande charge de Murat.
Paris, 1817. Un homme se présente au cabinet de l’avoué Derville. Celui-ci déclare être le colonel Chabert, qui survécut à ses blessures, et mit bien des mois et des années à se remettre pour revenir faire savoir qu’il est vivant et retrouver son nom, sa position et sa fortune. Malheureusement, sa femme s’est remariée depuis longtemps…

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Avis
Gérard Depardieu et Fabrice Luchini dans le même film, on ne pouvait pas rêver mieux pour adapter un classique de la littérature française, tant ces deux acteurs ont su magnifiquement donner vie à ses différentes figures, auteurs comme personnages. Et ici, ils sont donc réunis pour donner vie au colonel Chabert, imaginé par Balzac dans un hommage aux grognards de Napoléon.

Drame historique puissant et parfaitement reconstitué, le film nous entraîne dans la lutte du colonel pour retrouver son nom, sa vie, et sa fortune, mais se trouve pris dans les manipulations de sa femme qui tient à conserver son nouveau mariage, seul moyen de conserver son rang social.
Depardieu y compose parfaitement un écorché vif qui n’a plus rien, et qui veut juste vivre, mais se retrouve dans une société qui n’est plus la sienne, où l’Empire n’est plus qu’un vague souvenir qu’on tente d’effacer, comme d’effacer ceux qui l’ont soutenu…

Derville est superbement interprété par Luchini, comme souvent : passionné, flamboyant, narquois… C’était écrit pour lui, tout simplement. Il est celui qui rend l’espoir au colonel, même si cela signifie s’opposer à une de ses clientes, qui n’est autre que la femme du colonel, donc.

Drame ciselé sur mesure pour Depardieu et Luchini, aux dialogues puissants, à la reconstitution magnifique, et qui se pare d’un bel hommage à Balzac, Le Colonel Chabert est définitivement à voir pour tout amateur de drame et d’historique.
L’histoire d’un homme seul face à la veulerie humaine…

17 novembre, 2014 à 18:24 | Commentaires (0) | Permalien


Jonathan Nolan pour adapter Fondation à la télévision

9782070360536Ceci est sans doute la plus grosse nouvelle du jour. Si l’on sait que Roland Emmerich doit adapter la saga Fondation, de Isaac Asimov, au cinéma, il semblerait qu’un projet parallèle (ou alors, les films ne sont plus d’actu ?) soit en train de voir le jour, et il est nettement plus intéressant : Jonathan Nolan (oui, le frère de Christopher Nolan, qu’on retrouve à la production et au scénario sur plusieurs de ses films) serait sur le point d’adapter la première trilogie de la saga pour le compte de la chaîne HBO !

La série, dont aucune autre info n’est encore disponible, se centrerait donc sur la trilogie constituée par Fondation, Fondation et Empire, et Seconde Fondation. Jonathan Nolan confiait justement récemment son amour de la saga.

« J’adore les Fondations d’Asimov. Elles mériteraient d’être plus connues, mais c’est une oeuvre que je pense tout le monde gagnerait à lire. Son influence est massive. Beaucoup ont tenté de l’imiter, beaucoup en ont été inspirés, mais revenez à l’original et certains de ses concepts vous retournerons.« 

La saga littéraire se situe 22 000 ans dans notre futur, alors que l’Homme a colonisé l’espace. Hari Seldon, mathématicien renommé, prédit, par les mathématiques, la chute de l’Empire, qui serait suivie d’une période d’âge sombre de 30 000 ans. Il met alors en place un grand plan sur un millier d’années, visant à préserver l’espèce et ses connaissances, afin qu’un Second Empire, encore plus grand, soit fondé. Cela passe par la création de deux Fondations, dont l’une ignore tout de ce plan, et est conçue pour croire que tout ira bien, dans le but de la survie…

La saga se déroule donc sur des centaines d’années, en suivant l’histoire de ces Fondations. Ce qui ne fait que rendre le projet encore plus ambitieux et colossal.

11 novembre, 2014 à 17:52 | Commentaires (0) | Permalien


Shadowland adapté en série ?

shadowlandDavid S.Goyer est décidément un homme très occupé. Après être devenu un expert du scénario d’adaptation DC (la trilogie Batman de Nolan, c’est lui. Man of Steel, c’est lui aussi. Constantine ? Pas mieux), le voilà qui s’attaque à faire de Shadowland, de Peter Straub, un scénario pour une série télé pour NBC, tout comme Constantine.

Le projet n’en est donc qu’à ses débuts, et il s’agit d’une écriture conjointe avec Jack Thorne, scénariste britannique. Qui est lui-même actuellement occupé à faire du Sandman de Neil Gaiman un film pour la Warner.

Le mélange fantasy/horreur fonctionnera-t-il autant àla télé qu’avec les mots ? Il va falloir attendre de voir le résultat. En espérant évidemment que la série se développe au-delà de l’écriture.

Et par ici pour le rapide résumé du roman :
En arrivant à Shadowland, le Royaume des Ombres, pour être initié à la magie, Tom et Del pensaient apprendre quelques tours de cartes ou le numéro du lapin ou de la colombe. 
Mais Collins, le Magicien, a d’autres desseins : Tom est doté de pouvoirs exceptionnels et c’est lui qui sera son successeur, le nouveau Roi des Ombres. Tom se sent soudain envahi d’une terreur irraisonnée lorsque ses visions hideuses de bébés embrochés sur des piques ou de garçons crucifiés se révèlent plus que de simples hallucinations. 
Et si Collins n’était pas le brave homme qu’il prétend ? Si, pour être magicien, il fallait exploiter ses fantasmes les plus profonds, apprendre la haine ?

20 octobre, 2014 à 17:58 | Commentaires (0) | Permalien


La Horde du Contrevent refait surface

keyvis10Et pas pour nous donner les meilleures nouvelles possibles, bien au contraire…

Comme nous le savons, le projet d’adaptation en film d’animation de La Horde du Contrevent, roman d’Alain Damasio (chroniqué par ici par mes petits soins), traîne depuis facilement trois ans chez Forge Animation.

Le projet avançait donc lentement, au gré d’images préparatoires disséminées de ci de là, et des fiches anglaises des personnages. Jusqu’à, tout récemment, l’arrivée d’Iris Yamashita au scénario, laquelle a notamment écrit Lettres d’Iwo Jima, de Clint Eastwood.

Or, aujourd’hui, c’est une bien triste nouvelle pour l’avenir du projet qui vient d’être officiellement annoncée : Alain Damasio se retire du projet, tout comme le réalisateur Jan Kounen !

L’adaptation n’est donc pas abandonnée, mais sans l’auteur du roman ni le réalisateur initial, et une nouvelle scénariste, on peut craindre que le film sera très différent de ce qui était voulu au départ, sans même parler du simple respect du roman...

Il faudra bien sûr attendre le résultat final, mais il y a largement de quoi avoir peur, cette fois…

22 juillet, 2014 à 13:44 | Commentaires (1) | Permalien


Guillermo Del Toro prêt à relancer Les Montagnes Hallucinées ?

moutains9Voilà un projet qui traîne depuis longtemps chez Guillermo Del Toro puisqu’il est la raison pour laquelle il a abandonné Le Hobbit. L’adaptation des Montagnes Hallucinées tient en effet toujours à cœur au réalisateur espagnol. Le projet avait été stoppé par Universal (après être allé expressément chercher Del Toro, déjà engagé sur Le Hobbit…) au motif que Del Toro refusait de faire du film un PG 13. Soit dit en passant, du Lovecraft classé PG 13, ça serait en effet du gros nanar niais en vue, hein.

Bref, le projet avait finalement été repris par Legendary Pictures, mais la question de la classification restait posée. Or, selon Del Toro, il pourrait bien être possible, aujourd’hui, d’en faire un PG 13 sans en faire un film pour enfants ou expurgé de sa violence et son ambiance.

Comme il l’explique au Wall Street Journal : « Les Montagnes Hallucinées, je rêve toujours de le faire un jour. Ça restera un film assez cher à produire, mais… Comme la classification PG 13 est de plus en plus permissive, je pense qu’il pourrait se faire en PG 13 maintenant. Avec Legendary, on va explorer cette possibilité, de faire un film très horrifique, mais sans trop de violence graphique. Il y a une ou deux séquences dans le livre qui sont assez graphiques. L’autopsie humaine par les aliens, par exemple, est un moment choquant. Mais je pense pouvoir trouver un moyen de la faire passer. »

Si je pense que les organismes de classification s’adaptent plus à l’évolution de la société qu’à vraiment être permissifs, l’observation est en tout cas très bonne. Et redonne l’espoir pour ce film. Allez, on y croit ?

6 juillet, 2014 à 17:51 | Commentaires (3) | Permalien


Michel Gondry ne fera pas Ubik

gondryLe projet avait été annoncé il y a trois ans, et Michel Gondry attendait avec impatience de réaliser ce qui était un rêve pour lui : Ubik, de Philip K.Dick, adapté au cinéma. Il semblerait que le rêve ait été bien mis à mal durant ces trois années…

Michel Gondry vient en effet d’annoncer qu’il jetait l’éponge et abandonnait le projet, quasi impossible à adapter selon lui.

Comme il le dit lui-même :
« Le bouquin est génial mais justement, il est bien en tant qu’œuvre littéraire. Pour avoir essayé de l’adapter avec plusieurs scénaristes… Disons qu’en ce moment, je ne me sens pas de le faire. Il n’y a pas les ressorts dramatiques qui feraient que ça serait un bon film. Je viens de recevoir un script qui m’a un petit peu refroidi… Donc voilà. C’était un rêve, mais dans la vie, on ne fait pas toujours ce qu’on veut. »

Bref, à moins d’un scénariste de génie, il semble que le film Ubik soit destiné à être un massacre du roman. Comme le fut Next par rapport à L’Homme Doré, quoi…

Gageons que ça n’empêchera pas le studio de maintenir le projet en lui trouvant un remplaçant peut-être moins exigeant dans le choix du scénario…

1 mai, 2014 à 11:04 | Commentaires (2) | Permalien


Captain America : Le Soldat de l’Hiver

Captain-America-The-Winter-Soldier-Affiche-2Réalisateurs
Anthony et Joe Russo

Casting
Chris Evans, Scarlett Johansson, Anthony Mackie, Robert Redford, Samuel L.Jackson, Cobie Smulders…

Date de sortie
26 mars 2014

Durée
2H08

Genre
Action

D’après le personnage de Captain America, créé par Jack Kirby et Joe Simon

Synopsis
Après les événements cataclysmiques de New York de The Avengers, Steve Rogers aka Captain America vit tranquillement à Washington, D.C. et essaye de s’adapter au monde moderne. Mais quand Nick Fury est directement attaqué, Steve se retrouve impliqué dans un réseau d’intrigues qui met le monde en danger. S’associant à la Veuve Noire, Captain America lutte pour dénoncer une conspiration grandissante, tout en repoussant des tueurs professionnels envoyés pour le faire taire. Quand l’étendue du plan maléfique est révélée, Captain America et la Veuve Noire sollicitent l’aide d’un nouvel allié, le Faucon. Cependant, ils se retrouvent bientôt face à un inattendu et redoutable ennemi – le Soldat de l’Hiver.

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Avis
On va le dire tout de suite : Le Soldat de l’Hiver confirme, chez moi, la bonne impression laissée par First Avenger, à savoir que Captain America est sans doute le personnage qui se sort le mieux (avec Iron Man) de l’univers partagé Marvel au cinéma. Bien sûr, pour qui connaît un minimum les comics, rien ne sera vraiment surprenant, pas même l’identité du Soldat de l’Hiver, évidemment. Ce qui n’empêchera pas le film d’être particulièrement efficace sur tous les plans, digne des comics dont il s’inspire.

Bon, bien sûr, ce n’est pas non plus le chef-d’œuvre qui va retourner le cerveau de ceux qui n’aiment pas Marvel, hein, il a ses défauts. L’orientation vers le thriller politique est louable, mais c’est très vite secondaire, par exemple. Durant les scènes d’action, un combat au corps à corps est vite illisible, aussi. Et on regrettera le temps à l’écran du Soldat de l’Hiver et de la Veuve Noire (mais s’ils sont peu présents, c’est toujours pour être bien badass, ça compense), de même que les bons vieux gimmicks et clichés du film d’action.

Et pourtant, ça marche. Ça marche parce que le film ne prétend pas révolutionner le genre, mais juste offrir un bon divertissement qui se fout quand même pas de la gueule du monde, et c’est exactement ce qu’il offre. Certes, ça n’a pas la profondeur d’un V pour Vendetta ou d’un Watchmen, mais l’humour fonctionne, l’action et le scénario aussi, on en prend plein les yeux sans être pris pour des cons, et le comics de base est bien adapté, avec des acteurs qui font bien leur boulot. Que peut-on bien demander de plus ? Bref, si vous aimez Marvel, foncez. Et si vous n’aimez pas, vous devriez quand même passer un moment de détente sympa, tant pis si vous ne comprenez pas les références, ce n’est pas là que se cache l’essentiel du film.

Et moi, j’attends donc la 3e aventure solo de Cap avec un certain entrain.

18 avril, 2014 à 18:48 | Commentaires (1) | Permalien


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