Bienvenue dans un monde d'écriture

Le Colonel Chabert

00793316-photo-affiche-le-colonel-chabertRéalisateur
Yves Angelo

Casting
Gérard Depardieu, Fabrice Luchini, Fanny Ardant, André Dussollier, Claude Rich…

Date de sortie
21 septembre 1994

Durée
1H50

Genre
Drame/Historique

D’après Le Colonel Chabert, par Honoré de Balzac

Synopsis
8 février 1807. Napoléon Ier affronte l’armée russe à Eylau. Les pertes sont lourdes dans les deux camps. Parmi les officiers français tombe le colonel Chabert, qui a participé à la grande charge de Murat.
Paris, 1817. Un homme se présente au cabinet de l’avoué Derville. Celui-ci déclare être le colonel Chabert, qui survécut à ses blessures, et mit bien des mois et des années à se remettre pour revenir faire savoir qu’il est vivant et retrouver son nom, sa position et sa fortune. Malheureusement, sa femme s’est remariée depuis longtemps…

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Avis
Gérard Depardieu et Fabrice Luchini dans le même film, on ne pouvait pas rêver mieux pour adapter un classique de la littérature française, tant ces deux acteurs ont su magnifiquement donner vie à ses différentes figures, auteurs comme personnages. Et ici, ils sont donc réunis pour donner vie au colonel Chabert, imaginé par Balzac dans un hommage aux grognards de Napoléon.

Drame historique puissant et parfaitement reconstitué, le film nous entraîne dans la lutte du colonel pour retrouver son nom, sa vie, et sa fortune, mais se trouve pris dans les manipulations de sa femme qui tient à conserver son nouveau mariage, seul moyen de conserver son rang social.
Depardieu y compose parfaitement un écorché vif qui n’a plus rien, et qui veut juste vivre, mais se retrouve dans une société qui n’est plus la sienne, où l’Empire n’est plus qu’un vague souvenir qu’on tente d’effacer, comme d’effacer ceux qui l’ont soutenu…

Derville est superbement interprété par Luchini, comme souvent : passionné, flamboyant, narquois… C’était écrit pour lui, tout simplement. Il est celui qui rend l’espoir au colonel, même si cela signifie s’opposer à une de ses clientes, qui n’est autre que la femme du colonel, donc.

Drame ciselé sur mesure pour Depardieu et Luchini, aux dialogues puissants, à la reconstitution magnifique, et qui se pare d’un bel hommage à Balzac, Le Colonel Chabert est définitivement à voir pour tout amateur de drame et d’historique.
L’histoire d’un homme seul face à la veulerie humaine…

17 novembre, 2014 à 18:24 | Commentaires (0) | Permalien


Jonathan Nolan pour adapter Fondation à la télévision

9782070360536Ceci est sans doute la plus grosse nouvelle du jour. Si l’on sait que Roland Emmerich doit adapter la saga Fondation, de Isaac Asimov, au cinéma, il semblerait qu’un projet parallèle (ou alors, les films ne sont plus d’actu ?) soit en train de voir le jour, et il est nettement plus intéressant : Jonathan Nolan (oui, le frère de Christopher Nolan, qu’on retrouve à la production et au scénario sur plusieurs de ses films) serait sur le point d’adapter la première trilogie de la saga pour le compte de la chaîne HBO !

La série, dont aucune autre info n’est encore disponible, se centrerait donc sur la trilogie constituée par Fondation, Fondation et Empire, et Seconde Fondation. Jonathan Nolan confiait justement récemment son amour de la saga.

« J’adore les Fondations d’Asimov. Elles mériteraient d’être plus connues, mais c’est une oeuvre que je pense tout le monde gagnerait à lire. Son influence est massive. Beaucoup ont tenté de l’imiter, beaucoup en ont été inspirés, mais revenez à l’original et certains de ses concepts vous retournerons.« 

La saga littéraire se situe 22 000 ans dans notre futur, alors que l’Homme a colonisé l’espace. Hari Seldon, mathématicien renommé, prédit, par les mathématiques, la chute de l’Empire, qui serait suivie d’une période d’âge sombre de 30 000 ans. Il met alors en place un grand plan sur un millier d’années, visant à préserver l’espèce et ses connaissances, afin qu’un Second Empire, encore plus grand, soit fondé. Cela passe par la création de deux Fondations, dont l’une ignore tout de ce plan, et est conçue pour croire que tout ira bien, dans le but de la survie…

La saga se déroule donc sur des centaines d’années, en suivant l’histoire de ces Fondations. Ce qui ne fait que rendre le projet encore plus ambitieux et colossal.

11 novembre, 2014 à 17:52 | Commentaires (0) | Permalien


Les Chroniques du Kendwar : le site/blog

Voilà, donc, pour ceux qui ne seraient pas encore au courant, j’ai enfin créé un nouveau site (enfin, un blog, plutôt) entièrement consacré aux Chroniques du Kendwar. Anciennement connues ici et ailleurs sous le nom des Messagers de la Mort. Tout a changé parce que j’ai pensé que ça serait intéressant d’explorer l’ensemble des terres et de leur histoire, plutôt que rester concentré sur la seule saga des Messagers.

Il fallait bien quelque chose pour pouvoir noter les diverses idées, les bases du monde, et j’en passe. Et ça passera donc par Les Chroniques du Kendwar. La majeure partie de ce que j’ai à dire sur le sujet passera donc désormais par ce blog. Il y aura toujours quelques petites choses ici, notamment des extraits, mais c’est là-bas que vous en trouverez le plus: des infos sur les races, le monde, les lieux, les mythes et légendes, des cartes, etc…

Bref, je vous y attends :D

PS : Le lien est aussi dans la colonne de liens, au cas où.

26 octobre, 2014 à 18:39 | Commentaires (0) | Permalien


Shadowland adapté en série ?

shadowlandDavid S.Goyer est décidément un homme très occupé. Après être devenu un expert du scénario d’adaptation DC (la trilogie Batman de Nolan, c’est lui. Man of Steel, c’est lui aussi. Constantine ? Pas mieux), le voilà qui s’attaque à faire de Shadowland, de Peter Straub, un scénario pour une série télé pour NBC, tout comme Constantine.

Le projet n’en est donc qu’à ses débuts, et il s’agit d’une écriture conjointe avec Jack Thorne, scénariste britannique. Qui est lui-même actuellement occupé à faire du Sandman de Neil Gaiman un film pour la Warner.

Le mélange fantasy/horreur fonctionnera-t-il autant àla télé qu’avec les mots ? Il va falloir attendre de voir le résultat. En espérant évidemment que la série se développe au-delà de l’écriture.

Et par ici pour le rapide résumé du roman :
En arrivant à Shadowland, le Royaume des Ombres, pour être initié à la magie, Tom et Del pensaient apprendre quelques tours de cartes ou le numéro du lapin ou de la colombe. 
Mais Collins, le Magicien, a d’autres desseins : Tom est doté de pouvoirs exceptionnels et c’est lui qui sera son successeur, le nouveau Roi des Ombres. Tom se sent soudain envahi d’une terreur irraisonnée lorsque ses visions hideuses de bébés embrochés sur des piques ou de garçons crucifiés se révèlent plus que de simples hallucinations. 
Et si Collins n’était pas le brave homme qu’il prétend ? Si, pour être magicien, il fallait exploiter ses fantasmes les plus profonds, apprendre la haine ?

20 octobre, 2014 à 17:58 | Commentaires (0) | Permalien


Enemy Front

EF_mockup2_PS3_inlay_PEGI_hiresÉditeur
CI Games

Développeur
CI Games

Genre
FPS

Supports
PS3/XBox 360/PC

Date de sortie
13 juin 2014

PEGI
18+

Synopsis
Robert Hawkins, journaliste américain, est à Varsovie au côté de la Résistance polonaise. Il diffuse des messages radio et raconte son histoire entre les combats…

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Avis
Un FPS qui nous propose de voir la Seconde Guerre Mondiale sous l’angle de la Résistance ? Et dans des environnements ouverts qui laissent le choix entre bourrinage et infiltration ? Quelle bonne idée, n’est-ce pas ? Surtout que, quand même, c’est pas dégueulasse visuellement, on a vu pire, et que le trailer de lancement claque fort.

Sauf que non, en fait… Le jeu propose de bonnes idées, certes, mais guère plus : le traitement ne suit pas. Le syndrome du « J’ai beaucoup d’ambitions, mais pas de moyens, et je maîtrise mal la technique ». Donc, oui, le jeu est sympa à regarder, assez aussi à jouer, mais l’IA est tellement à chier que tout effort de discrétion finira invariablement en énorme fusillade. Et on croise tellement de caisses de munitions que je me demande si les développeurs n’ont pas fini par se dire « Mais on s’emmerde pour quoi, là ? Personne jouera jamais discret, c’est pas du Metal Gear ou du Splinter Cell, qu’on fait ! ».

Donc, l’IA est tellement à chier que vous serez repéré vite fait, mais dans le même temps, elle rend les ennemis tellement stupides qu’ils peuvent arriver à côté de vous sans tirer et, surtout, ne bougeront pas de leur planque en cas de fusillade. Ou vraiment très peu. Du vrai tir aux pigeons.
Et il ne vous reste plus qu’à enchaîner les missions. Ce qui ne sera pas un problème parce que le jeu, au fonal, est loin d’être tout à fait déplaisant.
S’il est regrettable que les développeurs aient eu trop d’ambitions et aient foiré le côté technique sur quelques points (IA, doublage, modélisation des visages…), le jeu n’est pas dénué de rythme et son histoire fonctionne assez bien. Ce n’est certainement pas le jeu du siècle, mais le peu que ça dure occupe bien sans qu’on se sente arnaqué. Enfin, si on joue en mode « Je tire sur tout ce qui bouge », du moins. Et ça aurait quand même pu être bien pire.

À voir d’occasion pas trop cher, quoi. Il ne reste plus qu’à espérer qu’un jour, un bon développeur s’empare de l’idée Seconde Guerre Mondiale + Infiltration, parce que ça a de l’avenir… Mais c’est toujours plus ou moins foiré.

20 septembre, 2014 à 19:01 | Commentaires (2) | Permalien


Papa-Longues-Jambes

9782070612666Auteur
Jean Webster

Genre
Épistolaire/Humour

Éditeur
Folio Junior

Nombre de pages
212

Année de parution
1918 [Première parution]
2007 [Édition présentée]

Synopsis
Au début du XX° siècle, aux Etats-Unis, Jerusha Abbott ne connaît à dix-sept ans que son orphelinat ennuyeux, où elle a toujours vécu. Elle apprend qu’un donateur, qui veut rester anonyme, lui offre quatre années d’études supérieures à l’université de jeunes filles, en échange d’une lettre par mois. N’ayant aperçu de ce monsieur que son ombre portée à la lumière des phares, elle le surnomme affectueusement Papa-longues-jambes et lui écrit très souvent. C’est une nouvelle vie qui commence, pour elle qui découvre la liberté, rencontre la haute société américaine, et s’essaye au métier d’écrivain.

Avis
Une lecture bien rafraîchissante, notamment grâce à la personnalité de Judy. Vive, pleine d’humour, toujours optimiste, et ne se laisse pas marcher sur les pieds, Judy Abbott est sans doute une fière représentante des luttes féminines de l’époque. Mais c’est aussi une fine observatrice de sa société contemporaine, qui la fait se questionner sur beaucoup de choses (place des femmes, classes sociales, positionnement politique…), nous livrant un sympathique portrait des États-Unis du début du XXe siècle par les yeux d’une orpheline dont la vie change brutalement.

Mais bien sûr, ce n’est pas que ça. C’est aussi une relation, souvent à sens unique, entre Judy et son bienfaiteur anonyme, racontée à travers les lettres de Judy avec humour et tendresse (ou pas, selon les cas…). Bon, le final est quand même assez prévisible, et cela assez vite. Mais l’intérêt n’étant pas dans le final, mais comment on y arrive et tout ce qui se passe avant, rien de bien grave.

Papa-Longues-Jambes est un roman jeunesse drôle et à l’héroïne attachante, et finalement, c’est bien le plus important, au-delà de l’intrigue autour de ce mystérieux bienfaiteur, qui est nettement facile à éventer avant la fin. Un portrait sympathique et parfois caustique des États-Unis du début du XXe siècle, encore bien efficace sur plusieurs points, et très recommandable.

7 août, 2014 à 11:58 | Commentaires (1) | Permalien


Gatsby le Magnifique

gatsby-le-magnifique-415887Auteur
Francis Scott Fitzgerald

Genre
Drame/Historique

Éditeur
Folio

Nombre de pages
202

Année de parution
1925 [Première parution]
2013 [Édition présentée]

Synopsis
Dans le Long Island des années vingt, la fête est bruyante et la boisson abondante. Surtout chez Jay Gatsby. Aventurier au passé obscur, Gatsby, figure solaire par son rayonnement, lunaire par le mystère qu’il génère, est réputé pour les soirées qu’il donne dans sa somptueuse propriété. L’opulence, de même que la superficialité des conversations et des relations humaines, semblent ne pas y avoir de limites…

Parmi les invités de cet hôte étrange se trouve Nick Carraway, observateur lucide qui seul parvient à déceler une certaine grandeur chez Gatsby, incarnation de multiples promesses avortées…

Avis
Qui est Jay Gatsby ? Une question obsédante pour le narrateur, Nick Carraway, d’autant que son ombre plane sur les personnages dès le début. Une question qui trouvera ses réponses, comme tant d’autres, au fil de ce roman, dès la rencontre entre les deux personnages. Rencontre qui signera le début d’une grande plongée au cœur du monde des nouveaux riches blancs des années 20, entre richesses ostentatoires, racisme, superficialité, et j’en passe…

Mais au-delà de la description d’un mode de vie qui fera toute l’image de cette période dite des années folles, Fitzgerald nous plonge surtout dans une grande tragédie. Une tragédie où égoïsme et superficialité sont les maîtres mots, plongeant les personnages dans un engrenage dont on ne peut que ressortir les rêves broyés par la triste et dure noirceur de la réalité…

En ce sens, la traduction de Jaworski (comme, sans doute, le texte original de Fitzgerald) fait merveille : beaucoup de descriptions et de ressenti, peu de dialogues, et des métaphores et autres sous-entendus lourds de sens, qui servent parfaitement le propos.

Gatsby le Magnifique, c’est l’histoire d’un rêve perdu et de sa vaine poursuite, dans une ambiance de grande fête dont on se réveille avec la pire gueule de bois possible, encore incapable de retrouver la réalité. Une magnifique tragédie, toujours tristement actuelle…
Court mais puissant, un livre à lire, une plongée en apnée dans un univers impitoyable, et une grande leçon de vie, finalement.

23 juillet, 2014 à 11:38 | Commentaires (0) | Permalien


La Horde du Contrevent refait surface

keyvis10Et pas pour nous donner les meilleures nouvelles possibles, bien au contraire…

Comme nous le savons, le projet d’adaptation en film d’animation de La Horde du Contrevent, roman d’Alain Damasio (chroniqué par ici par mes petits soins), traîne depuis facilement trois ans chez Forge Animation.

Le projet avançait donc lentement, au gré d’images préparatoires disséminées de ci de là, et des fiches anglaises des personnages. Jusqu’à, tout récemment, l’arrivée d’Iris Yamashita au scénario, laquelle a notamment écrit Lettres d’Iwo Jima, de Clint Eastwood.

Or, aujourd’hui, c’est une bien triste nouvelle pour l’avenir du projet qui vient d’être officiellement annoncée : Alain Damasio se retire du projet, tout comme le réalisateur Jan Kounen !

L’adaptation n’est donc pas abandonnée, mais sans l’auteur du roman ni le réalisateur initial, et une nouvelle scénariste, on peut craindre que le film sera très différent de ce qui était voulu au départ, sans même parler du simple respect du roman...

Il faudra bien sûr attendre le résultat final, mais il y a largement de quoi avoir peur, cette fois…

22 juillet, 2014 à 13:44 | Commentaires (1) | Permalien


La Tour Sombre Tome 3 Terres Perdues

tour_sombre_terres_perdues_1303041607Auteur
Stephen King

Genre
Fantastique/Fantasy/Science-Fiction

Éditeur
J’Ai Lu

Nombre de pages
346

Année de parution
1991

La Tour Sombre, tome 1 : Le Pistolero
La Tour Sombre, tome 2 : Les Trois Cartes

Synopsis
Roland de Gilead et ses compagnons Eddie et Susannah poursuivent leur chemin en direction des Terres Perdues, nouvelle étape vers la Tour Sombre. Or le Pistolero perdra l’esprit s’il ne sauve pas Jake, ce garçon qu’il a déjà trahi mais qu’il n’oublie pas. Comment le ramener vers l’Entre-Deux-Mondes aride et périlleux dans lequel ils cheminent ? II existe peut-être une clé à cette énigme, une clé que seul Eddie peut façonner… II leur faudra dès lors traverser Lud, cité livrée au chaos, et affronter Blaine, le monorail fou, dont ils devront déjouer les pièges, au risque d’y perdre la vie… et d’échouer dans cette quête devenue leur raison d’être.

Avis
Une ambiance western imparable, du gros fantastique, une quête digne des grandes épopées fantasy, et des références multiples à la culture populaire cinéma/musique/littérature. Voilà ce que propose La Tour Sombre. Du moins, en très gros.

Parce que la quête de Roland, c’est bien plus que ça. C’est le sens même de sa vie, sa raison d’exister. Son ka. Et il est prêt à tout pour l’atteindre. Nous retrouvons nos héros là où le tome 2 les avait laissés, prêts à continuer d’avancer. Mais Roland a un problème à régler, un problème qui peut détruire sa vie comme le ka-tet qu’il forme avec Eddie et Susannah. Mais le plus gros défi viendra de Lud, ville fantôme sur laquelle veut régner le terrible Homme Tic-Tac…

Stephen King nous plonge encore plus profondément dans son imagination débordante et un univers plus que prenant. On retrouve son style simple et percutant, son amour des objets maudits/possédés, et sa capacité à imaginer des personnages absolument horribles (physiquement et/ou psychologiquement). Impossible d’abandonner une telle quête, on veut toujours savoir ce que cache la page suivante. Et il y a cet invité spécial à la fin…

Plus la quête avance, plus la Tour semble s’éloigner sous les péripéties qui mènent à elle. Et plus on se demande ce que King peut encore nous réserver comme surprises. Avec l’épilogue de ce tome 3, elles s’annoncent énormes pour le tome 4. La marche du Pistolero est encore loin d’être finie, et c’est un plaisir de le suivre à chaque volume. Attention, chaque petit détail peut être important, désormais… ;)

17 juillet, 2014 à 10:48 | Commentaires (1) | Permalien


Guillermo Del Toro prêt à relancer Les Montagnes Hallucinées ?

moutains9Voilà un projet qui traîne depuis longtemps chez Guillermo Del Toro puisqu’il est la raison pour laquelle il a abandonné Le Hobbit. L’adaptation des Montagnes Hallucinées tient en effet toujours à cœur au réalisateur espagnol. Le projet avait été stoppé par Universal (après être allé expressément chercher Del Toro, déjà engagé sur Le Hobbit…) au motif que Del Toro refusait de faire du film un PG 13. Soit dit en passant, du Lovecraft classé PG 13, ça serait en effet du gros nanar niais en vue, hein.

Bref, le projet avait finalement été repris par Legendary Pictures, mais la question de la classification restait posée. Or, selon Del Toro, il pourrait bien être possible, aujourd’hui, d’en faire un PG 13 sans en faire un film pour enfants ou expurgé de sa violence et son ambiance.

Comme il l’explique au Wall Street Journal : « Les Montagnes Hallucinées, je rêve toujours de le faire un jour. Ça restera un film assez cher à produire, mais… Comme la classification PG 13 est de plus en plus permissive, je pense qu’il pourrait se faire en PG 13 maintenant. Avec Legendary, on va explorer cette possibilité, de faire un film très horrifique, mais sans trop de violence graphique. Il y a une ou deux séquences dans le livre qui sont assez graphiques. L’autopsie humaine par les aliens, par exemple, est un moment choquant. Mais je pense pouvoir trouver un moyen de la faire passer. »

Si je pense que les organismes de classification s’adaptent plus à l’évolution de la société qu’à vraiment être permissifs, l’observation est en tout cas très bonne. Et redonne l’espoir pour ce film. Allez, on y croit ?

6 juillet, 2014 à 17:51 | Commentaires (3) | Permalien


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