Bienvenue dans un monde d'écriture

Eragon

Affiche du film

Aventures
De Stefan Fangmeier, 2006, avec Edward Speelers, Jeremy Irons, Sienna Guillory, Rachel Weisz, Robert Carlyle, John Malkovich…

D’après le livre Eragon, de Christopher Paolini.

Synopsis
Autrefois, la paix et la prospérité régnaient en terre d’Alagaësia. Les Dragons avaient alors fait don à leurs Dragonniers de pouvoirs magiques, et même de l’immortalité. Aucun ennemi ne pouvait les vaincre… jusqu’à ce que l’un des leurs, Galbatorix, décide de trahir pour s’approprier tous ces pouvoirs et en jouir seul en détruisant tous les autres Dragonniers.
Un jeune homme, Eragon, découvre un oeuf étrange aux lueurs bleues, qui donne naissance à un Dragon femelle. Il le baptise Saphira. Le temps des Dragonniers est revenu…
Avec l’aide de son mentor, Brom, Eragon va découvrir quel est son vrai destin. Lui seul peut faire renaître l’âge d’or de la justice, il est l’unique espoir du peuple d’Alagaësia, mais pour cela il va devoir affronter Galbatorix et vivre la plus fabuleuse des sagas…

Critique
La plus fabuleuse des sagas?La plus pourrie de toutes, oui.

C’est quand même de la fantasy hyper classique et rabâchée, vue et revue, que ce soit au cinéma, dans le jeu vidéo, ou dans la littérature.
Le parfait petit inconnu promis à une grande destinée qui devient un grand héros et tombe amoureux de la jolie princesse, bla bla bla…
Même la réalisation fait dans le classique, sans autre idée que de nous emmener sur le scénario.

Bref, aucune surprise.Reste un petit divertissement sans aucune prétention (si ce n’est de nous occuper 2 petites heures et poser les bases d’un univers qui aurait sans doute mérité mieux et plus) et avec, tout de même, John Malkovich et Robert Carlyle parfaits en méchants, mais hélas sous exploités.
Et puis, Jeremy Irons, aussi, toujours excellent.

De la série B qui flirte très dangereusement avec le Z ^^
A éviter, quoi.

Et ça donne franchement pas envie de lire les livres…
Oui, les.Mais c’est bien parce que c’est une saga que je m’y tenterai ^^

18 novembre, 2010 à 13:45 | Commentaires (3) | Permalien


Légende

La nuit venait de tomber sur la maison.Une nuit sans étoiles, seule la lune brillait dans le ciel de sa lueur blafarde.Une légère pluie tombait, lançant une mélodie cadencée sur le toit de la maison.L’ambiance à l’intérieur était calme…Un bon feu crépitait dans la cheminée, rien ne semblait devoir troubler ce moment de quiétude.
Soudain, la pluie commença à redoubler d’intensité.La lente mélodie cadencée devint une salve continue de mitraillette.

« Quelle pluie…Je souhaite bien du courage à ceux qui sont dehors… »
Et en effet, il en fallait…Cette averse aurait fait renoncer à l’dée de sortir même les plus braves.Mais l’homme n’était pas encore au bout de ses surprises…Une longue nuit commençait.
-Sacré temps…Je ferais bien d’aller me coucher.
Il monta alors l’étage de la maison, en direction de sa chambre, après avoir pris le temps de fermer la porte de la maison.Il se coucha alors, dans le calme le plus absolu.

Soudain, au beau milieu de la nuit, il se réveilla en sursaut.L’orage venait d’éclater subitement, dans un fracas tel qu’on aurait cru que la maison venait de s’effondrer.Mais ce n’est pas la seule raison de son réveil…
Un cauchemar l’avait plongé dans une angoisse indescriptible.Ce cauchemar possédait une fin qui aurait réveillé et angoissé n’importe qui.L’homme s’est vu étendu sur le sol….Mort.Et au-dessus de son corps, une forme intangible et indescriptible…
-Reste calme, c’est juste un cauchemar…Il ne se passe rien, tout va bien, ce ne sont que des racontars…

Des racontars?Oui, en effet, personne n’a jamais donné foi aux histoires qui couraient.Mais après tout…Personne n’en a jamais eu l’occasion non plus…Cette maison aurait une histoire.
Il semblerait que ce soit assez troublant.Cette histoire se passait au XIXe siècle.La maison a été bâtie durant cette période.Déjà, à ce moment, les histoires ont commencé.
On aurait bâti cette maison sur un ancien cimetière.Mais pas n’importe quel cimetière…Un cimetière de condamnés à mort.On disait que leurs esprits, troublés dans leur éternel sommeil, auraient assassiné les occupants pour retourner au repos.

Oh, bien sûr, personne n’y a jamais cru…Mais ceux qui y vivaient ont bel et bien été retrouvés morts.Morts de peur…Aucune trace de violence, rien qui puisse amener à des suspects…L’affaire fut vite classée.et la maison remise en vente.Mais depuis, chaque lendemain de pleine lune, on retrouve les corps de ceux qui ont vécu dans la maison…Morts de peur, à chaque fois.
Et les troubles ne se sont pas arrêtés là..Les chasseurs de fantômes se sont vite emparés de l’histoire.On parle de trésors, dont les fantômes seraient les gardiens, d’où les meurtres des occupants.On a aussi raconté l’histoire d’une jeune fille assassinée qui reviendrait les nuits de pleine lune hanter les souvenirs des occupants de la maison.

Mais quel crédit accorder à ce genre d’histoires?C’est tout juste bon à effrayer les enfants, après tout…Le seul élément troublant sur lequel tout le monde s’accordait, c’est la nature bizarre de ces morts…Tous morts d’une crise cardiaque, morts de peur…mais qu’est-ce qui a pu les effrayer ainsi?
L’homme repensa à tout cela et sa peur redoubla.Il se leva et parcourut quelques mètres dans le couloir pour arriver dans la salle de bains.Le couloir baignait dans une timide lumière tamisée.sa démarche se faisait lente et mal assurée, ces histiores restaient dans sa tête.

Enfin, il arriva à la salle de bains.Il s’installa au-dessus de l’évier, la tête entre les mains, et s’aspergea le visage d’eau.
-Allez, réveille-toi, ce n’est rien, juste un orage…
La foudre choisit ce moment pour tomber avec fracas, faisant sursauter l’homme…Il resta un court moment immobile avant de revenir sur l’évier…Sa main nettoya le miroir au-dessus et là…Il vit une présence derrière lui.Une volte-face rapide, mais il n’y avait plus personne.
-Calme-toi, tu as rêvé, c’est tout.Ces histoires te montent à la tête.Il n’y a rien ni personne ici…

Il repartit ensuite de la salle de bains, mais, malgré ses tentatives pour se rassurer, il avait la peur au ventre.Soudain, une voix résonna dans la maison.
-Va-t-en, étranger.Tu n’es pas chez toi ici.Va-t-en ou meurs.
L’homme regarda fiévreusement autour de lui, mais personne n’était là, il n’y avait même pas le moindre bruit.
« Deviendrais-je fou??Il n’y a personne ici…Ce ne sont que des histoires… »

Oui, au fond, ce ne sont que de stupides histoires, des racontars pour effrayer les enfants et les simples d’esprit.Aucun esprit cartésien ne saurait y croire.Et pourtant…Il était confronté à ces évènemetnts étranges…
En revenant dans sa chambre, la fenêtre était grande ouverte et la lampe était brisée par terre.Le vent battait dans les rideaux, la pluie fouettait à l’extérieur.Un sifflement bizarre se faisait entendre…Comme si une présence invisible était là, le surveillant.

Soudain, des craquements se firent entendre dans le couloir…Des pas?Le vent qui claque sur les murs?mpossible à dire…
« Qu’est-ce que c’est que ça??…. »
Il décida alors de sortir pour aller voir.Les craquements semblaient s’éloigner…Il les suivit jusqu’à l’entrée du grenier…Et là, il stoppa net.La peur le saisissait au plus profond de ses entrailles…
La voix de tout à l’heure se fit de nouveau entendre.
-Hé bien, étranger, tu ne manques pas de courage…Tu oses rester ici?A tes risques et périls…Tu vas périr…

Soudain, un bruit se fit entendre de la cuisine.L’homme regarda depuis l’étage et vit sortir un chat noir de la cuisine.
« Juste un chat errant…Il a dû entrer quand le vent a ouvert la fenêtre et faire tomber quelque chose.. »
Belle théorie, mais est-ce vraiment ce qui s’est passé?Qui sait où s’arrête le naturel et où commence le surnaturel?

Là-dessus, il se décida enfin à monter au grenier.Il lui fallait savoir ce qu’il se passait.L’endroit était sombre, dépourvu de toute lumière à part celle filtrant par la fenêtre.L’endroit propice pour raconter des histoires de fantômes.
-Bon, ben, il n’y a rien ici..Je redescends.
La foudre retomba alors avec fracas et la fenêtre s’ouvrit dans un bruit énorme.L’homme se retourna rapidement, la peur s’emparait de plus en plus de lui.
La voix se fit de nouveau entendre…
-La fin est proche…Retourne-toi!

Il se retourna et vit une apparition armée d’un couteau.Fantôme d’un criminel?Hallucination de son esprit embrumé?Impossible de savoir…Mais dans tous les cas, l’homme s’écroule sur le sol, foudroyé par une crise cardiaque.Mort de peur…Comme les autres avant lui.
De ce qu’il vit avant de mourir ne reste qu’une forme imprécise…Son imagination lui a-t-elle joué des tours?Sous l’influence des histoires, s’est-il laisé emmener dans un délire?Nul ne sait…
Mais une chose est sûre…Cette maison est loin d’avoir livré tous ses secrets.Et les morts bizarres vont sans doute continuer de s’enchaîner…

15 novembre, 2010 à 14:32 | Commentaires (0) | Permalien


La Tour Sombre Tome 1 Le Pistolero

Couverture

Genre
Fantastique/Science-Fiction

Auteur
Stephen King

Synopsis
« L’Homme en Noir fuyait à travers le désert et le Pistolero le suivait… » Dernier aventurier d’une époque qui ressemble à la nôtre, Roland le Pistolero est poussé par une force inconnue. Au-delà de cette chasse à l’homme, ce qu’il cherche, c’est la Tour. A la croisée des temps, lieu de rencontre de notre univers et d’autres mondes…
Voilà 20 ans que dure cette poursuite. Pour Roland, l’enjeu est maintenant de rattraper l’Homme en Noir. Lui seul – il l’a vu en rêve – peut l’éclairer sur son avenir.
Le sorcier doit tirer trois cartes qui vont lui ouvrir trois portes. Vers l’Enfer ou le Paradis? Nul ne le sait encore.
En attendant, tous deux marchent. Hallucinés. Ne pouvant se soustraire l’un à l’autre. Sous l’oeil vigilant du gardien de la Tour.

Avis
La Tour Sombre ou la plus grosse oeuvre de Stephen King. 7 volumes, 2 nouvelles en complément (une 3e à venir), 30 ans d’écriture… Alors, que vaut ce premier tome?

Stephen King dit lui-même qu’il faut le supporter pour pouvoir s’accrocher à l’histoire et continuer.
Il est vrai que ce volume 1 ne dit pas grand chose, et est très dépouillé.

Peu de lieux, le Pistolero étant la plupart du temps sur les routes, menant la poursuite. Une seule ville est décrite, au début. Peu de personnages, seuls Roland le Pistolero, Jake et l’Homme en Noir étant importants, devenant rapidement les seuls présents. Et beaucoup de questions pour peu de réponses, notamment à la fin.

C’est peut-être de là que vient la force de ce premier volume, justement. Faire en sorte que le lecteur soit accroché, se pose des questions, ait envie de découvrir la suite, en se laissant porter par l’ambiance.
Une ambiance parfaitement retranscrite par Stephen King, qui mise tout sur elle et les personnages. Et, si tant est qu’on apprécie l’idée, ça marche parfaitement.

On appréciera les références disséminées par ci par là, et le parallèle fait avec notre monde, ainsi que le travail de cohérence entre des éléments qui ne vont pas nécessairement ensemble au premier abord.
Bref, du bon ^^
Pour ceux qui n’auraient pas apprécié, je ne peux que vous recommander de suivre le conseil de Stephen King, et de vous accrocher au moins pour lire le tome 2.

3 novembre, 2010 à 20:21 | Commentaires (5) | Permalien


Prologue

Avant toute chose, je précise que le nom Final Fantasy et plusieurs des éléments propres à la saga (magies, bestiaire…) ne sont EN AUCUN CAS ma propriété ou ma création, appartenant à Square Enix.

Sur cette petite précision, c’est parti :D

—————————————

La nuit. Une course effrénée. Un souffle court. Le bruit des bottes des soldats. La forêt troublée par cette poursuite. Un fol espoir de réussir à s’enfuir. Soudain, une boule de feu vint frapper l’un des arbres, paralysant quelques secondes le voleur qui s’enfuit.

« Un Brasier? On m’envoie les Mages Noirs? Ce cristal a bien plus d’importance que je ne l’aurais cru à la base… »

Le voleur reprit sa course folle, tentant d’échapper à la fois aux soldats et aux Mages Noirs.
Virevoltant à travers les arbres, il finit par arrêter net sa course devant une falaise. La lune éclaira de sa lumière l’aplomb de la falaise, dévoilant toute la hauteur du lieu. Le coeur du voleur battait la chamade, tel un cheval lancé au triple galop, et de la sueur perla sur son front, alors que ses yeux trahissaient sa panique.

« Bon sang! Si je reste ou fais demi-tour, je me fais tuer par l’armée. Si je saute, je m’écrase au sol en morceaux. Tu parles d’un choix… Me tuer ou être tué… »

Le cristal se mit soudain à briller et chauffer dans la poche du voleur. Il le prit dans sa main et entendit comme une voix dans sa tête.

- Saute…
- Sauter? Mais c’est du suicide!
- Saute…

La voix se tut tout aussi subitement qu’elle s’était exprimée. Le voleur resta avec le cristal dans la main, pendant que les soldats et Mages Noirs se rapprochaient.

- Le voilà! Tuez-le et récupérez le cristal!

Le voleur se retourna à ces paroles, voyant un Mage Noir préparer un sort, puis regarda à nouveau devant lui.

« Bon, on dirait bien que je n’ai pas le choix… Advienne que pourra! »

L’homme fit quelques pas rapides en arrière, puis s’élança dans le vide en fermant les yeux. Les soldats réagirent rapidement malgré leur étonnement.

- Le fou! Il est mort. Envoyez une unité en bas pour récupérer le cristal.
- Tout de suite, capitaine!

Mais les choses n’allaient pas en rester là. Le cristal explosa de lumière, avant de libérer une créature volante d’un bleu azur particulièrement aveuglant. La créature prit le voleur contre elle, avant de le déposer tranquillement au sol, loin des soldats qui regardaient la scène avec colère.

- Bon sang! Le cristal a été utilisé. Il faut en référer immédiatement au Conseiller Impérial.
- Vous savez ce que ça risque de nous coûter, capitaine…
- Et ça serait pire si on ne disait rien. Il faut faire ce rapport.

Pendant ce temps, loin de ces évènements, le roi de Rithelnor se prépare à signer un traité de non agression et d’entraide avec l’Empire de Jorenär, ce qui est très loin d’être au goût de son fils, le prince Léoter.

« Ah… Nul ne peut empêcher cette signature, quel malheur… Ce traité sera une véritable soumission à Jorenär, puisque l’Empire pourra stationner ses troupes dans le royaume à volonté et sans avoir besoin d’autorisation… Nous sommes en train de devenir les jouets de l’ambition de l’Empereur Fenris. »

Léoter sortit du château en pleurant devant le sort de sa patrie, alors que la pluie commençait à tomber sur la ville de Ritheln, la capitale du royaume.

- Et maintenant, que va-t-il se passer?… Quand va s’arrêter Fenris? Quand il aura le monde entier sous sa coupe? Il faut l’arrêter avant… Mais comment?

Alors que le prince Léoter reste avec ses interrogations, un voleur observe le cristal qu’il a subtilisé au péril de sa vie.

- Qu’était donc cette créature? On dirait que ce cristal est une véritable arme de guerre… Ca devrait intéresser du monde.

Le vagabond reprit sa marche, sain et sauf, jusqu’à la prochaine ville, se demandant ce qu’est ce cristal dans sa poche…

28 juillet, 2010 à 12:50 | Commentaires (0) | Permalien


La Porte des Ténèbres

- Crois-tu que ce que tu vis est réel? Mais qu’est-ce que le réel?La vie elle-même n’est pas réelle.
- Qu’est-elle donc, alors?
- La vie n’est qu’un rêve dont on se réveille à notre mort.
- Mais alors, qu’est-ce que la mort?
- Rien de plus que la seule porte vers la réalité, vers un deuxième monde, celui des éveillés.

Et si tout était faux? Et si nous n’étions que des dormeurs dont la vie est entièrement rêvée ou cauchemardée? Vous n’y croyez pas, n’est-ce pas? Alors, laissez-moi vous raconter une petite histoire…

Il y a bien longtemps, à une époque dont nul être présent ne peut se souvenir par lui-même, vivait un homme. Cet homme n’avait aucun nom, il était juste présent, sans réel but, sans réelle ambition. Et pourtant, son destin devait changer la face du monde. Il allait être le premier à découvrir la Vérité, à découvrir la Porte, et le réel sens de la mort et son lien avec la vie.

Sachant pertinemment que cette vie n’avait rien à lui offrir, mais refusant obstinément de mourir, la seule idée de se confronter à la mortalité le paralysant, il partit. Tout simplement. Le désert l’accueillit à bras ouverts, comme il accueillit encore beaucoup d’âmes perdues après lui.
Il marcha pendant plusieurs jours, avant d’établir un campement solitaire au coeur du désert, essayant de trouver le sens profond de la vie.
Un jour, il vit une grande lueur émaner des rochers la nuit. La lumière était bien plus forte que celle d’une luciole, plus forte encore que de l’or pur poli. Alors, poussé par la curiosité, l’homme s’approcha.

Et cet acte si anodin, si banal, si humain… Scella son sort et celui du monde.
En creusant, il dévoila une porte. Une simple porte, au milieu du désert, qui semblait ne faire le lien entre rien, comme un vestige d’un projet abandonné et détruit par le temps.

Mais quand cet homme décida d’ouvrir la porte tout de même, malgré son manque apparent d’utilité, poussé par son désir de comprendre, ce qu’il vit dépassa tout ce qu’il aurait pu imaginer.
Des humains, tous endormis, surveillés par des entités inconnues et vraisemblablement vieillissantes. L’homme restait figé, observant, tiraillé entre son désir de refermer l’interdit, persuadé d’être dans les Ténèbres, et son insatiable soif de connaissance et de compréhension.

Soudain, l’une des entités le vit.
Il resta figé, fasciné, malgré la peur bien présente et la mort dont il s’apprêtait à sentir les mains sur son âme. Mais ce qu’il vécut fut bien différent… Après que ces être inconnus l’eurent pris, il fut décidé, au terme d’un long débat, que leur temps arrivait à sa fin. Et on lui offrit le pouvoir.

Les entités, qui n’avaient rien de démons ancestraux malgré les apparences, lui expliquèrent qui elles étaient. Comment on leur avait donné, au fil du temps, différents noms. Et surtout, lui montrèrent le vrai sens de la vie, qui n’est autre que de mourir pour s’éveiller du rêve qu’est la vie, et entrer dans le monde réel, qui se cachait derrière la porte qu’il a ouverte. Eux n’avaient qu’un rôle d’observateur, veillant sur la bonne marche des rêves et attendant l’éveil des êtres.

Mais ces êtres se faisaient vieux, et les rêves de moins en moins favorables à leur existence. Le temps était venu pour eux de repartir, mais il leur fallait confier les rêveurs à quelqu’un d’autre.
Alors, cet homme se vit proposer de devenir leur nouveau gardien. Il serait doté d’une quasi immortalité. On le prévint toutefois que certains rêveurs pourraient refuser son existence dans leurs rêves, sans que cela soit vraiment grave ni important pour lui ou les autres rêveurs.
On lui dit aussi qu’un refus entraînerait son enfermement dans ce monde, car nul ne devait savoir la vérité…

L’homme accepta.
Il avait ouvert la Porte des Ténèbres, la Porte de l’Interdit. Et depuis, il gère la vie, les rêves des humains, et les surveille, prêt à les accueillir le jour venu.

Depuis ce jour, on l’appelle… Dieu.

27 juillet, 2010 à 13:24 | Commentaires (2) | Permalien


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