NaNoWriMo 2013
Hé oui, après avoir été trop pris pour tenter l’édition 2012, me voilà de retour dans le NaNoWriMo pour cette année 2013.
Je rappelle donc que NaNoWriMo, ça veut dire National Novel Writing Month. Plus tellement national puisque ça s’étend lentement hors des États-Unis.
Le principe reste le même : un mois (novembre), 50 000 mots écrits durant ce mois. Un défi de taille, puisque ça revient à écrire une moyenne d’environ 1667 mots par jour !
Oui, un rythme d’écrivain assez chevronné. Donc, j’ai déjà décidé que je développerais le projet Chasseurs d’Âmes, et j’ai jusqu’au 1er novembre pour définir l’histoire que je vais raconter et ne pas me lancer tête baissée… ^^
Oui, j’ai le titre, l’univers, mais pas l’histoire, pas mal, hein ?
Bref, un mois de novembre chargé en perspective
Beyond : Two Souls [Démo]
Alors que Beyond : Two Souls, le prochain jeu de Quantic Dream, sous la houlette de David Cage, sort le 9 octobre, une démo jouable est à disposition depuis le 2 sur le PS Store.
Et on va faire dans le simple pour résumer l’expérience. Vous avez aimé Fahrenheit ? Heavy Rain ? Donc, vous aimez le style de David Cage et ce gameplay fait uniquement de cinématiques et de QTE ? Alors, vous aimerez Beyond. Pour les autres, faites comme d’habitude : passez votre chemin tout de suite ! Car Beyond reprend exactement le même gameplay.
Autant dire que, comme Cage avec ses jeux, je m’attache à prêcher des convertis, là, moi le premier…
Donc, dans Beyond, vous retrouverez Ellen Page et Willem Dafoe. Oui, déjà, ça vous pose la classe du projet, hein. Donc, on nous propose cette fois de suivre la vie de Jodie, une jeune femme dotée de pouvoirs étranges. Ou plutôt liée à un esprit, Aiden, qui lui accorde ces pouvoirs.
Comme d’habitude, le jeu reste un modèle de graphismes et de mise en scène, et j’imagine que l’histoire a de nouveau bénéficié d’un certain soin.
Donc, pour le reste, c’est du QTE en permanence, en passant de Jodie à Aiden selon que la situation nécessite d’avancer ou de lancer un peu d’action. Les amateurs de Heavy Rain seront en terrain connu, rien n’a changé, excepté un détail : quand l’action ralentit, il faut orienter le joystick droit dans la même direction que le mouvement de Jodie. Mais à part ça, tout est toujours indiqué à l’écran, avec les mêmes codes, comme le carré qui indique qu’on doit maintenir la touche indiquée.
Le jeu s’annonce, à part ça, assez intense dans son déroulement. Le seul problème étant, finalement, ce parti pris dans le gameplay qui continuera de diviser et ne plaira qu’à ceux qui ont déjà accroché aux précédents jeux du studio. Ou éventuellement à ceux qui ne les connaissent pas encore.
Mais si vous êtes de ceux qui vouent David Cage aux Gémonies pour sa façon de voir le jeu vidéo, il ne fera qu’en rajouter une couche dans vos griefs.
Et on rappelle que Beyond : Two Souls sort le 9 octobre en exclusivité sur PS3.
Écriture : Mémoires d’un Métier
Auteur
Stephen King
Genre
Essai
Éditeur
Le Livre de Poche
Nombre de pages
350
Année de parution
2003
Synopsis
Quand Stephen King se décide à écrire sur son métier et sur sa vie, un brutal accident de la route met en péril l’un et l’autre. Durant sa convalescence, le romancier découvre les liens toujours plus forts entre l’écriture et la vie. Résultat : ce livre hors norme et génial, tout à la fois essai sur la création littéraire et récit autobiographique. Mais plus encore révélation de cette alchimie qu’est l’inspiration. Une fois encore Stephen King montre qu’il est bien plus qu’un maître du thriller : un immense écrivain. La vie n’est pas faite pour soutenir l’art. C est tout le contraire.
Avis
Quand le King parle, on se tait et on écoute. Et c’est tout à fait valable ici. Stephen King fait appel à son expérience personnelle, sa sincérité et son humour pour nous livrer les secrets de son parcours d’écrivain et de ses méthodes d’écriture. Et c’est ce qu’il faut garder à l’esprit : pas de recette miracle ici, uniquement des conseils basés sur sa méthode de travail. À vous de choisir ce que vous en garderez.
Le livre est partagé en quatre parties.
CV : Une série d’anecdotes autobiographiques assez sympathiques, à travers lesquelles King nous détaille les origines de son imaginaire et des sujets de ses livres.
Boîte à Outils : Là, on commence à entrer dans les choses sérieuses et à parler des bases nécessaires à un bon travail d’écriture (vocabulaire, maîtrise de la langue, etc…).
Écriture : Bien, là, c’est la partie vraiment technique. Si vous n’êtes pas dans l’idée d’écrire de façon sérieuse et, à terme, professionnelle, en faisant éditer et vendre vos textes, refermez le livre tout de suite (et j’irais jusqu’à dire que vous pouvez le refermer à la partie précédente). Au menu, donc, des détails sur le milieu de l’édition, le travail de corrections, le style…
De la Vie : Un Post Scriptum : King parle ici à cœur ouvert en nous décrivant dans tous les détails dont il se souvient l’accident qui a failli le tuer en 1999. Et l’importance qu’a eue la reprise du travail d’écriture dans l’épreuve. On conclut sur une liste de livres qu’il juge comme étant les meilleurs des trois ou quatre dernières années précédant l’écriture du livre.
La lecture est rapide grâce au style de l’auteur autant qu’à la traduction. Ce n’est pas à un cours qu’est convié le lecteur, mais à une discussion avec Stephen King autour du métier d’écrivain. Et c’est ce qui fait sa force. Pas de cours pompeux, pas d’arrogance, juste un auteur qui se livre.
Bref, un ouvrage assez incontournable pour qui veut écrire de façon sérieuse. Pour les autres, vous pouvez toujours mieux connaître King avec la première partie, mais ça sera le principal intérêt.
J.J Abrams parle de S.
J.J Abrams est décidément un homme très occupé, à l’instar de Guillermo Del Toro. Alors qu’on sait maintenant qu’il ne réalisera pas le 3e film Star Trek (en restant actif à la production et au scénario), étant pris avec Star Wars Episode VII et ses activités à la télévision, voilà qu’il nous parle un peu plus de son nouveau projet : S., un roman écrit avec Doug Dorst.
Ou plutôt, comme il l’avoue lui-même sans problème, un roman écrit par Doug Dorst sur une idée qui vient de lui. La formule marche avec les séries qu’il crée, pourquoi ne pas la reproduire sur un roman ?
Bon, à part cette petite mise au point sur l’écriture, il n’en dit quand même pas beaucoup plus que ce qu’on pourra sûrement lire sur la quatrième de couverture. S. (oui, le point fait partie du titre) racontera donc l’histoire d’une jeune femme qui découvre un livre rempli d’annotations, lesquelles traduisent la fascination d’un autre lecteur pour l’auteur. Elle se met à son tour à écrire ses propres annotations, faisant naître un dialogue…
Abrams nous annonce une enquête, un mystère, et une histoire d’amour. Quant à savoir ce que ça donne en détail, il faudra attendre le 29 octobre pour la sortie VO.
Quant à la traduction française, ça, ce sera une autre histoire Je vous laisse aussi avec le trailer.
Le McGuffin
Ah, le McGuffin. Alors, lui, je l’aime. Si. Vraiment. Enfin, quand c’est bien fait. Mais inutile d’aller trop vite, commençons par le commencement : c’est quoi, un McGuffin ?
Hé bien, c’est tout simple. On doit le terme à Alfred Hitchcock, mais la pratique existait déjà avant lui. Le McGuffin, donc, c’est l’objet des mouvements des personnages, le cœur de l’intrigue. Mais alors, me demanderez-vous, pourquoi ce terme particulier pour ce qui est présent dans absolument toutes les œuvres ?
Tout simplement parce que la particularité de ce que l’on va appeler le McGuffin est qu’il n’apparaît pas. Jamais. Ou alors, pas avant la fin. Il est sans cesse évoqué, il est le centre de toutes les attentions, ce qui justifie chaque action des personnages, mais pas une fois il n’apparaît, donc, ou ne le fait qu’à la toute fin. En clair, il est le prétexte à toutes les péripéties, mais rien de plus.
C’est-à-dire que ce qu’il est ou n’est pas n’est finalement pas important, ça pourrait être n’importe quoi, l’essentiel étant qu’il définisse les personnages et l’intrigue. D’où une description sommaire voire inexistante et aucun détail précis sur l’objet. Il peut même être un être humain, après tout.
Bien sûr, les exemples ne manquent pas. Les documents secrets de La Mort aux Trousses, et bien d’autres objets dans d’autres films de Hitchcock, la statue du faucon maltais dans le roman et le film du même nom, le colonel Kurtz dans Au Cœur des Ténèbres et son adaptation Apocalypse Now (ou colonel Conrad dans son adaptation jeu vidéo Spec Ops : The Line), le One Piece dans le manga éponyme, et on en passe…
Bref, le McGuffin, c’est un prétexte. À deux choses : la série de péripéties de l’intrigue et une galerie de personnages bien campés. Ce qui demande, évidemment, un gros travail d’écriture sur ces deux points. Et quand c’est bien fait, ça vous donne juste des œuvres énormes ^^
Crackdown
Développeur
RealTime Worlds
Genre
Action
Support
XBox 360
Date de sortie
23 février 2007
PEGI
18+
Synopsis
Vous êtes un Agent. Un super soldat d’élite plus fort, plus précis, plus rapide, plus agile qu’un agent humain, au service de l’Agence.
Votre mission consiste à nettoyer la ville de Pacific City des trois gangs qui la gangrènent. Deux mots suffisent à la résumer : localiser et tuer. Choisissez vos armes et semez le chaos parmi les criminels.
Avis
J’en ai vu, des trucs douteux, dans ma vie, mais ça… Oui, ça, je crois que ça mérite une place d’honneur tant ça pue l’idéologie plus que douteuse et même carrément bien fasciste ! Mais on reviendra sur le fond plus tard, voyons d’abord la forme. Juste histoire de remplir mon quota de trucs sympathiques à raconter, parce que quand je vais m’attaquer au fond, ça marchera nettement moins.
Alors, qu’est-ce qui est bien dans Crackdown ?
* Les graphismes. En gardant bien à l’esprit que c’est sorti en 2007, ça reste quand même assez agréable à l’œil grâce à son côté cel shading/comics pas mal fait.
* Le système d’évolution. Bah oui, un petit côté RPG, même très simple (utilisation d’armes = expérience en armes à feu, utilisation d’explosifs = expérience en explosifs…), c’est jamais désagréable.
* Le fun immédiat et la fluidité de l’ensemble. Oui, c’est assez fun avec cette action bien menée, c’est très fluide, sans ralentissements, même avec beaucoup de monde à l’écran.
* Localiser ses cibles. Exploration forcée, mais c’est sympa, quand même, plutôt que de tout avoir sur un plateau.
Et maintenant, en restant dans le côté technique, qu’est-ce qui ne va pas ?
* Accent sur la coopération et absence de scénario. Le background que j’ai mis dans le synopsis et développé dans la cinématique d’intro sera tout ce qui tiendra lieu de scénario. Oui, un post it, quoi.
* Peu de contenu de base et beaucoup de DLC. Hors du « scénario », vous aurez donc à découvrir des orbes cachés et des orbes d’agilité, sans oublier des courses. Et c’est tout. Maigre, hein ? Quant au reste que vous verrez sur votre carte, ça passera, comme quelques véhicules, par la case DLC. Oui, déjà en 2007…
Et soulignons aussi que le savant « controversé » se tient de manière fort prévisible parmi les méchants. Fort prévisible parce que, vu le chara design et les expériences qu’il mène, je vois pas comment on aurait pu faire plus dans le cliché « savant fou ancien nazi sans limites ni éthique ».
Mais tout ça n’est encore rien et aurait même pu me permettre d’être indulgent si c’était un petit jeu d’action fun sans prétention. Sauf que c’est autrement plus pernicieux.
Je suis persuadé que le « scénario » de ce truc a été écrit par des fascistes.
On commence avec le super agent qui tire sur tout ce qui bouge. Pas de preuves, pas d’arrestation, on localise, on bute, et tant pis pour la loi, sauf si vous vous en prenez aux forces de police. Oui, évidemment. Ce qui mène à un petit truc bien marrant… Les dossiers, au départ, sont vides, aucune info, rien. Et quand vous localisez un lieutenant, c’est tout juste si on vous donne pas sa biographie de A à Z. Marrant, quand même, comme l’Agence est rapide à collecter des infos juste à temps
Bref, ça part déjà pas mal dans l’idée d’un certain contrôle totalitaire de la loi toute puissante et qui passe par-dessus les droits de tout le monde.
Mais ce qui m’a vraiment achevé, c’est la fin. Après avoir achevé le dernier chef de gang, vous avez droit aux félicitations d’usage, au blabla selon laquelle la ville est pacifiée, et surtout, on vous dit, en gros « Ah, mais au fait, vous savez qui tirait les ficelles et fournissait les gangs ? ».
Bon, là, vous vous dites « Non, je sais pas, mais balance, qu’on s’en occupe ». Après tout, que ça soit finalement un peu plus complexe que prévu, pourquoi pas ? Sauf que ce quelqu’un, c’était l’Agence. Oui, parfaitement. Oui, je spoile comme un troll et je m’en fous, parce que là, ça atteint un tel sommet d’idéologie douteuse et puante qu’il vaut mieux le savoir tout de suite.
Et voici la justification, absolument épique, citée au mot près : la population devait connaître l’anarchie la plus débridée pour accepter le contrôle le plus total. Avant qu’on nous dise que Pacific City n’était qu’un début. Je sais pas pour vous, mais moi, j’appelle ça un régime totalitaire fasciste. Et ça s’arrête là-dessus.
Non, ne cherchez pas, il n’y a rien d’autre à faire. Pas de rébellion, pas d’acte désespéré pour dire que les défenseurs de la loi ne sont pas au-dessus d’elle, juste cette justification absolument énorme pour dire, en gros, qu’il serait temps d’instaurer Big Brother et les commandos de la mort pour stopper les criminels !
On va sûrement me dire que je m’énerve pour rien, que ce n’est qu’un jeu, etc, mais non, justement. Sous prétexte de flemmardise scénaristique, les scénaristes ont réussi à faire passer, mine de rien, sans que personne ne réagisse vraiment, toute une idéologie de contrôle totalitaire. C’est clairement ce qu’il y a de PIRE dans ce jeu !
Déjà qu’il n’est pas hautement recommandable parce que vraiment pas poussé, il suffit de rajouter ça pour comprendre qu’il peut même être limite dangereux pour le cerveau de certaines personnes.
Allez, hop, poubelle.
L’adaptation américaine d’Akira relancée ?
Oh, que voilà une bien belle news pour me mettre bien de bonne humeur comme il faut… Non, je déconne, c’est plutôt le parfait contraire.
Vous vous souvenez du projet des Américains de faire un film live d’Akira, le manga et film culte de Katsuhiro Otomo ? Mais si, souvenez-vous, cette entreprise vouée à l’échec n’avait cessé de couler… Budget passé de 180 à 90 millions par la Warner, les réalisateurs choisis (les frères Hughes) ont préféré filer après ce remaniement, Jaume Collet-Serra avait repris le flambeau, un synopsis bien foireux avait vu le jour, puis le projet avait encore été remanié avec l’exigence d’un budget maximal de 70 millions de dollars. Avec possibilité d’annulation si ça ne pouvait pas être respecté.
Depuis, plus de nouvelles. On était en janvier 2012 à la dernière annonce sur le dernier remaniement. Forcément, tout le monde a soufflé de soulagement : c’était fini, à ce stade.
Sauf que non ! On aime jouer les Victor Frankenstein et tenter de réanimer les morts, chez Warner ! Hé oui, le studio serait apparemment prêt à remettre ça. Jaume Collet-Serra, actuellement sur d’autres projets, a été recontacté par la Warner (il n’était pas le seul), et les producteurs resteraient également les mêmes. En revanche, aucune info sur la conservation ou non du synopsis, ni sur le budget.
Le projet devrait donc redevenir actif dès le printemps 2014. Et moi, j’affûte mes haches et prépare les cocktails Molotov !
Premier teaser pour La Mécanique du Cœur
ENFIN ! Le projet aura mis le temps, depuis les premières annonces, mais ça y est, l’adaptation ciné de La Mécanique du Cœur est bien en route ! Si c’est toujours produit par EuropaCorp, la société de production de Luc Besson, c’est Mathias Malzieu qu’on retrouve finalement à la réalisation, avec Stéphane Berla, et non Besson.
On retrouvera au doublage Mathias Malzieu, Olivia Ruiz, Grand Corps Malade, Jean Rochefort… Du beau monde, donc. Je regrette juste le style graphique un peu lisse, j’aurais vraiment aimé voir celui qui est sur la couverture du livre et en stop motion, histoire de rester jusqu’au bout dans l’esprit Tim Burton, mais bon, ça passe quand même très bien comme c’est là.
Sur ce, je vous dis juste que ça sort le 5 février 2014 et j’arrête mon blabla pour vous laisser admirer le teaser ^^
Ah, et on notera que le titre est devenu Jack et la Mécanique du Cœur. Un peu lourd, ce titre rallongé, je trouve…
Fight Club 2 : Le Retour de la Vengeance de Tyler Durden
Bon, d’accord, j’en fais un peu trop avec le titre de l’article, c’est vrai. Mais à part ça, ce n’est pas une blague. Non.
Ce n’est tellement pas une blague que c’est Chuck Palahniuk lui-même qui l’a annoncé à la Comic Con de San Diego : Fight Club va connaître une suite. En comics. Ou, si vous préférez, en graphic novel/roman graphique. Oui, c’est la même chose, mais ça fait plus « noble ».
Pour le détail, de l’aveu même de l’auteur, il s’agira d’une série complète (courte ou longue, ça, il faudra attendre), dont on ne connaît pas encore les auteurs. Chuck Palahniuk est en effet encore au stade des discussions sur l’aspect graphique avec des auteurs de chez DC, Marvel et Dark Horse.
L’annonce exacte donnait ceci.
Il s’agira d’une série de livres qui reprendront l’histoire 10 ans après la disparition apparente de Tyler Durden. Cette fois, c’est Tyler qui raconte l’histoire, se glissant aux côtés de Jack, prêt à faire son come-back.
Du côté de l’intrigue, la base est déjà définie. Dix ans après le livre, donc, Jack et Marla sont mariés, avec un enfant, et commencent à ressentir les effets d’une certaine routine. Jusqu’au jour où l’enfant disparaît et que plusieurs éléments annoncent le retour de Tyler Durden…
Le comics devrait être disponible en 2015. L’aspect graphique étant encore en discussion, impossible de dire si les personnages seront des reproductions de Brad Pitt, Edward Norton et Helena Bonham Carter. Cela dit, je suis prêt à parier que la Fox a déjà affûté ses contrats pour tout le monde en vue de l’adaptation de cette suite
Kung Fu Master [2009]
Réalisateurs
Gangliang Fang et Ping Jiang
Casting
Yishan Zhang, Jackie Chan, Yihong Jiang, Hua Tian…
Date de sortie
2009 [2011 en Europe, Direct to DVD]
Durée
1H28
Genre
Comédie
Synopsis
Référence mondiale du kung fu, Jackie Chan prend sous son aile un adolescent surdoué. Mais pour devenir l’élève du maître des arts martiaux, Zhan devra combattre et prouver sa valeur lors d’épreuves mortelles.
Avis
Oh, la belle jaquette bien badass ! Bon, ok, la tête de Jackie semble avoir été mise par Photoshop…
Oh, la belle accroche qui intrigue ! Bah oui, « Combattre pour survivre », ça promet, non ?
Oh, le beau synopsis qui nous promet du Karate Kid version hardcore ! Oui, c’est le synopsis du DVD.
Oh, la belle phrase de pub au dos du DVD qui arrête de faire hésiter ! Comme pour le synopsis, je recopie au mot près, ce qui donne ceci..
Jackie Chan est au sommet de sa forme dans ce film d’arts martiaux époustouflant : scènes de combat ultra-spectaculaires, chorégraphies léchées et réalisme nerveux font de Kung Fu Master une perle du genre.
Bon, là, vous vous attendez à un film d’action bien badass avec Jackie Chan en maître sadique, un putain de tournoi à mort qui fait mal, des séquences de combat qui claquent… Mais il y a quand même une petite voix qui vous dit que ce sera tout le contraire. Si, comme moi, vous avez cédé en voyant ça dans des rayons à petit prix (7€ pour du Jackie Chan, why not, hein ?), rendez-vous service la prochaine fois : écoutez-la ! Sérieusement.
Parce que ceci est l’illustration parfaite de l’arnaque qui consiste à te balancer un synopsis et une affiche qui n’ont RIEN à voir avec le produit final, et qui exploite honteusement l’image d’une star qui se révèle être finalement pas loin de la pure figuration !
Parce que, là, en fait de film d’action énorme, vous aurez une comédie familiale bien foireuse, où Jackie apparaît un quart d’heure à tout casser le temps de deux séquences de combat et d’une morale lourde à la fin. Le reste, c’est du remplissage autour de la crise d’adolescence d’un gamin qui se fout de tout sauf de Jackie et veut apprendre les arts martiaux avec son héros pour pouvoir, je le cite, casser la gueule à tout le monde. Parce que, oui, évidemment, tout le monde se fout de lui, de ses notes, et de son rêve, et il veut se venger.
Et le voilà parti dans une série de péripéties toutes plus invraisemblables les unes que les autres, censées être rendues de manière drôle la plupart du temps, et qui n’ont pour ainsi dire strictement aucun lien entre elles. Le tout servi par des acteurs moyens, de la pop chinoise bien guimauve en intro et en fin, et des combats (oui, il y en a quand même) pas trop mal foutus mais assez mous quand même, et surtout salopés par un incroyable abus de l’effet flou. Ce que vous pourrez constater dès la première minute du film. Si. Mais je suis gentil, pour éviter que vous dépensiez, la scène d’intro est ce que j’ai mis là en guise de trailer, n’ayant pas trouvé mieux…
Bref, TOUT est mensonger sur le DVD ! Même le titre, dont la version anglaise qui est présentée dans le film est déjà nettement plus adaptée : Looking for Jackie. Oui, un léger parfum d’inspiration prise à Looking for Eric… Un truc sûrement tourné en 3 mois, dont une journée pour Jackie Chan, qui devait avoir besoin de fric pour accepter un truc pareil… Enfin, si c’est ce qui lui a permis de faire son Armour of God 3 et son Police Story 3 en route…